Journal C'est à Dire 88 - Avril 2004

É C O N O M I E - C O M M E R C E

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Une fleuriste s’installe rue René Payot C ela va bientôt faire un an que le bâtiment de laMai- son de la presse de Mor- Morteau Ça bouge dans le commerce… Morteau : que deviendra la Maison de la presse ? Morteau

À 24 ans, Séverine Gadawski ouvre son propre magasin de fleurs. Elle l’a appe- lé “Pom’Cannelle”, un nom aux sen- teurs originales. S on ambition était d’exercer son métier de fleuriste en indépendante. C’est cho- se faite ! À 24 ans, Séverine Gadaws- ki vient d’ouvrir son propre magasin de fleurs au 15, rue René Payot àMorteau. Il s’appelle “Pom’Cannelle.” Un nom original qui révè- le l’état d’esprit que cette jeune profession- nelle entend donner à son activité. “J’aime marier à un bouquet des fruits, des légumes ou des petits bâtons de cannelle. J’aime allier les senteurs” dit-elle. Sa créativité, elle l’a tra- vaillée tout au long de son apprentissage. Diplômée de l’école d’horticulture de Valdoie, Séverine Gadawski s’est perfectionnée aux côtés de Jean Meunier, à Morteau, meilleur ouvrier de France. Elle a passé aussi 9 mois en Allemagne, à Fribourg, un pays “où les fleuristes ont une autre façon de travailler et de composer les bouquets.” Ses 7 années d’expérience, elle compte les mettre à profit pour offrir une touche d’originalité à sa clien- tèle. “Originalité dans les produits, les embal- lages et les compositions mêmes. Chaque bou- quet aura sa particularité.” Pom’Cannelle propose aussi un choix de plantes, replants, végétaux extérieurs, et d’articles de décora- tion qui accompagnent les fleurs. Côté ser- vice, Séverine Gadawski vous invite à béné- ficier de la livraison à domicile dans un rayon de 30 km. Le paiement par carte à distan- ce vous permet de prendre une commande par téléphone sans avoir à vous déplacer. “Pom’Cannelle” répond à toutes les attentes, car “il y a une fleur pour tous les événements de la vie.” Au-delà de la clientèle de particuliers, Séve- rine Gadawski se tourne aussi vers les pro- fessionnels commerçants ou industriels, en leur proposant des décorations de vitrines à base de compositions florales. !

teau (place de la Halle) a été détruit. Le 21mai 2003 aux alen- tours de 20 h 30, la bâtisse était ravagée par un incendie d’origi- ne électrique. L’activité presse gérée par Christian Monnot et son épouse avait été relancée quelques jours plus tard, en face, dans un préfabriqué loué pour assurer la transition. Cette situa- tion a duré jusqu’au 1 er octobre, date où M. Monnot décide de prendre possession d’un autre local au 11, place de la Halle, où il fait office de dépositaire de la presse quotidienne régionale. “Nous pensions continuer l’ac- tivité dans le préfabriqué en atten- dant de pouvoir revenir dans la Maison de la presse. Mais les travaux n’ont pas pu se faire avant l’automne et les normes de sécu- rité nous obligeaient à investir pour l’hiver dans de nouveaux équipements de protection pour le préfabriqué, ce qui nous parais- sait trop cher. Nous avons donc décidé de prendre ce petit local pour continuer notre activité de dépositaire” explique Christian Monnot. À l’heure actuelle, il semble que cette situation devrait perdurer. Malgré tout, les propriétaires du bâtiment, Henri et Éliane Fleu- ry, ont commencé les travaux de rénovation. “Nous avons déjà changé les fenêtres, refait la maçonnerie, les chapes. Nous avons commencé par les appar- tements du haut, pour termi- ner par le local commercial” L e salon Creitz coiffure a changé de main. Situé 44, Grande rue à Morteau, il devient SalonAurélie, du pré- nomde sa nouvelle géranteAuré- lie Mamet. À 22 ans, elle reprend l’activité de Thierry Creitz après avoir travaillé à ses côtés pen- dant un an. Désormais seule à la tête de ce salon, cette jeune professionnelle qui a 5 ans d’ex- périence, l’imprègne de sa propre personnalité. Première nou- veauté, Salon Aurélie est mix- te. Titulaire d’un brevet de sty- liste-visagiste, Aurélie Mamet vous propose une coupe de che- veux adaptée à vos envies et votre style. “Je peux conseiller la personne et lui proposer une coupe en fonction de la texture de son cheveu par exemple et la forme de son visage.”

indique Éliane Fleury. Chaque jour, dès 4 h 45 le matin, ChristianMonnot reçoit les jour- naux qu’il diffuse auprès des buralistes mortuaciens et du Val (hormis Villers-le-Lac) et assu- re la vente du quotidien régio- nal à ses clients entre 7 h 15 et 11 h 15 le matin. Cette “activi- té à part entière” donne satis- faction au couple Monnot qui recherche un petit local de plain- pied, mieux adapté à l’accueil de la clientèle. Quant à savoir ce que devien- dront les vastes locaux de laMai- son de la presse, le propriétai- re des lieux assure vouloir “tou- jours en faire un local commer- cial. Si M. Monnot ne souhaite pas reprendre, l’activité change- ra peut-être. Mais de toute façon, ça restera un local commercial. Nous espérons que les travaux de rénovation seront terminés pour la fin de l’année” termine M me Fleury. ! Christian Monnot continuera son activité de dépositaire de la presse quotidienne régionale.

Renseignements : magasin ouvert du mardi au dimanche Tél. : 03 81 67 28 05

Morteau Salon Aurélie vous coiffe à votre envie

Séverine Gadawski : “Chaque bouquet aura sa particularité.”

Le Russey

Une caverne d’Ali-Baba

Salon Aurélie, c’est aussi toute une gamme de couleurs, “clas- siques comme excentriques.” Mais une des spécialités de ce salon est le chignon modelé différem- ment “s’il s’agit d’une soirée cock- tail, d’un mariage, d’une fête, ou une occasion particulière.” Là encore, tout est possible. Auré- lie Mamet sculpte vos cheveux dans un style classique ou plus décalé. Que vous soyez fille ou garçon, c’est à vous de choisir. Pour les étudiants, SalonAuré- lie met en place des tarifs pré- férentiels. ! Renseignements : SalonAurélie 44 Grande Rue à Morteau Tél. : 03 81 67 44 46 Tarif spécial étudiant

D rôle d’idée que d’asso- cier un atelier de pote- rie avec un commerce d’artisanat d’art et de produits régionaux. À y regarder de plus près, c’est peut-être cette union inhabituelle qui confère son attrait au “Grenier de Max et Jade”. Comme le nom de ce commerce aux prénoms enfan- tins le laisse supposer, une maman est aux commandes. Originaire du Russey, Stépha- nie Paumier dirige la boutique. Comme tout potier qui se res- pecte, elle a d’abord commen- faire de l’artisanat même si j’ai toujours été plus à mon aise dans le bricolage que dans les tâches administratives.” Tout en poursuivant une destinée qui devait la conduire à reprendre l’entreprise paren- tale spécialisée dans la micro- technique, Stéphanie exerce ses talents dans la fabrication de petits cadeaux. “Cette activité a pris beaucoup importance. En 2001, j’ai créé la micro-entre- prise Max et Jade.” S’ensuit la période des déplacements incessants pour exposer ses articles d’un salon artisanal à l’autre en passant par les mar- chés de Noël. “Au départ, je tra- cé par suivre des études dans le com- merce et la distri- bution. “Au départ, je ne me destinais absolument pas à

vaillais uniquement du plâtre synthétique.” En vacances dans une station alpine, Stéphanie suit par curiosité un stage de poterie. “Je me suis tout de sui- te senti à l’aise.” Elle maîtrise son sujet en moins d’une semai- ne. Séduite, elle abandonne le plâtre pour la terre vernis- sée. Dans son atelier installé au lieu-dit les Fournots (com- mune du Russey), elle diversi- fie sa production en fabriquant des articles utilitaires et déco- ratifs. Lasse de devoir toujours se déplacer, elle commence à au centre du village.” Vaste de 80 m 2 , “Le grenier de Max et Jade” a ouvert ses portes le 1 er avril. Stéphanie estime qu’il n’est pas si mal situé au centre du Russey, le long d’un axe assez fréquenté et pas très loin de Maîche et du Val de Mor- teau. Dans l’espace “commer- cial” du magasin, elle propose ses créations et d’autres articles artisanaux en bois, verre, cuir, soie, raku, marqueterie, vitraux, peinture paysanne, émaux, bijoux. “J’ai également des pro- duits régionaux : caramel, bis- cuit, alcool, vin du Jura, miel.” Cette enseigne est ouverte du mardi au dimanche matin. ! réfléchir à l’idée d’ouvrir une bou- tique. “J’étais un peu trop isolée aux Fournots. J’ai trou- vé ce local inoccupé

Stéphanie estime qu’elle n’est pas si mal située au Russey.

Ici, la poterie côtoie d’autres artisanats d’art et spécialités gustatives régionales.

Une des spécialités d’Aurélie Mamet : le chignon.

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