Journal C'est à dire 211 - Juin 2015

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Saint-Hippolyte Le Dessoubre victime des stations d’épuration ?

É lu maire au printemps 2014 à la tête de la ville de Maîche, Régis Ligier, ban- quier quadragénaire entamait alors son tout premier mandat politique. Il a vite pris goût à la vie publique et se retrou- ve désormais président de la communauté de communes du pays de Maîche en remplacement de Christine Bouquin : “Déjà dans mon enga- gement associatif, j’aimais être au service des Le maire de Maîche a été élu par ses pairs à la tête de la communauté de communes du Plateau de Maîche en remplacement de Christine Bouquin. Maîche Régis Ligier, nouveau président de la C.C.P.M.

Le colloque sur l’assainissement collectif des effluents domestiques sur le bassin-versant du Dessoubre qui s’est tenu en début de mois à Saint-Hippolyte a attiré une centaine de personnes.

heures de débat. En effet, une fois les dysfonc- tionnements mentionnés, les conséquences de ces problèmes sur la qualité de l’eau et sur la santé humaine bordées, des exemples ont également été exposés pour que le Dessoubre et ses affluents retrouvent la santé. Des cas de réhabilitation de rivières dans l’Ain et en Moselle ont été expliqués à leur auditoire. Un résultat notam- ment obtenu grâce à des rejets de stations d’épuration lim- pides. Preuve comme voulaient le démontrer les organisateurs que des solutions existent.

É lus, pêcheurs, habitants de la vallée ont pu écou- ter divers intervenants venus expliquer leurs actions en vue d’améliorer la qualité des eaux du Dessoubre. Bruno Haettel, responsable du grou- pe “points noirs” de S.O.S. Loue et rivières comtoises a ensuite pris le relais expliquant que membres du collectif ont par- couru, visité et photographié

32 stations du bassin-versant. Ils dressent “un constat alar- mant” sur la vétusté des ins- tallations chargées de traiter les eaux usées : ici une faille obstruée par les lingettes, là un site qui rejette une eau brune et nauséabonde, plus loin un rejet des eaux pluviales qui lais- se à désirer… Un tableau bien sombre conclu toutefois par une note d’espoir aux termes de cinq

gens et œuvrer pour la collec- tivité. Ces mandats sont le pro- longement naturel de cette envie. Et puis, être novice, c’est aussi apporter un regard nouveau…” confie l’intéressé choisi par ses pairs au détriment de Franck

“Je réduis mon temps de travail à 50 %.”

En un peu plus d’un an, Régis Ligier a conquis la mairie de Maîche et la communauté de communes.

Villemain (Frambouhans) qui sera vice-prési- dent tout comme Pierre-Jean Wycart (Fournet- Blancheroche), Roland Martin (Charquemont), Anthony Mérique (Damprichard) et Constant Cuche (Maîche). Toujours en activité au sein d’une banque maî- choise, Régis Ligier va devoir s’adapter pour assumer ce nouveau mandat : “Ma direction a accepté que je réduise mon temps de travail à 50 %” explique-t-il tout en ajoutant : “Je suis également confiant car je vais pouvoir m’appuyer sur des services compétents.” Un personnel inter-

communal qui va d’ailleurs rapidement s’étoffer, la loi transférant l’instruction des permis de construire aux communautés de communes. “Nous devrons aussi nous pencher rapidement sur des dossiers comme la mutualisation des moyens humains et techniques entre intercom- munalité et communes (voulue par le législa- teur). Le dossier du service public d’assainissement non collectif (S.P.A.N.C.) quant à lui évolue bien et les premiers diagnostics sont réalisés sur le terrain.”

Le collectif S.O.S. Loue et rivières comtoises, groupe Doubs Dessoubre, est satisfait de la mobilisation.

La qualité du conseil POSE VENTE EXPO

MODÈLES ÉLIGIBLES AU

CHAPE FLUIDE

CRÉDIT D'IMPÔT SUR POÊLES ET CHEMINÉES SUIVANT LÉGISLATION EN VIGUEUR

PLANCHER CHAUFFANT BASSE CONSOMMATION