Journal C'est à Dire 192 - Octobre 2013
Publi-information J ura Supérieur,
le réflexe qualité et proximité Qu’ils soient professionnels, particuliers ou collectivités locales, les clients du réseau Jura Supérieur sont tous sensibles à la nécessité de privilégier une filière courte, garante de qualité et d’une traçabilité plus aisée.
L es circuits courts sont à la mode dans le domaine de l’alimentation, mais pas seu- lement. La filière bois a bien compris que c’est en rassurant le consommateur sur la provenance et la qualité de ce qu’il achè- te qu’il gagnera sa confiance. Le réseau Jura Supérieur ne s’y est pas trompé en faisant de ces notions un axe majeur de sa politique com- merciale. De plus en plus sensibles à cet argument de la proximité, ils sont aujourd’hui nombreux à s’intéresser à cette filière courte en s’adressant à des scieries de proximité. C’est le cas des par- ticuliers, de plus en plus soucieux de connaître l’origine du bois qui sera utilisé pour leur futu- re habitation, mais aussi des entreprises de L e label Jura Supérieur est un atout de plus. construction et maintenant des collectivités locales dont certaines mettent un point d’honneur à mettre en avant cet argument dans leurs projets d’investissement. Dans le Haut-Jura, le syndicat mixte du can- ton de Morez inaugure cet automne une pla- teforme bois-énergie, exemple parfait d’une collaboration intelligente entre tous les maillons de la filière bois. C’est la scierie Grandpierre basée à Châtel-de-Joux et membre du réseau Jura Supérieur que la collectivité publique a choisi pour la fourniture du bois, à la suite d’un scrupuleux appel d’offres auquel le scieur a mis un point d’honneur à répondre. “C’est un lourd processus administratif que de répondre à un telappeld’offres mais ça en vaut vrai- ment la peine. Nous avons fait valoir dans cet appeld’offres notre savoir-faire et la démarche que nous avions entreprise avec l’élaboration
d’un certificat d’origine. C’est certainement cet- te question de traçabilité qui a fait la diffé- rence” indique Gilles Grandpierre, le dirigeant de cette scierie qui emploie une vingtaine de salariés. La plateforme de stockage a été réa- lisée en collaboration avec la société La Pes- sière. Elle est désormais terminée et accueille les plaquettes de bois qui, après une centai- ne de jours de séchage, viendront alimenter les chaufferies bois des communes apparte- nant au syndicat mixte. Cette plateforme de stockage de bois déchiqueté est capable de répondre aux besoins des communes parte- naires, évalués à 1 600 tonnes par an au total pour alimenter leurs chaudières. Ce premier exemple réussi donne un argument de poids à la scierie Grandpierre et à ses par- tenaires pour répondre à d’autres appels d’offres et renforcer encore la notorié- té du bois jurassien. “ Nous avons répon- du récemment à un autre appeld’offres pour une crèche à Saint-Laurent-en- Grandvaux. Ce genre de projets est une très bel- le vitrine pour nous les scieurs du réseau Jura Supérieur” ajoute Gilles Grandpierre. Le label Jura Supérieur permet également de sensibiliser les constructeurs eux-mêmes et c’est d’autant plus vrai quand ces derniers jouent eux aussi à fond la carte de la proxi- mité. Dans la commune de La Longeville, dans le Haut-Doubs, la société Mougin-Croff a jus- tement fait de ces notions-là un gage de cré- dibilité et de notoriété. “Nous construisons des maisons à ossature bois en poteaux-poutres à la manière des fermes traditionnelles. C’est pour cette raison que nous travaillons essentielle- ment dans un rayon d’une trentaine de kilo- mètres autour de chez nous et uniquement avec de l’épicéa 100 % local. On n’a jamais acheté ailleurs que dans le secteur” explique Steve Mougin, un des responsables de cette entre-
La plateforme de stockage des plaquettes bois est bâtie sur la commune de La Mouille. La société Mougin-Croff de La Longeville est spécialisée dans les constructions traditionnelles en bois.
Également membre du réseau Jura Supérieur, la scierie Renaud (une dizaine de salariés) a pu lui fournir l’ensemble du bois massif dont il avait besoin pour les murs et la charpente de sa future maison. Du bois d’altitude en pro- venance des massifs forestiers proches de Mouthe. “La scierie Renaud a une approche artisanale, sans intermédiaire, c’est exactement ce que je cherchais” commente Pascal Bonnot qui se donne encore une année pour termi- ner son projet de construction qu’il aura mené de A à Z. Dans sa démarche, lui aussi a mis un point d’honneur à jouer la carte de la proxi- mité. Le label Jura Supérieur est un atout de plus qui donne aux investisseurs, qu’ils soient particuliers, constructeurs ou collecti- vités publiques, une raison de plus d’avoir confiance en leurs fournisseurs.
prise familiale qui fait autant de constructions neuves que de rénovations de vieilles fermes. Pour l’approvisionnement en matière pre- mière, l’entreprise Mougin-Croff suit scrupu- leusement son raisonnement et se tourne, autant que faire se peut, vers les scieries les plus proches et notamment la scierie Grégoire à Gil- ley, à quelques kilomètres de là, membre du réseau Jura Supérieur. Auprès de cette der- nière, l’entreprise de La Longeville s’approvisionne en lambris. “C’est une solution de facilité car on ne perd pas de temps sur les routes avec nos camions et surtout une solu- tion de qualité. On a du bon bois ici, ce serait dommage d’aller le chercher ailleurs ! Nos clients sont de plus en plus nombreux à appré- cier cet argument” poursuit Steve Mougin. Pour les particuliers justement, le temps est révo- lu où ils se moquaient bien de savoir d’où pro- venait la matière première qui servira à fabri- quer leur maison. De plus en plus sensibilisés à l’origine contrôlée de leurs matériaux, ils en font eux aussi un argument dans leurs choix. Pascal Bonnot réside dans le secteur Mouthe. C’est sur la commune de Remoray-Boujeons qu’il est actuellement en train de réaliser, de ses propres mains, sa future maison. Un tra- vail de titan qui occupe tout son temps libre depuis trois ans. “Par principe, je souhaitais utiliser des matériaux locaux. Et ici, c’est le bois. Quand j’étais en Guadeloupe, j’utilisais le Courbaril, si j’étais en Indonésie, j’utiliserais le bambou. Ici, c’est donc le résineux” illustre M. Bonnot. C’est auprès de la scierie Renaud aux Pontets que Pascal Bonnot a trouvé l’interlocuteur de proximité qu’il recherchait.
La société Mougin-Croff
n’utilise que du bois local pour toutes ses réalisations.
À Remoray- Boujeons, Pascal Bonnot a
conçu sa maison et la construit de ses propres mains avec du bois 100 % Jura Supérieur. Pascal Bonnot s’est donné encore un an pour terminer sa maison qu’il fait pendant son temps libre.
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