Journal C'est à dire 241 - Mars 2018

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V A L D E M O R T E A U

Les Fins Après la Suisse, cap sur le camping du Val d’Hérault Originaires des Fins, Emmanuel et Véronique Bouquet, anciens frontaliers, ont choisi de s’in- vestir dans l’exploitation d’un camping acquis récemment dans l’arrière-pays cévenol.

Emmanuel et Véronique Bouquet ont repris un camping familial où les habitants du Haut- Doubs seront chaleureuse- ment accueillis.

S i la Suisse recrute aus- si facilement qu’elle licencie, retrouver de l’emploi peut vite s’avé- rer compliqué pour un fronta- lier au-delà de la cinquantaine. Le couple Bouquet a préféré changer radicalement d’orien- tation. “J’ai effectué pratique- ment toute ma carrière profes- sionnelle en Suisse en travaillant dans différentes entreprises avant d’être licencié en 2017 à l’âge de 53 ans. Mon épouse a suivi sensiblement la même tra- jectoire” , explique Emmanuel Bouquet. Très vite, le couple comprend qu’il lui sera diffici- le de retrouver des emplois aus-

si intéressants dans tous les sens du terme en Suisse. “On s’est posé des questions. Après mûre réflexion, on a finalement préféré s’investir dans une affai- re qui nous appartienne.” Voler de ses propres aides ne va pas sans certains sacrifices

cements. Le travail ne manque pas avant l’ouverture de la saison. Pas de quoi décourager Emmanuel et Véronique qui découvrent une région, un nouveau métier et le plaisir de travailler pour soi. Alors, oublié le Haut-Doubs ? “Pas du tout car nos deux filles qui sont autonomes vivent tou- jours là-bas. C’est d’ailleurs pour- quoi on a préféré rester en Fran- ce car on lorgnait aussi pour aller vivre Sénégal, un pays qui nous plaît beaucoup aussi.” Le couple ouvre grand ses portes à tous les campeurs du Haut- Doubs qui seront accueillis dans les meilleures dispositions. n

vite compris qu’il fallait vite oublier les campings au bord de mer inabordables sur le plan financier et qui ne correspon- dent pas forcément à nos attentes” disent-ils. Au fil des recherches, ils nouent des contacts dont l’un les infor-

surtout quand l’on pro- jette de reprendre un camping comme en rêvent Emmanuel et son épouse. Le couple vend sa maison, consomme le

me d’un joli camping à reprendre du côté de Montpellier à la limite des Cévennes. Ils ont eu le coup de foudre. “On a découvert un endroit

Ils ont eu un coup de foudre.

second pilier. Tout y passe, y compris les dernières économies. “On a visité plusieurs campings. On trouve de tout à tous les prix et dans tous les états. On a très

magnifique au bord de l’Hérault avec une belle piscine, une pla- ge privée” , explique celui qui est désormais propriétaire d’un camping familial de 120 empla-

Le camping du Val d’Hérault s’inscrit dans un cadre paysager particulièrement agréable.

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