Journal C'est à dire 226 - Novembre 2016

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Saint-Hippolyte Le travail de l’ombre du Souvenir Français

En cette période de centenaire de la Grande Guerre de 14-18, il est important que la mémoire vive et soit transmise aux jeunes générations. L’une des missions du Souvenir Français, une association discrète qui se bat qu’on n’oublie pas les Morts pour la France.

l’histoire. Le Souvenir Français participe donc à de nombreuses commémorations, aussi bien nationales que locales. Il est notamment présent sous l’Arc de Triomphe pour rendre régu- lièrement hommage au Soldat Inconnu. Depuis 1923, une flam-

pour sensibiliser ces enfants sur les lieux de mémoire.” En complément, l’association édite de nombreux documents destinés à faire connaître son action auprès des jeunes et de ceux qui les encadrent dans l’ap- prentissage de la connaissan-

L e Souvenir Français est fort de ses 200 000 adhé- rents dans le pays, dont 2 000 dans le Doubs. “Des femmes et hommes de tous âges et de toutes origines sociales. Car nul n’a besoin d’être ancien com- battant pour rejoindre l’asso- ciation” souligne le délégué géné- ral dans le département Jean- Claude Rebière qui précise éga- lement que “le Souvenir Fran- çais n’a aucune attache politique, il est libre de tout lien confes- sionnel ou philosophique.” Sa vocation est avant tout de main- tenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France, ou l’ont bien servie, qu’ils soient Français ou étrangers. “Entretenir, se souvenir et trans- mettre”, un travail de l’ombre effectué tout au long de l’année par ces bénévoles que l’on voit une fois par an faire une indis- pensable quête à l’entrée des cimetières. “Nous entretenons, rénovons et fleurissons les tombes militaires, ce qui est indispensable pour transmettre le message de mémoire aux jeunes générations”

poursuit le responsable. Action qui passe aussi par la sauve- garde de sépultures en déshé- rence et parfois la création de tombes de regroupement, “sans oublier la restauration de monu- ments aux morts en bonne intel- ligence avec les communes quand celles-ci en sont propriétaires.” Participer à l’œuvre de mémoi- re, c’est aussi commémorer les événements qui ont marqué

me éternelle y est allu- mée. Elle est ravivée tous les soirs à 18 h 30. “Notre autre rôle essen- tiel est celui de la trans- mission de l’héritage de

ce. Un travail est même mené au niveau natio- nal pour créer de l’in- formation interactive dans les cimetières à l’approche des tombes

Sensibiliser les plus jeunes.

des soldats. Un outil supplé- mentaire pour que les nouvelles générations n’oublient jamais ce qu’a été l’Histoire de Fran- ce. n

mémoire aux générations plus jeunes” explique Jean-Claude Rebière. “Nous le faisons en orga- nisant tout au long de l’année des actions pédagogiques, des voyages scolaires par exemple,

À Saint- Hippolyte où les tombes ont été rénovées il y a quelques années, l’association recherche un(e) responsable local(e).

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