Journal C'est à dire 223 - Août 2016

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Environnementt “Loue et rivières comtoises” sur un nouveau courant Les agriculteurs en ont assez d’être pointés du doigt. Les scientifiques demandent d’autres mesures. Les pêcheurs regrettent que les études ne s’intéressent pas à la faune piscicole. Une conférence animée.

A u début de l’été avait lieu la première confé- rence “Loue et rivières comtoises” sous la pré- sidence du “nouveau” Conseil départemental du Doubs. Après un an de sommeil, le nouvel exé- cutif a relancé avec la préfec- ture du Doubs le dispositif qui a toujours fonctionné en inter- ne. Son objectif : identifier les pollutions et l’état de nos rivières.

À Besançon, les élus, les col- lectivités, les syndicats, les pêcheurs, les scientifiques, les agriculteurs, l’État… se sont vus présenter les dernières évolu- tions législatives concernant les compétences des E.P.C.I. (Éta- blissements Publics de Coopé- ration Intercommunale) en matière d’eau et d’assainisse- ment. Au moment du débat avec l’assistance, le débat des sta-

tions d’épuration est rapidement revenu sur la table. “On note de graves dysfonctionnements des stations d’épuration. Que va changer la loi N.O.T.R.E. ? Il faut une obligation de résultat ! Pour cela, il faut former les agents qui s’occupent de ces sta- tions” dit S.O.S. Loue et rivières comtoises. C’est prévu. “On a de belles stations mais on manque de professionnels”, admet Phi-

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lippe Alpy, vice-président du Conseil départemental du Doubs. Si aucune mortalité n’est appa-

rue ces dernières semaines, en partie due aux fortes pluies, les agriculteurs ont été pointés du doigt. Notamment par Marc Goux (S.O.S. Loue et rivières comtoises) qui s’inquiète de voir qu’aucune mention liée à l’au- tonomie alimentaire des trou- peaux n’existe alors qu’elle était prévue dès 2014. Philippe Mon- net pour la F.D.S.E.A. a rapi- dement saisi la balle au bond pour répondre. Et ensuite atta- quer. “En France, une vache pro- duit 8 000 litres de lait par hec- tare. Chez nous, c’est 3 000. Nous voulons que nos vaches produi-

nous devons d’être efficients. Il n’y a pas de calendriers précis. La partie industrielle le fait si elle est volontaire. Les collecti- vités quant à elles devront faire du 0 phyto d’ici 2017.” Après un an sans débat, les remarques fusent. Preuve que chacun a compris qu’il fallait aller vite. Les rivières ne sont pas sauvées. Loin de là. “La plupart des agri- culteurs sont dans les clous mais ils doivent aussi assumer leurs responsabilités” lâche Alexandre Cheval, pour la fédération de pêche et de la protection des milieux aquatiques. “Je regret-

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sent le lait à partir de notre sol. Il y a des quo- tas stricts dans le cahier des charges. Les agri- culteurs en ont marre d’être pointés du doigt car dès 2020 nos exploi-

te que l’on ne parle pas de la baisse des effec- tifs de poissons. Der- rière ce combat, c’est le combat de l’eau potable.” Une remarque qui n’a pas du tout plu

“On ne parle pas de la baisse des effectifs de poissons.”

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à Philippe Alpy : “Pour les pois- sons, c’est faux.” Ces rendez-vous entre spécialistes ont permis d’engager des premières mesures. Les prochaines : for- mer les salariés qui travaillent dans les stations d’épuration ou encore l’analyse continue des cours d’eau. n E.Ch.

tations seront aux normes ! À quand des calendriers fixés pour les autres domaines comme l’in- dustrie” interroge-t-il. Directement visé, l’État a botté en touche. C’est Philippe Alpy, l’élu également agriculteur, déli- cate double casquette à porter, qui répond : “Nous sommes les jardiniers de cette terre, nous

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Philippe Monnet (F.D.S.E.A.) a rappelé que les agriculteurs jouaient le jeu.

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