Journal C'est à dire 234 - Août 2017
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Une des réformes promises par le nouveau président Macron n’a pas mis longtemps à être mise en œuvre, celle concernant l’école et les rythmes scolaires. Énième bouleversement pour les écoles et les communes qui ont dû se positionner au début de l’été au sujet du rétablissement, ou non, de la semaine des quatre jours, supprimant ainsi la demi-journée de classe du mercredi matin. Certaines communes prises de court se sont laissées le temps de la réflexion, d’autres ont sauté sur l’occasion pour revenir à l’ancien système. Pas de changement en revanche pour les écoles privées qui n’étaient pas passées aux quatre jours et demi. Le point sur une rentrée pas comme les autres.
Rentrée
Semaine de quatre jours et classes à 12 élèves au menu de la rentrée
Près d’une école du Doubs sur quatre revient au rythme de quatre jours d’école par semaine, dont Morteau, Villers-le- Lac et Maîche. Dans les quartiers sensibles, il y a en plus le dédoublement des classes de C.P. 21 classes de zone d’édu- cation prioritaire seront limitées à 12 élèves à Planoise par exemple. Le point sur cette rentrée chamboule-tout.
À chaque changement de gou- vernement ou presque, on a pris l’habitude de rebattre les cartes dans l’organi- sation du temps scolaire. Les instances de l’Éducation nationa- le et les mairies ont eu, cette fois, à pei- ne quelques semaines pour préparer la énième réforme qui entrera en vigueur dès ce mois de septembre. Pour cette rentrée 2017, un quart des écoles du Doubs, soit 107 sur 460, ont obtenu une dérogation pour organi- ser les enseignements sur 4 jours. Guyans-Vennes ont décidé de s’en- gouffrer dans la brèche ouverte par le gouvernement dès cette année. Pour l’inspecteur d’académie chargé d’orga- niser en un temps record ce grand cham- boule-tout éducatif, ce n’est pas un retour en arrière. “On ne défait pas ce qui avait été fait, se défend Jean- Marie Renault. Le décret du 27 juin n’oblige pas les collectivités à repas- ser aux quatre jours mais il augmen- te la liberté d’organisation du temps scolaire. Il ne l’impose pas” nuance l’ins- pecteur. Pour être acceptées, les demandes de retour aux quatre jours devaient être conjointement formulées par les communes et leurs conseils d’écoles. “On n’a pas donné suite si la demande émanait uniquement du mai- Quelques grosses communes du Haut-Doubs Horloger comme Morteau, Maîche,Vil- lers-le-Lac, d’autres plus petites comme Frambou- chans, Bonnétage, Loray ou
re ou uniquement du conseil d’école” ajoute M. Renault. La question du dédoublement des classes de C.P. aura été encore plus délicate à gérer dans ce même laps de temps. À l’échelle du département du Doubs, trois zones sont classées en R.E.P. + (réseau d’éducation prioritaire ren- forcé) : trois écoles de Montbéliard, une école de Bethoncourt et cinq écoles de Besançon. Dans la capitale, c’est à Planoise que la réduction des effec- tifs de C.P. sera effective, dans les écoles Bourgogne, Dürer, Champagne, Ile-de- France et Fourier. “Cette réfor- me s’étalera sur trois rentrées successives” note Jean-Marie Renault. Ainsi en 2018, la mesure sera étendue aux classes de C.P. en R.E.P. et de C.E. 1 en R.E.P. + et en 2019 aux classes de C.E. 1 en R.E.P. Mais cette mesure ne sera pas appli- quée uniformément partout. Sur le plan matériel, diviser des classes en deux ou en créer de nouvelles en l’espace de deux mois était strictement impossible. Les services de l’Éducation nationale ont donc dû composer avec la réalité matérielle des services municipaux. Finalement, tous les élèves ne seront pas accueillis dans les mêmes condi- tions. Ainsi dans certaines écoles, quatre classes de C.P. compteront 12 élèves et deux autres classes de C.P. seront regroupées dans une seule salle, mais avec deux enseignants… On a com- posé comme on a pu. Afin de pouvoir affecter de nouveaux
Cette mesure ne sera pas appliquée uniformément.
Jean-Marie Renault, inspecteur d’académie du Doubs, a rendu sa copie avant les vacances pour l’organisation de la rentrée 2017.
professeurs des écoles dans ces classes dédoublées, l’inspection d’académie a dû résoudre un casse-tête comptable “car on n’a pas de dotations nouvelles, on travaille par redéploiement de moyens” note Jean-Marie Renault. “Cet-
sé un de ses étés les plus intenses de ces dernières années. C’est après la ren- trée que l’on saura si cette réforme aux forceps s’applique sans heurts. Rien n’est moins sûr… n J.-F.H.
te réforme des R.E.P. + nous coûte 30 postes. Nous allons donc puiser dans deux ressources : les remplaçants et le dispositif “Plus de maîtres que de classes”. On pourra faire face” rassu- re l’inspecteur qui aura sans doute pas-
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