Journal C'est à Dire 190 - Septembre 2013
V A L D E M O R T E A U
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Villers-le-Lac Les pompiers font le grand saut
Un système ingénieux mis en place… et solide.
la température de l’eau ne dépasse pas les 15 °C. L’hélicoptère de la sécurité civi- le ne peut intervenir. Alertés, les pompiers de Villers-le-Lac arrivent les premiers puis ceux du G.R.I.M.P. de Pontarlier et enfin une heure et demie plus tard ceux de Besançon. Pendant ce temps, un pompier est auprès de la victime. L’alerte est déclen- chée depuis une heure ! Les pompiers mettent en place des tyroliennes. 12 du G.R.I.M.P. et 12 plongeurs - dont une par- tie de Montbéliard - se prépa- rent puis descendent en rappel. La victime sera remontée plu- sieurs minutes après. Un travail périlleux, perché à 20 mètres du sol. “Technique- ment, c’est assez long à mettre en place” témoigne le chef de l’unité de plongée Eddi Gahide. Ce genre d’événement est - selon
les sapeurs - assez rare dans notre région. Il n’empêche : cet exercice permet de coordonner toutes les équipes. Il a aussi montré que la radio passait mal dans ce secteur encaissé. Quant à la communication avec les voi- sins suisses, “elle se fait en étroi- te en relation” rapporte un pom- pier. Il arrive que les secours le long de cette frontière travaillent main dans la main, notamment avec l’hélicoptère qui pourrait intervenir. Ce n’était pas le cas cette fois. Peut-être la prochai- ne fois… pour un exercice réel. E.Ch.
Une personne fait une chute de 300 mètres depuis le belvédère du Saut du Doubs à Villers-le-Lac. Les pom- piers de Pontarlier, Morteau, Besançon et Montbé- liard sont sur place pour secourir la victime tombée à l’eau. Il ne s’agissait heureusement que d’un exercice.
L es quelques touristes venus admirer la chu- te du Saut du Doubs à Villers-le-lac ont pu, mardi 9 juillet, assister à une scène de secours grandeur natu- re, la beauté du paysage en pri- me. Au “belvédère du bas”, une vingtaine de pompiers pour cer- tains harnachés de baudriers et vêtus de combinaison de plon- gée étaient en place prêts à intervenir. Un accident ? Non, il ne s’agissait en fait que d’un exercice grandeur nature orga- nisé par le S.D.I.S. du Doubs.
Une tyrolienne permet au plongeur de se rendre vers la vic- time, 1 h 30 après l’alerte.
“C’est une opération que nous faisons une fois par an pour coor- donner l’action des plongeurs et des pompiers du G.R.I.M.P. (grou- pe de recherche et d’intervention en milieu périlleux)” rapporte le capitaine Christophe Onillon, basé à la caserne de Besançon- Centre et responsable de cet entraînement. Le déroulé du scénario est assez simple : un individu tombe du belvédère dominant le Saut du Doubs occasionnant une chu- te de plus de 300 mètres. Il atter- rit dans la cuvette du bassin où
12 sapeurs- pompiers du G.R.I.M.P. mobilisés pour secourir la victime (factice) tombée au
pied du Saut du Doubs.
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