Journal C'est à Dire 190 - Septembre 2013

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Maîche Pas d’ophtalmo à l’horizon Les rapports nationaux sont formels : un ophtal- mologiste sur deux n’est pas remplacé et la situa- tion est d’autant plus alarmante à la campagne, dans ce qu’il est convenu d’appeler les déserts médicaux. Exemple sur le plateau de Maîche, zone orpheline de son dernier ophtalmo.

“L e docteur Des- champs est parti depuis deux ans ” explique Olivier Mainier, opticien qui a peu d’espoir de voir un nouveau spé- cialiste venir combler ce manque. “Il faut dire que c’était une chan- ce d’avoir eu ce professionnel sur place jusqu’alors. Aujourd’hui, j’ai peu d’espoir de voir arriver amoureux du secteur.” Vision pes- simiste ? Réaliste plutôt pour ce commerçant qui au fil des ans voit lui aussi son propre métier évoluer. Une remise en question indispensable pour ne pas lais- ser les patients sans solution. Pour l’instant, Olivier Mainier ne sent pas de répercussion notoi- re sur sa propre activité même s’il juge inévitable que quelques quelqu’un d’autre… à part peut-être un jeune du coin qui voudrait continuer à y vivre ou quelqu’un qui tomberait

patients qui vont consulter dans une autre ville y fassent aussi leur achat de lunettes. Là n’est pas l’essentiel dans sa réflexion : “Le plus grave, c’est la question de santé publique, le manque de prise en charge de patients qui ont de plus en plus de besoins en la matière compte tenu du vieillis- sement de la population” consta- te-t-il. “Les cas de cataracte, glau- aussi sans compter sur les délais à rallonges pour obtenir un rendez-vous. Plusieurs mois voire près d’un an. Et encore, si le praticien ne décide pas comme d’autres professionnels de santé de ne recevoir que celles et ceux qui sont déjà patients chez lui. Alors comme d’autres de ses col- lègues, l’opticien maîchois s’est comes ou D.M.L.A. sont plus fréquents aujourd’hui et faute d’un ophtalmo à proximité, certains ne consultent pas.” Et c’est

adapté et a anticipé en suivant une formation complémentaire. Compte tenu de ses connais- sances acquises, la loi l’autorise donc sur présentation d’une ordonnance médicale de moins de trois ans à effectuer un contrô- le de vue et si besoin à pres- crire lui-même de nouvelles lunettes. “C’est un phénomène qui ne fait que s’amplifier et ce n’est pas fini” admet-il avant de conclure sur l’avenir de sa pro- fession au vu de la pénurie d’ophtalmos : “Notre rôle est plus que jamais d’être un lien entre le praticien et le client, d’apporter un véritable accompagnement, un service encore meilleur.” D.A.

Olivier Mainier a vu son rôle d’opticien évoluer au fil des années.

Les P.V. sur le pare-brise, c’est fini ! Non pas que le printemps soit trop éloigné pour voir éclore des papillons sur les véhicules… au contraire, la dématérialisation des documents administra- tifs passe aussi par celle des procès-verbaux. L’informatisation est en marche avec ses nombreux avantages dont un appréciable gain de temps. Maîche

L’opticien à la rescousse.

C omme dans toutes les villes, à Maîche, le sta- tionnement pose problè- me. Pas forcément à cause d’un manque de places, mais plu- tôt de discipline. Alors, il faut parfois verbaliser. Et ici désor- mais, la mairie a décidé

de 500 euros par appareil, accor- dée par l’État. Ce qui réduit le coût total du nouveau dis- positif à un peu plus de 1 500 euros. La décision a donc été prise d’équiper les deux policiers municipaux avec chacun un ter-

cile du contrevenant, dans les cinq jours. Sous la même forme que les amendes produites par les radars automatiques. La gestion administrative sera donc facilitée pour les deux agents qui gagneront ainsi un temps précieux leur permettant d’être plus sur le terrain. Et sans doute de faire mieux res- pecter encore les règles de sta- tionnement qui peuvent coûter à un automobiliste 17 euros pour un défaut de disque, 35 euros pour un stationnement gênant et même 135 euros pour l’occupation interdite d’une pla- ce handicapée… La mairie en profite d’ailleurs pour rappeler que des disques sont disponibles gratuitement au secrétariat pour le centre-ville qui est en zone bleue. Une zone qui évi- te laprésence de voitures à la journée et favorise donc une rotation nécessaire à la vie com- merciale !

d’informatiser les P.V. Le déclic est venu en établissant les devis pour renouveler les célèbres carnets à souches dont on retrou-

minal complété par un logiciel qui permettra un traitement plus effi- cace comme l’explique la mairie de Maîche : “L’avantage de cette

Disques gratuits en mairie.

ve quelquefois un morceau bien accroché au pare-brise, coincé sous un essuie-glace. En se disant aussi que, contrairement à la solution papier, celle fai- sant appel au numérique allait permettre de dresser des pro- cès-verbaux sur la voie publique, y compris par mauvais temps ! L’indispensable autorisation préfectorale pour passer du papier au numérique est obte- nue, tout comme la subvention

nouvelle organisation est sur- tout la simplification : pour l’enregistrement des contra- ventions mais aussi pour le recouvrement des amendes qui sera assuré par le centre de trai- tement de Rennes comme une partie des procès-verbaux.” L’ensemble des P.V. électro- niques sont envoyés à cette pla- te-forme nationale où ils seront à payer directement après être arrivés par le courrier au domi-

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L’informatisation est un réel gain de temps pour les deux agents de police municipaux.

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