Journal C'est à dire 215 - Novembre 2015

É C O N O M I E

39

Emploi

McDonald’s a testé le e-recrutement de Pôle Emploi

Christian JOUILLEROT www.christian.jouillerot.swisslife.fr t Retrait F t Épar HF t 1MB cement t 1 révoyanc F t Aut P t .P t P t )BCJU ation t L PJTJST t Commerc FT t &OU reprise

L’enseigne mortuacienne a recruté 7 nouveaux collabo- rateurs via le “salon en ligne” créé par Pôle Emploi. Un moyen efficace, rapide et souple d’embaucher.

zaine d’entretiens téléphoniques avec des candidats, suivis de sept entretiens physiques qui ont permis l’embauche de ces sept mêmes personnes sur un

“Le salon en ligne est un ser- vice d’e-recrutement souple et facile d’utilisation qui permet au recruteur de présenter son entreprise sur notre site, de sélec-

E ntre McDo et Pôle Emploi Morteau, l’idylle dure depuis mars 2013, quelques mois avant l’ouverture du res- taurant sur la zone commercia- le de Morteau. “Depuis cette date, c’est une grande histoire d’amour entre nous sourit Phi- lippe Gille, le directeur de McDonald’s. L’agence mortua-

COMPLÉMENTAIRE SANTÉ t artisans t commerçants t salariés

poste d’équipiers poly- valents de restaura- tion. Si l’agence Pôle Emploi de Morteau déploie ce genre d’initiatives ori- ginales, c’est parce que

cienne de Pôle Emploi est d’un dynamisme exceptionnel, ce qui est loin d’être le cas de toutes les agences. Je tiens à le souli- gner.” Les deux partenaires ont fran- chi un pas de plus dans leur longue lune de miel en testant un nouvel outil imaginé par Pôle Emploi pour faciliter le recrutement : le “salon en ligne”.

tionner des candida- tures et de procéder à des entretiens dématé- rialisés, au moment et à l’endroit qui lui convient le mieux” résu- me Céline Demoly, la

“Développer des solutions cousues main.”

Nouvelle formule Séniors

t Sans délai d’attente , adhésion sans limite d’âge. t Garantie viagère immédiate quel que soit votre état de santé.

directrice de Pôle Emploi Mor- teau. Par ce biais, le service res- sources humaines de McDo Mor- teau a pu organiser une quin-

“nous sommes confrontés à des difficultés de recrutement liées à notre proximité avec la Suis- se. Nous sommes quasiment obli- gés de développer des solutions cousues main” poursuit la direc- trice. La participation à ce salon en ligne créé par Pôle Emploi est une première pour une entre- prise du Doubs. “Naturellement, nous encourageons d’autres entreprises à créer un stand sur ce salon en ligne” ajoute Céline Demoly. Le recours à Internet est de plus en plus fréquent dans les relations entre Pôle Emploi et les demandeurs d’emploi. Désormais, l’accueil n’est plus ouvert que le matin, les après- midi étant réservés aux rendez- vous calés à l’avance. Après cette phase de recrute- ment, cinq des sept nouveaux embauchés se sont présentés à leur travail le 3 novembre der- nier au matin. Des contrats en C.D.I. à temps partiel de 105 heures par mois, suscep- tibles d’évoluer par la suite. McDonald’s Morteau emploie

t Hospitalisation en France et en Suisse, en cas d’urgence, prise en charge à hauteur de 100% du tarif suisse DRG en complément de le SS. t Forfait optique progressif jusqu’à 630 * t Forfait prothèse dentaire jusqu’à 1845 * + Bonus fidélité t Tiers payant pharmacie t Tarif réduit pour les familles, Gratuité à partir du 3 e enfant FRONTALIERS : NOUVEAU CONTRAT COMPLÉMENTAIRE SANTÉ N PNC r FVTFT f PSNVMFT QP s TJCMF s NOUVELLE FORMULE SANTÉ ENTREPRISE Assuranc F E¯QFOEBO c F j 46*44& A 6 T 0/0.*& x Assuranc F PCT°RVFT j 46*44& 0#4Õ26&4 x 25 bis Grande Rue - ORCHAMPS-VENNES 03 81 43 52 56 t christian.jouillerot.ag@swisslife.fr à partir de 18, 95 €

*selon options

Voir offres promotionnelles en agence

au total 40 salariés. Avec des perspectives de progression pour les meilleurs éléments. Martin a commencé chez McDo au bas de l’échelle, à 16 ans, en tant qu’étudiant. Il est aujourd’hui

en Master 1 en alternance. Et après avoir évolué au sein de McDonald’s, il est aujourd’hui le directeur adjoint du restau- rant de Morteau. J.-F.H.

Les conseillères entreprises de Pôle Emploi Morteau (à gauche), les jeunes recrues de McDonald’s et la directrice du restaurant.

Horlogerie

“Oui, une nouvelle

“Swatch” est possible”

C’ est à dire : Y a-t-il un point commun entre toutes les marques horlogères dans leur manière de communiquer ? François Courvoisier : Il y a plu- sieurs spécificités selon les marques. Les plus anciennes communiquent sur le patrimoine, la tradition, l’attachement à une région. C’est le cas de Vache- ron Constantin qui a plus de 250 ans d’histoire, ou de Breguet qui fait réfé- Pour François Courvoisier, spé- cialiste du marketing horloger, il n’est pas impossible qu’à l’heure de la montre connectée, un modè- le “populaire et fun” connaisse le succès de la Swatch. nologique et les nouveaux matériaux comme le fait HYT dont les montres indiquent l’heure grâce à un fluide. Ce côté high-tech est une autre manière de communiquer. Enfin, il y a les marques sport et fashion, qui utilisent des ambassadeurs pour leur promotion comme Oméga avec James Bond, ou qui s’associent à un sport tel que la voile. Patrimoine, nouvelle technologie, ambas- sadeur et sport, sont les trois princi- paux axes de communication des rence à Dumas et Pouchkine, des auteurs qui ont cité la marque dans leurs romans. De leur côté, les nouvelles marques communiquent davantage sur l’aspect tech-

marques horlogères.

teur-clé du succès. Càd : Pensez-vous qu’une marque horlogère émergente pourrait connaître aujourd’hui le même suc- cès que Swatch ? F.C. : Oui, une nouvelle “Swatch” est possible. Nous sommes à l’année 1 des montres connectées. Il n’est pas impro- bable de voir arriver sur le marché, dans cette catégorie-là, une montre populaire et fun, qui connaîtrait le suc- cès de la Swatch. Càd : Comment perçoivent les marques traditionnelles l’arrivée de la montre connectée ? F.C. : Ce ne sont pas les fabricants de bougie qui ont inventé les ampoules ! Pour Rolex, la connectivité n’est pas une priorité. Elle fait partie de ces marques qui ont choisi leur camp consi- dérant qu’elles sont sur un marché où la montre est perçue comme une piè- ce d’art. D’autres, comme Festina, TAG- Heuer, Swatch cherchent à déterminer s’il s’agit d’un effet de mode où s’il se dessine derrière cette innovation un véritable marché, durable dans le temps. Propos recueillis par T.C.

Càd : Quel budget accordent les marques à leur communication ? F.C. : Les chiffres de communication des marques font partie des secrets les mieux gardés. Ce que l’on sait, c’est que ce sont les marques qui ont une forte notoriété et qui veulent la garder qui ont les budgets de communication les plus importants. Rolex est numé- ro 1 en communication et sponsoring, probablement devant les banques et la grande distribution. Pour prendre un autre exemple, TAG- Heuer a beaucoup misé sur la commu- nication et le sponsoring ces vingt dernières années pour devenir une marque de top of mind (notoriété de premier rang). Jean-Claude Biver a donné le chiffre de 20 % du chiffre d’affaires investi pour arriver à ce résultat. C’est évidemment plus difficile pour les marques émergentes. Elles doivent non seulement investir dans la com- munication mais également dans un réseau de distribution. Cela est très coûteux, mais c’est évidemment un fac-

“Ces marques ont choisi leur camp.”

19 èmes Journées Internationales du Marketing Horloger Le 3 décembre à La Chaux-de-Fonds www.marketinghorloger.ch Thème : “Les vies multiples d’une montre”

François Courvoisier, professeur H.E.S., doyen de l'Institut du marketing horloger, Haute école de gestion Arc, est aussi co-organisateur des Journées Internationales du Marketing Horloger.

Made with FlippingBook HTML5