Journal C'est à Dire 194 - Décembre 2013

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Votre maire est-il dépensier ? L’association “Contribuables associés” a noté sur 20 chaque maire de France en fonction de l’évolution des dépenses communales. Les résultats de l’enquête sont intéressants mais soumis à caution. Argent public

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“V otre maire est-il dépensier ?” La question est posée par Contri- buables associés qui y répond sur son site Internet. L’association a attribué une note sur 20 à chaque commune de France qui sanctionne l’évolution de ses dépenses de 2008 à 2012. “Cette note est établie sur la base d’éléments fournis par Bercy” précise d’emblée le siège pari- sien de l’association qui garan- tit ainsi la crédibilité de son tra- vail.

En quelques clics, les admi- nistrés peuvent apprécier la ges- tion de leur maire sortant. Autant dire qu’à cinq mois des municipales, le sujet est sen- sible. Il risque de titiller un peu plus l’exaspération des Fran- çais gagnés par le ras-le-bol fis- cal et qui n’acceptent plus d’être les vaches à lait d’un système dans lequel la dépense publique n’est pas suffisamment contrô- lée. L’État comme les collecti- vités sont dans une logique dépensière que la Cour des comptes a d’ailleurs dénoncé

dans son dernier rapport consa- cré aux dépenses locales. Elle épingle les communes et les com- munautés de communes, poin- tant du doigt, entre autres, les dépenses de personnel qui repré- sentent 50 % d’entre elles. La Cour des comptes préconise un certain nombre de pistes pour faire des économies comme la mutualisation du personnel entre les communes et les com- munautés de communes. D’autres voix s’élèvent, comme celle du parlementaire socia- liste René Dosière, pour deman-

Plan et règlementation à consulter à l’agence

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der que l’État et les collectivi- tés se mettent enfin au régime. Dans ce contexte de tensions, l’association Contribuables asso-

ciés joue les poils à gratter en notant les maires sur leurs dépenses. Ceux qui écopent d’un 0/20 n’apprécieront pas d’être jugés ainsi. À l’inverse, les élus qui obtiennent un 18/20 pour- ront se targuer d’être de bons gestionnaires. Or, dans les deux cas, que la note soit bonne ou mauvaise, elle est insuffisan- te pour résumer le travail d’une municipalité pendant un man- dat. Là est la limite immédia- te du travail de l’association qui résume l’action d’une équipe à un chiffre sans plus de com-

quoi un élu n’investit pas. Est- ce par frilosité, par manque d’idée ou parce que ce n’est pas nécessaire ? Ou alors a-t-il héri- té de ses prédécesseurs d’une situation financière communa- le telle que la rigueur s’impose à lui ? Contribuables associés n’apporte pas de réponses à ces questions. L’association estime qu’elle n’en a d’ailleurs pas la vocation. “La note dit juste si le maire dépense ou pas. Plus il dépense et plus ça coûte au contribuable. Notre but, avec cet outil simple est d’amener les

mentaires. Dans cette enquête, un maire est un cancre dès lors qu’il inves- tit sans que l’on sache si ses choix sont utiles pour la collectivité, comme les équipements publics nécessaires au dévelop- pement de sa commune

maires à s’expliquer sur leurs choix, de les conduire à rendre des comptes à leurs admi- nistrés avant les élec- tions. Notre rôle est de veiller à ce que l’argent public soit bien employé” indiquent les

“La note dit juste si le maire

dépense ou pas.”

(crèches, écoles…). Il peut éga- lement investir pour combler le retard pris par son prédéces- seur. En effet, on pourra tou- jours discuter de l’opportunité de la dépense qui sera plus cri- tiquable s’il s’agit de recons- truire la mairie plutôt qu’une salle de classe. À l’inverse, dans le tableau, un maire économe est forcément un bon élève, ce qui n’est pas toujours vrai dans les faits. Là encore, la note est soumise à caution car elle ne dit pas pour-

représentants de l’association qui invitent donc les adminis- trés qui consulteront le site Internet à demander des expli- cations à leur maire en fonction de la note qu’il a obtenu. Pru- dence encore dans l’utilisation de ces chiffres car ce n’est par- ce qu’une commune dépense que sa situation financière est for- cément dégradée ! Malgré toutes les réserves, cette note pourrait bien influencer le vote des contri- buables. T.C.

Suite à de nombreux commentaires d’élus, le site de Contribuables associés a été provisoirement suspendu pour préciser un certain nombre d’éléments.

Renseignements : www.contribuables.org

Villers-le-Lac

Jean- Michel Houser et Olivier Bouillard forment le groupe “Duhome”.

Olivier et Jean-Michel forment un beau “Duhome” Tous deux musiciens, Jean-Michel Houser, de Villers-le- Lac et Olivier Bouillard, de Charmoille, ont créé un duo. Leur créneau : l’animation de soirées. Leur style : réper- toire français et chansons à textes.

Q uand on a étémusicien, le démon de lamusique ne vous quitte jamais. C’est une fois arrivé en retrai- te que la passion de jeunesse a resurgi pour Jean-Michel Houser. Lui qui avait écumé tous les bals du Doubs et de Haute- Saône dans sa jeunesse n’a pas hésité longtemps à reprendre la guitare quand Olivier Bouillard l’a contacté il y a quelques mois.

“Il m’a sollicité pour dire qu’il voulait monter une petite for- mation, j’ai suivi tout de suite”

commente M. Hou- ser. Depuis, une fois par semaine, il se déplace à Charmoille au domicile d’Olivier

“Les chansons à textes, humoristiques…”

nisateurs ou dans les salles des fêtes. “Nous ne faisons pas les soupers dansants précise d’emblée Jean-Michel Houser. Nous animons les repas de famil- le, les anniversaires, les soirées festives… Notre répertoire, ce sont les chansons à textes, humo-

tout le monde sait fredonner par cœur. Pendant leurs animations, les deux musiciens n’hésitent pas à faire participer les convives. Le groupe Duhome se déplace partout, à la deman- de, et même au-delà des fron- tières régionales s’il le faut. Pour

ceux qui souhaitent avoir un petit aperçu de leurs prestations, Olivier et Jean-Michel se pro- duisent au golf des Étraches le 10 janvier prochain. Contact : 06 88 18 55 97 ou 06 71 20 19 40

ristiques, politiques, la chanson française et nous faisons beau- coup de créations, parfois espiègles ou grivoises” dit-il. Leur répertoire, c’est Joe Dassin, Georges Brassens, Charles Azna- vour, Piaf, Moustaki, Mitchell… Que des grands classiques que

pour les répétitions. Ensemble, les deux compères ont donc créé “Duhome”, une formation qui comme son nom le laisse entendre, est un duo qui se déplace au domicile des orga-

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