Journal C'est à dire 238 - Décembre 2017

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11 décembre 2017 N° 238

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S O M M A I R E

Taxe d’habitation : qui la paiera ? La réforme de la taxe d’habitation permettra à des cen- taines de foyers fiscaux de ne plus payer cet impôt. Com- bien de familles seront touchées dans les principales communes du Haut-Doubs ? (page 4) Les Fins en terrain miné. Difficile équation à résoudre aux Fins. La commune révi- se son plan local d’urbanisme. Dilemme : s’étendre, tout en conservant les terres agricoles. (page 6) Optimisme à la Combe Saint-Pierre. La patinoire est au cœur du dispositif hivernal du site touristique de Charquemont. Les premiers flocons et le froid donnent le sourire aux exploitants. (page 30) LesJarronsausommetdumontd’or. Mise à l’honneur avec une belle médaille d’argent décro- chée au dernier concours du mont d’or, la fruitière des Jarrons perpétue la tradition des petites coopératives à taille humaine. Visite. (page 33)

Alice Girardet (29 ans), est à la tête du salon "la Fille du barbier" au 11, Grande rue à Morteau.

(Le dossier en pages 19 à 28)

R E T O U R S U R I N F O

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Début d’hiver sur les chapeaux de roues

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La maison Kaméléon récompensée aux Challenges de l’Habitat Innovant 2018

ÉDITORIAL

Don Fin novembre dans une grande surface locale, les bénévoles de la Banque alimentaire du Doubs accueillent les clients avec le sourire et un petit sac plastique destinée à recueillir les dons. De nombreux clients refusent poli- ment le geste, prétextant avoir déjà donné. D’autres, plus sen- sibles à la cause, emplissent le petit sac de quelques denrées, la plupart du temps choisies par- mi ce qu’on appelle les marques- distributeurs, les moins chères des rayons, tandis que dans le caddie ils déposent pour leur famille les produits de marque. Un bon moyen pour se donner bonne conscience à moindres frais… Un peu plus tard chez Emmaüs : un donateur pressé largue sans état d’âme un sac contenant des habits élimés jus- qu’à la corde, qu’un loqueteux n’enfilerait même pas. Une conscience soulagée, pour pas cher non plus… Coïncidence des dates : ce même jour, la radio et les télés nous bassinent avec un mot ressassé sans cesse com- me un gimmick sur les ondes : “Black friday”. Un épouvantable concept venu des États-Unis, destiné à inciter les consom- mateurs victimes à claquer leur argent dans des produits dont ils n’ont même pas besoin. Ce sont souvent ces mêmes clients qui, en sortant de la grande surface après avoir poliment refusé le petit sac de la Banque alimen- taire, se précipitent ensuite dans les autres grandes surfaces voi- sines pour acheter l’I-Phone 10 ou le dernier téléviseur à prix soi- disant cassé, matraqué par les publicités de ce fameux Black fri- day. Toujours le même jour, pas- sant à Besançon devant Cha- mars, le regard tombe sur une personne voûtée qui se contor- sionne péniblement pour entrer dans une tente posée à même le sol, à l’abri précaire du vent mais pas des températures glaciales. C’est là que cette personne, avec ou sans papier, qu’importe, pas- se ses nuits et ses journées. Ce jour-là, le fameux Black friday a battu tous les records de consom- mation en France. On n’a jamais autant dépensé dans le com- merce. Tant mieux diront les opti- mistes, c’est un excellent moyen de contribuer à la relance de l’éco- nomie que tout le monde attend et qui permettra, soutiennent ces mêmes optimistes, de mieux redistribuer les richesses… Ils se trompent évidemment. La pério- de qui s’ouvre et nous mènera jusqu’à Noël est peut-être l’oc- casion de se poser quelques questions sur le vrai don de soi, et pas celui qui offre une éphé- mère bonne conscience, et éga- lement sur le bien-fondé d’une société qui incite ses sujets à repousser toujours plus loin les limites de la consommation, jus- qu’à atteindre l’absurde. n

L es skieurs n’étaient plus vrai- ment habitués à voir la nei- ge tomber en novembre puis rester jusqu’en décembre. Après des épisodes douloureux ces dernières années en matière d’enneigement, les pistes de fond et d’alpin du Val de Morteau mais aussi de la “petite” station des Clochettes à la Montagne de Gil- ley ont pu ouvrir. “Nous avons déjà accueilli des skieurs le premier week-end de décembre” résume le Val de Morteau. Chez Gérard Chabod, aux Clochettes, le télé- ski a lui aussi tourné après que la piste a été damée le week-end

des 2 et 3 décembre. “J’ai la chan- ce de pouvoir être assez réactif” résume le “chef” des pistes qui accueille une clientèle locale avi- de de retrouver les premières sen- sations de glisse. Pour savoir si la station d’alpin des Clochettes est ouverte, composer le 03 81 43 30 50. Du côté du nordique, Arc-sous- Cicon a damé et ouvert les pistes du Crêt Moniot. Désormais, tous les professionnels espèrent que les flocons continueront à tomber jusqu’aux vacances de Noël, qui cette année tombent du 23 décembre au 8 janvier. n

L’ entreprise Haut-Doubs Créer Bâtir et son diri- geant Lionel Jacquet ont été récompensés début décembre aux derniers “Challenges de l’Ha- bitat Innovant 2018” organisé par le syndicat national des construc- teurs, aménageurs et promoteurs, pour le concept de maison Kamé- léon développé par la société mortuacienne. “Ce concept a fait l’unanimité envers les 500 pro- fessionnels du bâtiment devant lesquels nous avons présenté Kamélon. Nous avons reçu une médaille d’argent et celle-ci est aussi le reflet du travail fait par nos entreprises qui sont toutes du Haut-Doubs” se félicite Lio- nel Jacquet, de retour de Rome où cette “compétition” avait lieu. À l’occasion de ce Challenge, onze maisons de constructeurs installés dans toute la France ont été primées. Toutes présentent apporter des solutions concrètes pour faire face aux enjeux envi- ronnementaux et sociétaux de demain. “C’est une vraie fierté pour nous, car tout a été conçu

Lionel Jacquet (troisième en partant de la gauche), avec ses collaborateurs (à sa droite), seul constructeur de la région à avoir été honoré.

dans le Haut-Doubs avec nos par- tenaires” poursuit M. Jacquet. Nous avions présenté le concept de la Maison Kaméléon dans une de nos éditions au printemps. Ce dispositif accessible su le web permet aux clients de Haut-Doubs Créer Bâtir de configurer leur futu- re maison en quelques clics. Tout se passe sur Internet, sur le confi- gurateur de la Maison Kaméléon. En quelques clics, où qu’elle se trouve, une personne peut habiller et personnaliser de façon ludique l’enveloppe extérieure de sa mai- son en choisissant la forme du S LE L ER TTA UTE

toit, la couleur des menuiseries et des façades. 1 500 combinai- sons sont possibles. Une fois le choix effectué sur le web, l’ac- quéreur rencontre à sa deman- de les professionnels de Haut- Doubs Créer Bâtir pour finaliser l’opération. La configuration et le prix ne sont pas les seuls atouts de la Maison Kaméléon qui répond aux normes actuelles en termes d’économies d’énergie. Ce sont des maisons connectées équipées de domotique (Pour en savoir plus : www.maison-kame- leon.fr.). n

La piste des Clochettes, à la Montagne de Gilley, a

ouvert le pre- mier week-end de décembre. Sophie Montel dispensée du paiement de la C.S.G. et de la C.R.D.S.

N ous avions relaté le sujet dans notre précédent numéro. La députée euro- péenne et conseillère régionale de Franche-Comté Sophie Montel réclamait à l’ad- ministration française le rem- boursement de la C.S.G. et la C.R.D.S. prélevés sur ses indem- nités parlementaires, estimant qu’elle n’avait pas à se soumettre au fisc français… L’affaire a été examinée le 7 novembre der- nier par le tribunal administratif de Besançon et le jugement ren- du le 1 er décembre. Le tribunal n’a pas suivi les conclusions de la juge Isabelle Marion et par conséquent a décidé que Mme Montel devait être “déchar- gée de contribution sociale sur les revenus d’activités et sur les revenus de remplacement et de

la C.R.D.S. mise à sa charge au titre des revenus de député euro- péen qu’elle a perçus.” Dans son argumentaire, l’élue soutenait que l’administration fiscale françai- se ne pouvait pas soumettre son traitement de député européen à la C.S.G. et à la C.R.D.S. “sans enfreindre le principe de prohibi- tion de la double cotisation et celui de l’unicité de la législa- tion en matière de sécurité socia- le.” Les juges administratifs lui ont donc donné raison. Elle gagne son bras de fer contre les ser- vices départementaux du fisc. Ainsi le tribunal administratif de Besançon a-t-il jugé que Sophie Montel était fondée à réclamer la décharge des contributions liti- gieuses, soit la somme de 3 848 euros, et des intérêts y affé- rents. n

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Une petite victoire

contre le fisc français pour la députée doubiste des Patriotes Sophie Montel.

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Taxe d’habitation : les conséquences d’une réforme Impôts locaux Le grand chantier fiscal du quinquennat Macron est lancé avec la suppression progressive de la taxe d’habitation. Quelles conséquences pour les communes du Haut-Doubs ?

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D ans trois ans, 80 % des contribuables n’auront plus l’angoisse annuel- le d’ouvrir leur boîte à lettres à l’automne dans l’at-

tente de leur taxe d’habitation : cet impôt local n’existera plus pour eux. C’est désormais offi- ciel et inscrit sur le projet de budget voté le mois dernier par

le Parlement. La taxe d’habita- tion va être progressivement supprimée pendant trois ans, entre novembre (période à laquelle cette taxe est prélevée)

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2018 et novembre 2020 : en 2018, elle baissera de 30 % pour les foyers fiscaux concernés, puis de 65 % en 2019 et enfin de 100 % en 2020. Pour les contri- buables concernés, c’est un gain de 1 000 euros par an en moyen- ne. Mais pour les élus locaux qui la perçoivent au nom de leur col- lectivité, la réjouissance n’est pas de mise, même si le prési- dent Macron a réitéré sa pro- messe de compenser intégra- lement cette perte de rentrée fiscale. Pour profiter de ce gain de pouvoir d’achat, le niveau de ressources ne devra pas dépas- ser 27 000 euros de revenu fis- cal de référence pour un céli- bataire et 43 000 euros pour un couple sans enfant. Ce seuil grimpe à 49 000 euros pour un couple avec un enfant, 55 000 euros pour un couple avec

deux enfants et 76 000 euros à partir de trois enfants. Avec la suppression progressi- ve de cette T.H., logiquement, les communes les plus riches, où il y a le plus de contribuables

revenus modestes. En 2020, 1 360 foyers de plus échappe- ront à cet impôt à Morteau. Ce qui représentera une “perte” de 714 597 euros en 2020 pour le budget de la Ville de Morteau.

assujettis à cette taxe, sont celles qui vont y perdre le moins car leurs habitants plus aisés continueront à

“Notre crainte est de tomber sous la tutel- le de l’État et de ne plus avoir aucun levier d’action. Certes

394 foyers mortuaciens déjà exonérés.

la payer. Mais d’autres com- munes, plus pauvres, vont se retrouver quasiment sans aucun contribuable redevable de la T.H. Qu’en est-il dans les principales communes du Haut-Doubs Hor- loger ? Pour Morteau par exemple, sur les 3 237 foyers fiscaux que compte la commune, 394 d’entre eux n’ont pas payé de T.H. cet- te année ou en ont été partiel- lement exonérés du fait de leurs

le gouvernement a promis la com- pensation, mais bien souvent les gouvernements se succèdent et la parole se dilue…” commen- te le maire de Morteau Cédric Bôle. Avec les précédentes réformes sous le quinquennat Hollande, Morteau avait déjà perdu 500 000 euros de dotations. C’est le quart des capacités annuelles d’investissement de la Ville. n J.-F.H.

Pour Morteau, c’est une “perte” de plus de 700 000 euros à l’horizon 2020.

La situation de quelques communes du Haut-Doubs MORTEAU l Foyers fiscaux dans la commune : .....3 237 l Foyers ne payant pas la T.H. ou étant exonérés en 2017 : .................. 394 l Nouveaux foyers exonérés de T.H. En 2020 : ............................................1 360 l Montant du dégrèvement en 2020 : .....................................714 597 € l % des foyers exonérés actuellement : 12,17 l % des foyers exonérés en 2020 : .......54,19 VILLERS-LE-LAC l Foyers fiscaux dans la commune : .....2 200 l Foyers ne payant pas la T.H. ou étant exonérés en 2017 : ..................202 l Nouveaux foyers exonérés de T.H. en 2020 : ................................................840 l Montant du dégrèvement en 2020 : .....................................417 331 € l % des foyers exonérés actuellement : ..9,18 l % des foyers exonérés en 2020 : ....... 47,36 MONTLEBON l Foyers fiscaux dans la commune : ........ 863 l Foyers ne payant pas la T.H. ou étant exonérés en 2017 : ....................76 l Nouveaux foyers exonérés de T.H. en 2020 : ................................................336 l Montant du dégrèvement en 2020 : .....................................188 707 € l % des foyers exonérés actuellement : ..8,81 l % des foyers exonérés en 2020 : .......47,74

GILLEY l Foyers fiscaux dans la commune : ........671 l Foyers ne payant pas la T.H. ou étant exonérés en 2017 : ....................75 l Nouveaux foyers exonérés de T.H. en 2020 : ....................................311 l Montant du dégrèvement en 2020 : .....................................155 160 € l % des foyers exonérés actuellement : 11,18 l % des foyers exonérés en 2020 : .......57,53 MAÎCHE l Foyers fiscaux dans la commune : .....1 972 l Foyers ne payant pas la T.H. ou étant exonérés en 2017 : ..................331 l Nouveaux foyers exonérés de T.H. en 2020 : ...............................................993 l Montant du dégrèvement en 2020 : ..................................... 700 762 € l % des foyers exonérés actuellement : 16,78 l % des foyers exonérés en 2020 : .......67,14 LE RUSSEY l Foyers fiscaux dans la commune : .....1 018 l Foyers ne payant pas la T.H. ou étant exonérés en 2017 : 132 l Nouveaux foyers exonérés de T.H. en 2020 : ................................................493 l Montant du dégrèvement en 2020 : ..................................... 273 535 € l % des foyers exonérés actuellement : ..1,97 l % des foyers exonérés en 2020 : .......61,39 PIERREFONTAINE-LES-VARANS l Foyers fiscaux dans la commune : ........640 l Foyers ne payant pas la T.H. ou étant exonérés en 2017 : ..................148 l Nouveaux foyers exonérés de T.H. en 2020 :................................................ 398 l Montant du dégrèvement en 2020 : .....................................166 030 € l % des foyers exonérés actuellement : 23,13 l % des foyers exonérés en 2020 : .......85,31

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Le musée de l’horlogerie à l’heure québécoise Morteau Le réseau Engrenages dont fait partie le musée mortuacien recevait pendant une semaine une délégation canadienne en pèlerinage patrimonial en terre comtoise.

P lus connu sous le nom des Musées des Tech- niques et Cultures Com- toises, le réseau Engre- nages regroupe aujourd’hui 19 sites, musées ou entreprises ouvertes au public. Le réseau a été retenu en 2016 dans le cadre de l’appel à projets France-Cana- da, ce qui lui a permis d’obtenir des subventions pour organiser un voyage d’une semaine au Québec. Une délégation de cinq professionnels issus du réseau dont le musée de l’horlogerie à Morteau s’est donc rendue en

janvier 2017 à Trois-Rivières et notamment à Boréalis centre d’histoire de l’industrie pape- tière aménagé dans les derniers bâtiments de ce qui constituait

Boréalis, un musée sur la tri- bu amérindienne des Abéna- kis, un musée des Ursulines, un centre d’art et de culture, une ancienne forge, un musée sur la

dans les années trente la plus gros- se usine de papier au monde. Pendant ce séjour au pays du caribou et

société ouvrière de Montréal, un musée sur le coton” , détaille le conservateur du musée de l’horloge- rie évidemment ravi

“C’est dingue, on n’a pas la même échelle du temps !”

du sirop d’érable, Grégory Mau- gain et ses collègues ont eu droit à neuf visites thématiques en lien avec l’histoire et le patri- moine québécois. “On a visité

du déplacement. Ce périple était centré sur la col- lecte, l’archivage et la valorisa- tion du patrimoine mémoriel en contexte muséographique. “Les

En janvier 2017, la délégation française a visité une dizaine de sites muséographiques québécois axés sur la valorisation du patrimoine mémoriel.

d’apprentissage ou visites de sites patrimoniaux sur fond de partage d’expérience et de trans- fert d’expertise. Au programme : salines de Salins-les-Bains, taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne, musée d’histoire naturelle de Neuchâ- tel…Après un départ au musée des maisons comtoises de Nan- cray, la délégation était de pas- sage au musée de l’horlogerie le 7 décembre. “C’est dingue, on n’a pas la même échelle du temps ! L’histoire du Québec est beau- coup plus récente. C’est très ins- pirant de voir le fonctionnement

Québécois sont plus en avance que nous dans ce domaine.” Dans la continuité de cette rencontre, Engrenages et Boréalis ont pro- grammé une nouvelle mission pour resserrer les liens profes- sionnels autour de leurs pra- tiques de valorisation de la mémoire. C’était donc au tour du réseau franc-comtois de recevoir du 2 au 9 décembre une délégation de 6 cousins du Canada qui exer- cent dans les musées où s’étaient rendus Engrenages en janvier. Au programme du séjour : ate- liers, tables rondes, activités

des autres musées. On est très attaché aux témoignages, aux démonstrations” , confie Émilie Papillon de Boréalis. Même son de cloche pour Mathieu O’Bom- sawin du musée des Abénakis. “On valorise nos collections à travers le patrimoine mémoriel, en faisant intervenir les gens. Cela prend différentes formes : vidéo, enregistrement vocal, démonstration. On a toujours le souci d’aller collecter la mémoi- re ou des objets du quotidien qui semblent parfois anodins mais qui donnent du sens à l’histoi- re.” n F.C.

Les Québé- cois ont été agréable- ment sur- pris par la complexité des savoir- faire déve- loppés par les horlo- geurs du Doubs.

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Quel avenir pour la route des Microtechniques ? Les Fins Cauchemar des agriculteurs finnois, le contournement des Fins appa- raît toujours sur le plan de zonage du futur Plan local d’urbanisme (P.L.U.). Le maire Bruno Todeschini soutient ce projet qui végète dans les tiroirs du Département depuis une trentaine d’années.

P. L.U. ou pas, le spectre de la Route des micro- techniques plane tou- jours sur le parcellaire agricole des Fins. Ce projet enga- gé dans les années quatre-vingt est resté au point mort à l’en- trée de Fuans. Pourquoi ? À

Aucune construction n’est autorisée sur l’emprise de la route des Microtech- niques dans la traversée des Fins.

l’époque, sans doute une ques- tion de volonté politique. Aujour- d’hui, ce n’est plus une priori- té. “On a eu l’occasion d’échan- ger sur le sujet avec Christine Bouquin, la présidente du Conseil départemental. La rou- te des microtechniques n’est pas

d’actualité, c’est sûr, mais le pro- jet n’est pas enterré pour autant” , confirme Bruno Todeschini, le maire des Fins. Lui est toujours favorable à ce qui se tradui- rait par le contournement de sa commune au nord-est pour filer vers le bas des Fins rejoindre la R.D. 461 au niveau de la zone humide de la Combe Geay, en passant à l’est des hameaux des Chézières, des Frenelots et de la Tanche. Plusieurs raisons motivent ce souhait de voir se réaliser la route des microtechniques jus- qu’à son terme. Des pics de tra- fic allant jusqu’à 18 000 véhi-

des Suchaux et le lycée Edgar- Faure pour que les enfants puis- sent s’y rendre sans danger. Ce trafic intense perturbe beau- coup les déplacements internes comme ceux des agriculteurs du bas des Fins quand ils vont dans leurs champs en haut du bourg.

restent là. Sept ou huit autres agriculteurs sont concernés par ce tracé. Certains ont déjà demandé l’annulation du tracé sans ressentir le besoin de mener une action collective. “On manque déjà de foncier et je ne vois pas comment ils feraient pour compenser les surfaces occupées par l’emprise de la rou- te des microtechniques.” La consommation de l’espace est au cœur même du P.L.U. des Fins qui avec 26 exploitations seraient la plus grosse commune agricole de France selon son premier magistrat. “Il y aura moins de surfaces constructibles en 2018 qu’en 1983 à la créa- tion du Plan d’occupation des

Sols” soutient le maire. Claude Chapotte, l’adjoint à l’ur- banisme, abonde. “On a déclas- sé beaucoup de terrains construc- tibles sur des communaux. Le P.L.U. est conçu dans une logique de croissance modérée et maî- trisée. On a concentré les amé- nagements sur des zones ciblées.” Le projet du P.L.U. a été validé par le conseil municipal le 29 novembre. “Il nous reste à consulter les personnes publiques associées, c’est-à-dire adminis- trations, chambre d’agricultu- re, communes limitrophes… On pourra ensuite lancer l’enquête publique qui devrait débuter en février ou mars 2018.” n F.C.

cules par jour sont régu- lièrement enregistrés dans la traversée des Fins. Une situation com- pliquée à gérer. “On inves- tit beaucoup dans la sécu- rité avec le souci de déve-

La profession agrico- le semble moins favo- rable que le maire à la route des Micro- techniques. “Si ce pro- jet aboutit, je me retrouve avec une par-

Le projet n’est pas enterré pour autant.

lopper les mobilités douces. On adapte aussi le plan de circu- lation pour éviter la tentation des raccourcis.” Des trottoirs ont été aménagés entre le quartier

celle de 20 hectares coupée en deux” , explique ce producteur en reconnaissant qu’à l’heure actuelle, il n’est pas du tout pénalisé. Tant que les choses en

Ce contournement rejoindrait la Combe Geay en passant en bordure de forêt à l’est des hameaux des Chézières, des Frenelots et de la Tanche.

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Six places pour accueillir les femmes violentées Morteau Tenu secret pour éviter d’éventuelles représailles d’un mari violent, le lieu géré par l’A.D.D.S.E.A. à Morteau

En bref…

l Exposition Exposition monographique de la peintre Valérie Favre au musée d’art et d’histoire de Neuchâ- tel du 10 décembre au 12 août 2018. Après une jeunesse neu- châteloise, Valérie Favre suit les chemins de la peinture d’abord à Paris, puis à Berlin où elle vit désormais. Elle revient dans sa ville le temps d’une exposi- tion. www.mahn.ch l Pèlerinages Le service interdiocésain des pèlerinages propose plusieurs destinations pour 2018. Ávila- Tolède-Salamanque, sur les pas de Sainte Thérèse d’Ávila et de Saint Jean de la Croix, du 29 avril au 5 mai. L’Arménie, du 14 au 22 juin. Rocamadour, Conques, Limoges, Oradour-sur-Glane du 10 au 14 avril. Renseignements et inscription au 03 81 25 28 23. l Concert Les Amis des concerts d’orgue du Locle présentent dimanche 17 décembre à 17 heures au Temple du Locle : “Fuego ! Fue- go ! Villancicos !”, Noëls por- tugais par l’ensemble vocal d’Er- guël avec Philippe Krü̈ttli à la direction, et par A Corte Musi- cal avec Rogério Gonçalves à la direction. Entrée libre, collecte vivement recommandée.

permet à des femmes de retrouver la dignité. 23 personnes en ont bénéficié l’an dernier.

C omme les grandes villes, Morteau et le Haut-Doubs ne sont pas épargnés par la vio- lence. Et notamment la violen- ce faite aux femmes. Parce qu’elles ont osé partir et dénon- cer leur mari violent, des femmes de tous âges, de toutes classes sociales, doivent quitter leur logement. “C’est nous qui sommes dans notre droit, mais c’est nous qui partons” déplo- re Isabelle (prénom d’emprunt) qui a été accueillie par l’asso-

lé le 115 et arrivent sans vête- ments. D’autres avaient orga- nisé leur départ” témoigne la direction de l’association. “J’avais un mari fou furieux à mes trousses. J’ai été mise à l’abri de suite. J’ai été enfermée pen- dant 10 jours : je ne pouvais ni appeler ni sortir. On m’a ramassée à la petite cuillère. Aujourd’hui, je me reconstruis” témoigne une dame. Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimina- tion de la violence à l’égard des femmes (le

ciation départementa- le du Doubs de sauve- garde de l’enfant à l’adulte (A.D.D.S.E.A.). C’est cette association, avec d’autres, qui gère à Besançon, à Morteau, à Pontarlier, à Mont-

“Nous sommes là pour leur redonner de la dignité.”

25 novembre), le préfet du Doubs est allé à la rencontre de ces per- sonnes violentées pour les écouter et répondre à leurs interrogations afin de savoir s’il exis-

béliard, l’hébergement et le loge- ment des personnes fragilisées, des personnes bénéficiaires d’une protection internationa- le, des demandeurs d’asile. À Morteau et pour le Haut-Doubs, six places pour accueillir les femmes victimes de violence sont disponibles. C’est de l’hé- bergement d’urgence. “Parfois, ces femmes arrivent dans un total dénuement : elles ont appe-

te encore des difficultés ou des freins dans la prise en charge. Les chiffres parlent d’eux- mêmes : 11 ménages pour un total de 23 personnes dont 12 enfants ont été accueillis dans le Haut-Doubs l’an dernier. Par- mi elles, 4 étaient des femmes seules ou enceintes, ou accom- pagnées d’un enfant de moins de 3 ans. “Nous sommes là pour leur redonner de la dignité” ,

Thierry Guyon, directeur du secteur A.L.I.A. qui gère l’hébergement d’urgence, en compagnie d’une stagiaire, évoque les mesures pour mettre à l’abri les femmes victimes de violences.

témoigne la direction du ser- vice A.L.I.A. (Accueillir, loger, insérer, accompagner) repré- sentée par Séverine Guyon qui gère le “Roseau”, structure d’ac- cueil à Besançon. Les lieux sont tenus secrets afin

d’éviter que le mari ne retrou- ve sa compagne. En général, le temps de passage des femmes est d’environ 2 à 3 mois en moyenne, le temps qu’elle ne retrouve un logement… ou par- fois qu’elles repartent chez elles.

Un accompagnement social est proposé ainsi qu’un suivi. “La violence touche toutes les femmes, de n’importe quel âge, de n’im- porte quelle classe sociale” conclut l’association, prête à veiller à leur défense. n

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Les amendes liées au stationnement pleuvent Morteau

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L a municipalité assume et revendique. Oui, depuis l’automne, la Police municipale de Morteau a dressé de nombreux P.V. pour défaut de disque de stationnement ou stationnement

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La Police municipale sévit depuis plusieurs semaines pour faire respecter le stationnement en zone bleue. Alors qu’une réforme nationale entre en vigueur le 1er janvier, Morteau maintient le prix des amendes. Ce qui n’est pas le cas à Besançon par exemple.

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dépassé à Morteau. Les contre- venants ont déboursé 17 euros alors que le stationnement est, rappelons-le, gratuit à Morteau à l’instar de Pontarlier. La capi- tale du Haut-Doubs horloger dispose de 1 824 places de sta- tionnement dont 288 en zone bleue. “L’objectif de cette mesu- re est de permettre une rota- tion des véhicules. Nous avons répondu à de nombreuses demandes de commerçants ou d’habitants qui se plaignaient de ne pas trouver de place. Nous avons donc, depuis le milieu d’an- née, demandé à notre police municipale de veiller plus par- ticulièrement à la mise en pla- ce des disques” indique Daniel Gaume, adjoint au maire en charge de la circulation à Mor-

teau qui n’a toutefois pas pu chif- frer le nombre de contraventions supplémentaires. Les effets sem- blent toutefois radicaux : moins de voitures ventouses. Cet argent ne va pas dans les caisses de la commune mais dans celles de l’État, qui, via un fonds de péré- quation, le redistribue. Si certains se sont énervés sur les réseaux sociaux d’avoir trou- vé sur leur pare-brise un papillon de 17 euros, d’autres se réjouis- sent du turn-over des véhicules que ce soit dans la Grande rue ou place de l’Hôtel de Ville. “Nous avons eu effectivement des retours positifs de commerçants” indique l’élu. La chasse aux fraudeurs ou aux têtes en l’air va se pour- suivre. Pour autant, le système des

amendes ne va pas changer à Morteau alors qu’il évolue dans d’autres villes. À Besançon par exemple comme dans 800 autres communes en France - qui prend la compétence - l’amende devient un forfait de stationnement. En cas de non-paiement ou de dépassement, le fraudeur va débourser 25 euros et non plus 17 euros (35 euros en cas de majoration). Ce tarif est de 35 euros à Lyon, Paris, Bor- deaux…, de 20 euroseuros à Nancy, Nice, Tours. “À Morteau, nous restons à 17 euros (N.D.L.R. : comme Pontarlier)” poursuit Daniel Gaume. Pas de changement donc, si ce n’est davantage de contrôles. À vos disques… n E.Ch.

Pour ne pas recevoir une amende liée au stationnement, un seul geste : placer son disque sur le tableau de bord.

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L’association du repas des rois tire la sonnette d’alarme Morteau La pérennité du traditionnel repas des rois proposé aux anciens de Morteau n’est pas garantie. Les finances de l’association qui gère cette tradition ne sont plus capables d’assumer toutes les dépenses.

En bref…

l Respirare Demeurant à Belleherbe, Dominique Binet et sa fem- me Céline se battent pour lut- ter contre la maladie pulmo- naire de leur fils Camille. En 2007, le couple a rejoint le réseau Respirare (centre de recherche des maladies res- piratoires rares, lié au servi- ce pneumologie de l’hôpital Trousseau à Paris) pour aider la recherche. Depuis, de nom- breuses associations leur viennent en aide. Dernière- ment, l’association Terres vivantes qui regroupe les vil- lages de Valoreille, Froide- vaux, Terres-de-Chaux, Fleu- rey, a remis un chèque de 3 000 euros au président de Les footballeurs du club de Morteau-Montlebon sont sor- tis la tête haute de la Cou- pe de France. Éliminés par Pontarlier (2-1) lors du 8ème tour, les Mortuaciens - sur leur pelouse - ont permis à envi- ron 2 000 spectateurs de s’en- flammer. De son côté, le C.A. Pontarlier retrouvera l’équi- pe de Ligue 1 de Montpellier le 6 ou 7 janvier prochain. l Entreprises Dans le cadre de sa mission de services à l’Économie, la Banque de France enrichit son offre de services à des- tination des particuliers et des chefs d’entreprise. Depuis le 4 décembre, chacun pourra en effet, poser ses questions relevant des domaines ban- caire ou financier, déposer une demande de droit au compte ou accéder aux grands fichiers, directement depuis le site internet de l’ins- titution (www.banque-fran- ce.fr). l’association. l Football

À Morteau, le repas des Rois est un rendez- vous incontournable dans le calendrier fes- tif de début d’année. C’est à la salle des fêtes, dans une ambian- ce joyeuse, que les anciens de la ville se retrouvent pour dégus- ter un succulent repas et dan- ser. Créé en 1951 à l’attention des anciens combattants et vic- times des conflits armés, ce repas est devenu au fil des ans une véritable institution… aujourd’hui menacée. En cau- se, les finances de l’association qui gère l’événement. “Ce repas des Rois accuse un lourd défi- cit car les recettes sont beaucoup trop faibles par rapport aux dépenses. Si nous continuons à fonctionner ainsi, la pérenni- té de l’association est clairement menacée” annonce Marc Kar- biche, son président depuis deux ans. Le repas annuel est facturé à peine 10 euros aux participants âgés entre 70 et 85 ans et il est gratuit pour les plus de 85 ans. Au menu : une soupe, un pois- son, une viande et son accom- pagnement, le jambon à l’os, avec salade et fromage, une sala- de de fruits, la galette des rois, le café, le vin rouge et le vin blanc, et du crémant ! À ce prix, l’association qui ne bénéficie que d’aides modiques, ne peut

plus s’en sortir et puise dans ses réserves pour financer l’évé- nement. L’an dernier, 220 repas avaient été servis, sans comp- ter les 200 repas supplémen- taires préparés pour les malades hospitalisés et les résidents de la maison de retraite. Pour équilibrer un tant soit peu les comptes de l’association, son président lance quelques pistes : “Soit on devra augmenter le prix du repas, soit on sera obligés de baisser nos dépenses, sur le volet animation par exemple. Soit on fait appel à du mécénat d’en- treprises mais les soutiens ne se bousculent pas pour l’instant. Soit encore on décide d’aug- menter le prix de l’adhésion à l’association qui est pour l’ins- tant de 2 euros par an. Toutes les pistes sont à étudier sans tabou” suggère Marc Karbiche qui ne cache pas son inquié- tude. Le prochain repas des Rois est programmé le 21 janvier pro- chain à la salle des fêtes de Mor- teau. Les inscriptions sont enco- re possibles (contacter la mai- rie ou la Mercerie 29 pour récu- pérer un bulletin d’inscription). Pour que cet événement s’ins- crire à long terme dans le calen- drier mortuacien, il faudra for- cément changer son mode de fonctionnement à court terme. n J.-F.H.

Marc Karbiche, président de l’association, ne cache pas ses inquiétudes pour l’avenir du repas des Rois.

Publi-information Dicom.fr, commerce de l’économie solidaire Depuis 1994, Christophe Cassagne, fondateur de “Dicom.fr prix discount” à Morteau vend de l’électroménager à prix coûtant.

je passe commande. Je fournis le produit à prix coûtant” résu- me Christophe Cassagne, pré- cisant au passage que tous les articles sont achetés en Fran- ce. L’entrepreneur maîtrise son développement. Il fait profi- ter de son modèle économique aux personnes qui vivent dans un rayon de 40 kilomètres autour de Morteau (y compris en Suisse). Ensuite, il n’est ouvert que de 16 heures à 19 heures du mardi au vendredi et le samedi de 10 heures à 12 heures afin de ne pas gêner ses autres occupations. En regardant de plus près sa est à l’aise avec la réponse. “En vérité, j’ai la chance d’avoir d’autres activités en parallèle qui me permettent de vivre. Je travaille pour l’industrie à qui je fournis des solutions de télé- communication. J’ai actuelle- ment d’autres projets de déve- loppement en direction cette fois des instituts de beauté.” Ce qu’ils gagnent sur ces activités lui permet donc de travailler à sa façon avec les particuliers qui profitent de ses tarifs. n façon de fonctionner, on se demande com- ment son activité de grossiste peut-être viable depuis 30 ans. Christophe Cassagne

C hristophe Cassagne est un commerçant aty- pique dans le paysage économique local. À la recherche de rentabilité qui domine dans le métier, il pré- fère le côté solidaire. “Ce que j’aime, c’est rendre service aux gens, rien de plus. C’est une manière d’avoir du cœur, de fai- re plaisir aux gens qui viennent me voir” souligne l’entrepre- neur qui est installé à Morteau depuis 1994 avec l’enseigne Dicom.fr située rue de la Lou- hière, sous le même toit que la

concession Renault. Rendre service aux clients en vendant des produits à prix coû- tant, voilà le modèle économique qu’il défend depuis plus de tren- te ans en tant que grossiste spé- cialiste de l’électroménager, de

l’image et du son. Chez lui, les clients viennent acheter des produits neufs, nouvelle géné- ration, à des prix imbattables. “Tous mes

“Je fournis le produit à prix coûtant.”

produits bénéficient d’une garan- tie de deux ans pièces, main- d’œuvre et déplacement” ajou- te-t-il. En franchissant la porte de Dicom.fr, il ne faut pas s’at- tendre à trouver des lignes de cuisinières, de réfrigérateurs ou de télévisions parmi lesquels il n’y aurait qu’à choisir le modè- le qui plaît. “Les clients vien- nent me voir avec la référence du produit qu’ils souhaitent, quelle que soit la marque, et

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Christophe Cassagne : “Ce que j’aime, c’est rendre service aux gens, rien de plus.”

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