Journal C'est à Dire 248 - Novembre 2018

V A L D E M O R T E A U

La robe de Miss Franche-Comté, du Made in Morteau Morteau C’est le créateur mortuacien Cyril Varrault qui a conçu le modèle pour le moins original que portera Lauralyne Demesmay le 15 décembre à Lille au concours de Miss France. On lève une partie du voile…

P our le fleuriste et créa- teur mortuacien Cyril Varrault, c’est la der- nière ligne droite d’un marathon qui l’aura littérale- ment épuisé : concevoir et fabri- quer la robe que portera la gra- cieuse Lauralyne Demesmay au soir du 15 décembre sur la scè- ne du Zénith de Lille. La com- mande tenait en quelques mots : que ce “costume” reflète l’iden- tité de la région. “On m’a deman- dé de faire quelque chose d’ori- ginal” ajoute Cyril Varrault. Le résultat l’est pour le moins… Il

ne faudra en effet pas s’attendre à une robe de gala ou de prin- cesse classique. Lauralyne Demesmay risque de détonner à côté de certaines de ses concur- rentes. Imaginez une armature en alu- minium supportant un balan- cier d’horloge comtoise, quelques lames de bois servant à fabri- quer les boîtes de mont d’or, un délicat bustier et quelques coque- licots pour apporter un peu de couleurs. “Ce n’est pas une robe, c’est un peu une armure. Lau- ralyne passera peut-être pour

une extraterrestre aux yeux de certains, mais c’est le pari que nous avons fait et que nous espé- rons gagnant” indique Cyril Var- rault qui a apporté lui-même sa création à Lille et qui surveillera de près notre protégée franc- comtoise depuis son siège V.I.P. du Zénith le soir de la cérémo- nie. Avec cette création, lui qui avait organisé Miss Doubs en 2010 et fait venir Miss France Chloé Mortaud, à Morteau, signe là son grand retour dans l’univers des Miss.

Cyril Varrault apporte les dernières retouches à sa création qui ne sera dévoilée que le 15 décembre au soir de l’élection de Miss France. Petit avant-goût…

À l’issue du concours Miss Fran- ce, le costume de Miss Franche- Comté (et peut-être France !) reviendra à Morteau où il sera exposé pendant un certain temps

tegrue pour les sangles” ajoute le créateur qui, depuis la semai- ne dernière, trépigne d’impa- tience jusqu’au jour J où le regard de millions de téléspec-

final. “Elle a vraiment toutes ses chances. Et comme c’est la 50 ème Miss Franche-Comté, la 20 ème robe que je crée et mon 40 ème anniversaire cette année, tous les ingrédients sont réunis pour réus- sir !” sourit le créateur mor- tuacien. Mais quel que soit le résultat, il aura réussi son pari en met- tant sous le feu des projecteurs ses créations, et son Haut- Doubs. n J.-F.H.

au musée de l’horlo- gerie. “Et l’an pro- chain, il sera égale- ment montré porté à Horlo’Troc car j’ai reçu un beau soutien de

tateurs se posera sur sa dernière création. Pour le moment, Miss Franche-Comté comp- te parmi les favorites du scrutin. Aucune rai-

Le costume sera exposé au musée de l’horlogerie.

Le fleuriste- créateur mortuacien s’était déjà distingué avec d’autres réalisations.

son de s’emballer pour autant. On a déjà d’autres favorites ne pas se qualifier pour le sprint

Norbert Oudot pour l’aspect hor- loger, ainsi que du sanglier Patrick Salvi de Vaux-et-Chan-

La Fraternité ne répète plus “en boîte de nuit” Villers-le-Lac Grâce à 1 000 heures de travail bénévole, les musiciens ont réduit les problèmes acoustiques de leur salle de répétition en ouvrant le grenier. La commune a fourni le matériel.

L a partition a été suivie à la lettre. Sans aucune fausse note. Quand le comité directeur de la Fraternité lance l’idée d’en- gager les travaux d’isolation acous- tique de sa salle de répétition, située dans les ex-locaux de l’usine Parrenin à Villers-le-Lac, beaucoup de musi- ciens s’interrogent. “C’était effective- ment un challenge que nous avons lan- cé en mars. Nous l’avons réussi, tous ensemble. Cela prouve que nous savons faire autre chose que de la musique” présente Thierry Munier, vice-prési-

Concert le 25 novembre à la salle des fêtes # *)$ ,- )% , ',- - -+* '*(,')#( -* ,$-+*-$ %'*+,- *- *&! (% ',++, -*$$% * ) ,&-" )-&%+#&! (,-,(-" ),- #%+%)#&(, -"%)),'*- ) $%)$,'(- -+*-&*++,-",- (,&-",- #++,'&! +,! *$ - ,)(' ,-,&(-+# ', - n

Thierry Munier présente

les travaux acoustiques menés dans la salle de répétition.

320 à 500 m 2 : “Le résultat est fan- tastique au niveau du bruit. C’est beau- coup plus sonore et lorsque les enfants de l’éveil musical se retrouvent ici, c’est moins bruyant alors qu’ils sont plus nombreux” commente le musicien.

dent de la Fraternité et chef de chan- tier. Le constat était connu : il fallait réduire le “bruit” dommageable pour les tympans des 50 musiciens : “Avant de lancer les travaux, la mairie a enga-

flûtistes, parents d’élèves, ils ont don- né de leur temps pour débarrasser, couper, poser des plaques acoustiques et un escalier tournant. De l’isolation supplémentaire a été posée : elle rédui- ra la facture de chauffage. Du gagnant- gagnant pour la commune. La partie électricité a été réalisée par les employés communaux. Ce travail d’équipe sera présenté samedi 24 novembre lors d’une inaugura- tion officielle par la troupe de Pascal Vuillemin, le chef. n E.Ch.

gé un acousticien. Son résul- tat fut sans appel : lorsque nous jouions “forte”, les 100 décibels étaient largement dépassés, soit le bruit d’une

“Un beau challenge que nous avons réussi.”

Pour en arriver là, 1 000 heures de travail (bénévoles) ont été néces-

boîte de nuit” indique le vice-président. Les travaux qui ont débuté en mars, achevés en septembre, ont permis l’agrandissement de l’espace passé de

saires. La mairie a fourni le maté- riel pour cette salle qui lui appartient (pour 15 000 euros). La troupe s’est chargée du reste ! Trompettistes, alto,

Les musiciens, des plus jeunes aux plus anciens, ont apporté leur pierre à l’édifice.

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