Journal C'est à dire 240 - Février 2018

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V A L D E M O R T E A U

Les conditions de travail du personnel de l’E.H.P.A.D. se durcissent Morteau

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dantes). “Nous étions 76 gré- vistes sur 128 agents assignés à leur poste” indique Lylian Ortiz, aide-soignant à Morteau et représentant syndical C.G.T. qui évoque le “sérieux mal-être d’une partie du personnel avec une population de résidents de plus en plus âgée et dépendan- te. On a parfois un peu l’im- pression de travailler à la chaî- ne. Il faut toujours faire plus avec moins” déplore-t-il. À l’E.H.P.A.D. de Morteau, ils sont 66 agents équivalents temps plein pour 96 résidents. “Il nous manque au moins un agent sur la journée” estime le représentant syndical. “Le ratio d’encadrement est de 0,69 professionnel par résident. Si l’on ne considère que l’effectif soignant, nous sommes à 0,54” complète Delphine Uring, la directrice de l’hôpital de Mor- teau. Ce qui signifie qu’il y a à peine plus d’un demi-agent en moyenne pour un résident. Plus que le nombre insuffisant de postes, c’est sans doute la nature du travail qui n’est plus tout à fait adaptée. “Il y a une frustration tout à fait compré- hensible des agents qui n’ont

Le mouvement de grogne inédit des agents des mai- sons de retraite le 30 janvier dernier n’a pas épargné Morteau où plus de 60 % d’entre eux étaient en grè- ve. Le malaise est palpable.

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P our la première fois, syndicat d’agents et de directeurs s’étaient unis pour la même cause. Le 30 janvier dernier, comme par-

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tout en France, ils étaient nom- breux a se mobiliser pour défendre l’avenir des E.H.P.A.D. (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépen-

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plus large parce qu’il concer- nera toute la fonction publique est annoncé pour le 22 mars, avant “peut-être un autre mou- vement spécifique aux E.H.P.A.D.” observe le repré- sentant syndical. Pour l’instant, aucune hausse des effectifs soi- gnants n’est envisagée à l’E.H.P.A.D. de Morteau. Malgré les difficultés, les rési- dents et de leurs familles conti- nuent à juger positivement l’E.H.P.A.D. de Morteau qui affiche un taux de satisfaction supérieur à 85 %. n J.-F.H.

pas le sentiment de pouvoir don- ner la qualité de soins à la hau- teur de ce qu’ils souhaiteraient. Ils doivent s’occuper de per- sonnes de plus en plus dépen- dantes, avec des troubles plus importants et des démences plus graves qu’avant” reconnaît la directrice. Une preuve : l’indi- ce mesurant le degré de dépen- dance des résidents, classé sur une échelle de 1 000, est passé en quelques années de 650 à 800. Aujourd’hui, avec les efforts portés sur le maintien à domicile, on entre de plus en plus tard en E.H.P.A.D. “L’âge

moyen d’entrée dans notre éta- blissement est désormais de plus de 86 ans. Notre dernier rési- dent arrivé ici a 97 ans” ajou- te M me Uring. Sur le plan des ressources humaines, on fait donc avec les moyens du bord. Beaucoup d’A.S.H. (agents des services hospitaliers) sont donc consi- dérés comme “faisant office” d’aides-soignants pour com- penser les besoins, notamment au moment des toilettes du matin qui doivent s’enchaîner à un rythme soutenu. Un autre mouvement de grogne,

Le projet de maison des seniors est réactivé Les Fins

L’E.H.P.A.D. de Morteau héberge 96 résidents. Une trentaine de personnes sont sur liste d’attente.

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La mairie des Fins a évité un fiasco en relançant le pro- jet de maison des seniors. L’A.D.M.R. s’apprête à rache- ter le bâtiment et 14 logements seront mis en location pour les personnes âgées.

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tionnés, seront revus à la bais- se par rapport à la mouture ini- tiale. L’association d’aide à la personne, qui se veut confian- te par rapport à la reprise de ce dossier, a relancé une enquête approfondie auprès de la popu- lation locale pour cerner au mieux les besoins en matière d’hébergement pour les seniors. La résidence des Fins, qui rap- pelons-le sera non médicalisée, est une solution d’hébergement pour les personnes d’un certain âge, toujours autonomes mais qui ne souhaitent plus ou ne sont plus en mesure d’assurer l’en- tretien d’une maison. La rési- dence devrait accueillir ses pre- miers occupants dès cet autom- ne. Pour la mairie des Fins, “c’est un vrai soulagement de voir ce dossier aboutir. Cela va nous per- mettre de nous reconcentrer sur l’avenir” commente le maire. n J.-F.H.

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D epuis près de trois ans, la silhouette de ce long bâtiment situé à côté du centre nautique domine le Val de Morteau sans

municipal. Nous sommes donc sur le point de vendre le bâti- ment à l’A.D.M.R. qui en assu- rera la gestion” confirme le mai- re des Fins Bruno Todeschini.

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Montant de la transac- tion : 1,4 million d’eu- ros. Le projet avait coû- té 1,9 million à la com- mune des Fins. Bruno Todeschini assure que

qu’il n’y ait jamais eu âme qui vive. La maison des seniors, un projet lancé à la fin des années 2000, a bien été construi- te, mais jamais le pro-

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Les loyers seront revus à la baisse.

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jet n’avait pu aller jusqu’au bout, empêché par des problèmes à répétition. Le dernier en date avait été l’annulation par le pré- fet du Doubs de l’appel d’offres dont la procédure n’avait pas été respectée. Dès le départ, le pro- jet avait été mal ficelé : avec 14 logements seulement et des loyers supérieurs à 900 euros par mois pour une quarantaine de mètres carrés, l’opération n’était pas viable. Afin de se sortir de cette orniè- re, la mairie n’a pas ménagé sa peine en organisant une bon- ne trentaine de visites auprès d’investisseurs. Après avoir évo- qué l’idée de faire de ces locaux superbement situés une rési- dence hôtelière, c’est finalement l’option résidence pour seniors qui est réactivée. “L’A.D.M.R. nous a en effet confirmé qu’elle revenait dans la course. C’est la meilleure solution qui nous ait été proposée, validée par le conseil

“c’était la solution la plus inté- ressante pour nous. On limite la casse, et on ne va pas augmen- ter les impôts locaux à cause de ce dossier.” L’A.D.M.R. conservera la jauge initiale à 14 logements. Les loyers, qui pourront être conven-

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Voilà quatre ans que les locaux sont terminés et que la mairie assure leur entretien.

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