Journal C'est à Dire 199 - Mai 2014

V A L D E M O R T E A U

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Pollution

Le syndicat mixte des milieux aquatiques : une coquille vide ?

Buffet, Wok et Grillade à Volonté 03 81 67 19 80

À quoipeutbienservirlesyn- dicatmixtepourlagestion desmilieuxaquatiquescréé l’andernier et présidé par ChristianBouday,conseillergénéralde Pontarlier?Onse ledemandeencore. Les récents cas demortalité piscicole constatés sur lapartie aval duDoubs (le dernier cas,c’est en aval du bar- rageduRefrainleweek-enddu20avril) montrentencorel’impuissancedes col- lectivités. “Ces cas de mortalité posent une nouvelle fois la ques- tion de la gestion raisonnée des débits sur l’ensemble du Doubs par ses divers utilisateurs” com- mente Claude Jeannerot, prési- dent du Conseil général du Doubs, en réaction à ces dizaines de poissons morts. Les produc- teurs d’électricité ont décidé de fermer partiellement les vannes du barrage d’Oye-et-Pallet pour conserver de la réserve dans le lac Saint-Point pour assurer un débit d’étiage suffisant dans le Doubs à l’aval. “Faut-il une telle décision sur le Refrain ?” se demande Claude Jeannerot dans un récent communiqué. “La mise en place d’un syndicat unique allant des sources du Doubs jusqu’àVillers-le-Lac que j’appelle de mes vœux est plus que jamais un élément essentiel. Nous devons le mettre en place dans les délais

les plus brefs” ajoute le président du Département. Ce syndicat, il existe. Mais faute d’accord entre tous les territoires de la source du Doubs aux bassins du Doubs franco-suisse, son action reste à l’état larvaire. Du côté de la communauté de communes du Val de Morteau (C.C.V.M.), on continue à nier l’intérêt d’adhérer à un tel syndicat qu’on aurait tendance à considérer comme un nouvel objet technocratique aux pouvoirs plus que limités. Son président Jean-Marie Binétruy justifie la position des élus com- munautaires mortuaciens : “À l’époque de la création d’un Syn- dicat Mixte des Milieux Aqua- tiques, ce projet apparaissait comme un “recyclage” des per- sonnels du Syndicat du Drugeon” commence-t-il.

Ouvert 7j/7 12h00-14h00 & 19h00-22h30 13 rue de la Louhière 25500 MORTEAU

Avec les nouveaux constats de mortalité piscicole dans la partie aval du Doubs, le président du Conseil géné- ral du Doubs réitère son appel à toutes les communautés de communes concernées d’adhérer au syndicat des milieux aquatiques. Nouvelle fin de non-recevoir du sec- teur de Morteau.

Le Midi (du lundi au vendredi) Le Soir (du lundi au jeudi) 16,90€ Le Week-end, les jours fériés et le vendredi soir 17,90€ Buffet à emporter à partir de 6,00€ 11,90€

du secteur de Morteau à refus- er d’intégrer ce syndicat : “Une des grandes problématiques du Syndicat est liée au lac Saint- Point et à son barrage qui con- cerne moins notre secteur, hydrologiquement davantage tourné vers la Suisse. La deux- ième raison est liée au coût de fonctionnement de la structure. Si la C.C.V.M. adhère à ce Syn- dicat, il lui en coûtera entre 22 000 et 28 000 euros chaque année. La troisième raison est liée

La création d’un syndicat sup- plémentaire n’a pas convaincu les élus de la C.C.V.M. de son effi- cacité. Au moment où l’on cherche à simplifier le mille-feuille admin- istratif, faut-il recréer de nou- velles structures ?” se demande M. Binétruy. “En ce qui concerne la mortal- ité piscicole, s’il suffisait de créer un Syndicat pour résoudre le problème et se donner bonne con- science, ce serait bien, mais la gravité du problème et sa général- isation (Doubs, Loue, Dessoubre…) imposent un travail concerté a minima au niveau départemen- tal qui serait peut-être une bonne échelle pour un Syndicat des Milieux Aquatiques” termine le président de la C.C.V.M. Le message est lancé au prési- dent Jeannerot qui réitère pour- tant son souhait de conduire de nouvelles concertations avec les élus concernés en vue de l’adhésion de nouvelles commu- nautés de communes à ce syn- dicat qui a bien du mal à démar- rer ses premières actions con- crètes. J.-F.H.

L’élaboration des statuts de ce syndicat a été très laborieuse puisque, prévu à l’origine avec six com- munautés de com- munes, il n’a été créé

à ce que le président du Conseil général, dans un courrier adressé au président de la C.C.V.M. en décembre 2012, appelle la “dispersion

“Sans parler des autres

administrations ou institutions.”

officiellement qu’en 2013 avec quatre communautés de com- munes, la communauté de com- munes des Hauts du Doubs n’ayant pu modifier ses statuts du fait du refus des communes, la communauté de communes du Val de Morteau ayant délibéré négativement le 5 novembre 2008. Plusieurs raisons ont poussé Jean-Marie Binétruy et les élus

d’énergie” évoquant les différentes instances traitant de près ou de loin la thématique de l’eau et des milieux aquatiques, “parfois de manière redondante” (sic) : com- mission locale de l’eau, comités syndicaux, comités de rivière, comité Natura 2000… sans par- ler des autres administrations ou institutions : D.D.T. (police de l’eau), Agence de bassin, O.N.E.M.A…

Le syndicat mixte des milieux aquatiques est censé travailler de la source du Doubs au Saut du Doubs.

À DÉCOUVRIR À LA FOIRE COMTOISE de Besançon du 24 mai au 1 er juin

Myotte-Duquet invente les modules

PUBLI-INFORMATION Le constructeur de maisons à ossature bois installé à Fournets-Luisans lance un nouveau concept à l’occasion de la Foire comtoise de Besançon : les modules “Nest”, des annexes à poser à côté de l’habitation principale.

“N est”, en anglais, c’est le “nid”. Après plusieurs mois de réflexion et de développement, l’entreprise de construction bois Myotte-Duquet lance à l’occasion de la Foire comtoise de Besançon (du 24 mai au 1 er juin) ce nouveau con- cept : des petites annexes à poser à côté de l’habitation existante, tels des

petits nids qui peuvent abriter tour à tour une chambre d’amis ou un bureau, ou devenir un espace de tra- vail (mini-atelier par exemple) ou encore un espace à vocation loisirs (un sauna ou une petite salle de sport). “Quatre dimensions différentes sont possibles pour ces modules trans- portables, entièrement fabriqués dans nos ateliers. Le principe de ce nouveau

concept est de proposer une extension à l’habitation principale sans les incon- vénients et le coût d’une vraie exten- sion” explique Grégory Myotte-Duquet, co-gérant de l’entreprise basée à Four- nets-Luisans. Plusieurs tailles sont donc possibles, du plus petit mod- ule de 2,40 X 3,70 m au plus grand de 3,40 X 5,70 m. La toiture des ces “petits nids” est plate, elle est en ossa-

Les modules “Nest” sont personnalisables à l’infini.

ture bois, comme le sol. L’isolation est en fibre de bois. Le plancher peut être chauffant. “Toutes les options sont possibles à partir du module de base ajoute Grégory Myotte-Duquet. Pour le chauffage, on peut même adapter

Myotte-Duquet présentera à la Foire Comtoise est doté d’un sauna et d’un espace douche, de l’électricité avec éclairage led, d’un plancher chauf- fant, de la sonorisation, d’un revête- ment intérieur haut de gamme en

panneaux autrichiens et parquet chêne, d’une ter- rasse composite équipée d’une pergola bioclimatique, d’un bardage red cedar… “C’est la meilleure config- uration qu’on puisse faire”. Ces petits “nids” Made in

un poêle à granulés. C’est très sympa dans un module bureau ou sauna. En fait, ces modules s’adaptent à l’esprit que souhaite le client et à son environnement. On fait ce qu’on veut.” Les prix sont eux aussi, à

“Quatre dimensions différentes sont possibles.”

la carte selon les options retenues. De 13 500 euros T.T.C. pour le plus petit, le tarif peut aller jusqu’à près de 80 000 euros. Celui que l’entreprise

Haut-Doubs sont de vrais produits de terroir. Pensés, conçus et fabriqués localement, avec du bois estampillé “sapin du Jura”.

Un complément idéal qui évite de se lancer dans de lourds travaux d’extension.

Tél. : 03 81 43 56 51 Fax : 03 81 43 61 78 www.myotteduquet.com

10, route du Luisans - 25390 FOURNETS-LUISANS

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