Journal C'est à dire 211 - Juin 2015

V A L D E M O R T E A U

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L es Un projet de rénovation de la mairie moins coûteux La municipalité investira 260 000 euros T.T.C. dans le projet de rénovation des bureaux de l’ancienne mairie. Une somme bien inférieure à celle prévue par la précédente équipe. Les travaux démarre- ront au plus tôt à la fin de l’année. Les Fins travaux d’aménagement de l’ancienne mairie des Fins auront bien lieu.

En bref…

Villers-le-Lac La mairie de Villers organise plusieurs réunions de quartier : jeudi 25 juin à 19 heures au Pissoux devant chez François Vuillier (concerne le Pissoux, le Montot, les Taillards, Com- be du Plane, Cerneux Billard, Chez Ducreux), lundi 29 juin à 19 heures au Chauffaud devant le foyer (concerne les habitants du Chauffaud depuis le Col France) et lundi 6 juillet à 19 heures à la montagne devant salle des Genévriers (depuis rue des Mésanges, la Courpée, le Cernembert, les Majors). Transport Dans notre dossier du mois dernier, il a été omis de pré- ciser quʼoutre les Taxis Cor- neille, une autre société est à disposition des habitants de la communauté de communes du plateau du Russey : les taxis Vuillemin, situé rue De Lattre-de-Tassigny au Russey et joignables au 03 81 43 72 69 ou 06 08 88 11 52. Prochaine sortie du journal C’est à dire 31 août 2015

cher la cage de l’escalier central pour étendre leur surface. “De cette manière, le personnel (3 équivalents temps plein) va pou- voir travailler dans de bonnes conditions. Nous pourrons accueillir la police municipale que nous partageons avec Vil- lers-le-Lac. En procédant ainsi, nous serons également en confor- mité avec la loi sur l’accessibilité. Enfin, en bouchant la cage

un appartement et l’ancienne salle de musique sera donc à ter- me coupé des bureaux de la mai- rie. La commission d’élu qui planche sur le dossier n’exclut pas de créer un deuxième loge- ment à louer à la place de la sal- le de répétition qui n’est plus utilisée. Pour l’instant, l’opération en est au stade de l’avant-projet som- maire (A.P.S.). Le chantier pour-

a municipalité finalise un pro- jet plus minimaliste que celui qui avait été imaginé par l’équipe précédente. Rappelons qu’elle était prête à engager plus de 600 000 euros (T.T.C.) dans la rénovation de la mairie. Le chantier n’a pas démarré. Mais néanmoins, en vue de sa réa- lisation, les bureaux avaient été déplacés en 2013 dans un bâti- ment annexe où ils se trouvent encore aujourd’hui. “Cette fois- ci, nous sommes sur un projet à 260 000 euros T.T.C. On peut compter sur 35 000 euros de sub- ventions auxquels doivent s’ajouter 10 000 euros d’enveloppe parlementaire” annonce le maire Bruno Todes- chini. Contrairement au projet initial qui transformait deux étages, cette nouvelle mouture ne modi- fie plus qu’un niveau. L’opération à l’étude consiste à réhabiliter les anciens bureaux et à bou-

rait démarrer à la fin de l’année voire début 2016. “Ces travaux ne sont plus prioritaires” remarque Bruno Todes- chini qui doit faire face à une autre urgence.

d’escalier, nous allons améliorer la perfor- mance énergétique de la mairie” détaille l’élu. Pour ce qui est de la sal- le d’honneur qui se trou- ve au même niveau, seu-

“Ces travaux ne sont plus prioritaires.”

le sa porte d’entrée sera modi- fiée dans le cadre de sa mise aux normes et son mobilier sera changé. Enfin, le projet réserve un espace pour installer à ter- me un ascenseur. “On se garde la possibilité d’augmenter enco- re la surface de la mairie dans les greniers où sont stockées des archives.” Contrairement à aujourd’hui, le rez-de-chaussée où se trouvent

“Nous attendons beaucoup d’enfants à l’école maternelle en septembre. Or nous disposons de quatre grandes classes et d’une petite qu’il faut transformer pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions.” Tout doit être prêt pour la prochaine rentrée. Ensuite, le conseil municipal finalisera le projet de rénova- tion de l’ancienne mairie. T.C. se produira pas” remarque un agent immobilier qui précise qu’il y a toujours une demande pour des biens de caractère, maison ou appartement, qui ont moins de dix ans. Nous ne sommes pas habitués à ce genre de temps calme dans un Val de Morteau où lotisse- ments et collectifs ont poussé comme des champignons depuis 2005. Les derniers chiffres publiés par la D.R.E.AL. (direc- tion régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), confirment la tendance bais- sière du marché dans le loge- ment neuf. Entre le 1 er mai 2014 et le 30 avril 2015, 3 930 loge- ments ont été mis en chantier en Franche-Comté, soit une bais- se de 20 % sur un an (- 7 % en France). “Le recul concerne aus- si bien la construction d’appartements que celle de pavillons. Le nombre de mises en chantier recule dans tous les départements, de - 7 % dans le Territoire de Belfort à - 48 % en Haute-Saône” indique la D.R.E.AL. La baisse est de 17 % dans le Doubs.

Immobilier

Le marché est atone dans le Val de Morteau Après des années d’euphorie, le marché de l’immobilier marque le pas dans le Val de Morteau.

Bruno Todeschini devant la cage d’escalier qui sera bouchée afin d’augmenter la surface des bureaux.

D ans le Val de Morteau, l’âge d’or de l’immobilier est-il bel et bien termi- né ? En tout cas, la plupart des professionnels du secteur notent que le marché est moins dyna- mique et plus difficile à tra- vailler. “Nous avons très peu de

re économique a altéré leur confiance en l’avenir. Mais il y en a aussi qui patientent, convaincus que l’époque est pro- pice à une baisse de prix. Ils attendent, persuadés qu’ils achèteront moins cher demain. Ainsi, on voit dans le Val de Morteau des promoteurs s’interroger sur

demandes en ce moment pour des prêts immobi- liers. En revanche, on fait beaucoup de rachat de crédits” observe une banque de la place. Les acquéreurs qui bénéfi-

“Nous sommes dans le

l’opportunité de lancer des programmes. L’un d’eux qui vendait des maisons neuves sur un terrain, s’est résolu à revendre les

ventre mou.”

cient pourtant de conditions d’emprunt très avantageuses puisque les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas (- de 2 %), ne sont pas au rendez-vous. Leur comportement change. Beaucoup hésitent à s’engager, car la fragilité de la conjonctu-

parcelles nues faute d’avoir pu trouver des acquéreurs pour un projet pourtant qualitatif. “Nous sommes dans le ventre mou. Les acquéreurs attendent que les prix baissent, et les vendeurs attendent qu’ils remontent. Cha- cun espère une situation qui ne

Le nombre de mises en chantier recule de 17 % dans le Doubs.

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