Journal C'est à Dire 181 - Octobre 2012

R E T O U R S U R I N F O

2

Villers-le-Lac : des commerces à la place de l’ancien casino

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. plète le maire. Sur la commu- ne des Fins, une vingtaine de décès surviennent en moyen- ne tous les ans et “7 à 8 empla- cements nouveaux sont solli- cités chaque année par les familles.” Le cimetière des Fins a été agrandi re des Fins coïncident avec un changement de gestion du ser- vice cimetière aux Fins. “Nous en profitons en effet pour infor- matiser complètement la ges- tion du cimetière dans le but d’améliorer le service” com-

Pigeons La France serait-elle devenue un pays communiste où, au nom de l’équité, on prône désormais un égalitarisme à tout crin, quitte à niveler par le bas ? Le projet de loi sur la taxation des plus-values, dictée par une idéologie érigée en promesse de campagne, n’a pas fini de faire des dégâts dans la tête de tous ces entrepreneurs, dégoûtés de constater que dans ce pays, la prise de risque ne paie- ra jamais. Ils sont combien ces dirigeants d’entreprises, partis de rien, consacrant tout leur temps, tout leur argent, toute leur éner- gie et parfois jusqu’à leur santé, pour tenter d’innover en lançant une activité et en contribuant ain- si à créer des emplois ? Scanda- lisés d’apprendre que le gouver- nement envisage de leur piquer plus de 60 % du fruit de leurs efforts au moment où, méritants, ils envisagent de transmettre leur affaire. Car oui il s’agit bien là de racket , ni plus ni moins, que ce système imaginé dans des cabi- nets ministériels par des ronds de cuir qui n’ont jamais mis un pied en entreprise et qui pensent être les chevaliers blancs d’on ne sait quelle dérive, mettant dans le même sac le spéculateur qui engrange des profits indécents et le chef d’entreprise qui a d’abord comme responsabilité de dégager les salaires de ceux à qui il a pu proposer un emploi. Dans ce pays - ce constat semble encore plus criant depuis quelques mois -, celui qui réussit, qui parvient à créer de l’emploi et, horreur, à gagner de l’argent, passe pour un nanti, il est jalousé et vilipendé. Mais celui qui a le malheur d’échouer, parce que la conjonc- ture ne lui a pas été favorable ou parce qu’il a peut-être eu trop d’audace, devient un looser , un perdant, un banni. Belle mentali- té ! Le ministre Arnaud Monte- bourg a beau s’afficher en mari- nière une montre Herbelin au poi- gnet pour vanter le Made in Fran- ce, c’est juste bon pour l’image. Mais qu’il accorde ensuite son dis- cours en ne promettant pas à l’inverse le châtiment à ces “pigeons” qui travaillent à faire prospérer la France et qu’on veut ponctionner plus que de raison. Le gouvernement ne s’y prendrait pas mieux s’il voulait dégoûter à tout jamais un porteur de pro- jet de se lancer ou inciter un créa- teur d’entreprise installé dans le Haut-Doubs à délocaliser son siè- ge social en Suisse voisine. En revanche, dans le même projet de loi relatif au budget, le gou- vernement prévoit aussi d’épargner les œuvres d’art de l’I.S.F. et d’exonérer totalement les plus- values après douze ans. Les Fran- çais croyaient avoir élu un gou- vernement de gauche… Ils sont déjà sûrs d’avoir élu une équipe apparemment hostile à ceux qui entreprennent et plus encore à ceux qui réussissent. J ean-François Hauser

L e triathlète de Morteau a réussi le pari qu’il s’était fixé : terminer l’Ironman d’Hawaï, épreuve de triath- lon réputée la plus difficile au monde. Parti à l’autre bout du globe pour réaliser ce défi après s’être qualifié dans la catégorie vétéran, le Mortua- cien a bouclé les 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,195 km de course à pied après 12 h 03 d’effort ! Il se classe 1 327 ème au général et 104 ème de sa catégorie. Philip- pe s’était fixé un temps de 12 heures. Il est donc dans les temps d’autant qu’il n’avait pu se préparer à sa convenance en raison d’une blessure. S’il revient avec ce titre “d’homme de fer”, le triathlète revient avant tout avec des images plein la tête comme la nage avec les tortues ou l’entraînement vélo avec Lau- rent Jalabert et quelques… cour- batures. “Il y a eu de la souf- france durant la course mais lorsque 5 000 personnes vous applaudissent vers la ligne d’arrivée, vous oubliez tout” dit- il avec émotion. “Une fois que l’on a vécu un moment comme celui-là, on a envie de le refaire même si la partie vélo a été assez difficile avec de longues lignes droites balayées par le vent. La natation a été très délicate car il y avait beaucoup de houle. Les meilleurs ont mis quinze minutes de plus.” L’ ancien casino, la salle des fêtes de Villers-le-Lac désaf- fectée puis démolie en début d’année, a laissé place à un bâtiment neuf à ossature bois, aux couleurs saumon, où pren- nent place deux nouveaux com- merces, déjà présents sur la com- mune et qui changent d’emplacement : l’institut de beau- té “Un temps pour soi” géré par Gaëlle Brenet et le magasin de fleurs “Brindille” géré par Sophie Renaud. Le premier était installé sur la route de la Suisse, “au bout du pont” tandis que le second avait pris place rue Saint-Jean. Les deux entrepreneuses ont donc saisi l’opportunité de cet empla- cement que leur proposait la com- mune. La commune leur laissait le terrain en échange du finale-

ment par les deux gérantes de la démolition du casino. En arrivant sur la place Droz-Bartholet, “Brin- dille” et “Un temps pour soi” espè- rent profiter de l’attractivité de cette place sur laquelle est ins- tallé le parking d’ATAC. L’activité des deux enseignes devrait donc être dynamisée. Surtout, les deux enseignes bénéficieront d’une surface plus importante que dans leur ancien emplacement. “Je passe de 42 m 2 à 120 m 2 . Ces nouveaux locaux me permettront aussi de lancer de nouvelles acti- vités, de renforcer notamment les soins du corps” commente Gaël- le Brenet. La fleuriste “Brindille” s’est déjà installée dans ce nouveau bâti- ment. L’institut de beauté doit y emménager le 10 novembre.

C’ est la troisième exten- sion que subit le cime- tière des Fins. Les tra- vaux menés par la société Dubat sont en phase de fina- lisation. 47 nouvelles tombes murées 2 places, 16 caveaux 4 places ainsi que 16 petites tombes au sol destinées à accueillir les urnes cinéraires ont été aménagées en contre- bas de l’ancien cimetière, sur du terrain communal. L’aménagement d’un nou- veau colombarium est éga- lement prévu, ainsi qu’un jar- din du souvenir pour la dis- persion des cendres. “Il res- te encore quelques places dans l’ancien cimetière mais cet agrandissement était devenu une nécessité”, remarque le maire Gérard Colard. Les tra- vaux devaient être quasiment terminés pour les célébration de la Toussaint. Les travaux d’agrandissement du cimetiè-

Philippe Lambert après 12 h 03 d’effort

Les travaux d’agrandissement du cimetière des Fins devaient être finalisés pour la toussaint.

Licencié au club de triathlon de Pontarlier, le Mortuacien va pouvoir s’offrir quelques jours de repos même s’il avoue avoir assez bien récupéré. Après ces moments vécus, il remercie sa famille qui l’a soutenu, et ses partenaires. S’il venait à vali- der son billet pour Hawaï 2013, Philippe modifiera son plan d’entraînement et s’équipera d’un vélo de contre-la-montre, idéal pour grappiller de précieuses secondes… et peut-être des places au général. Philippe Lambert a bouclé l’édition d’Hawaï après 12 h 03 d’effort.

Ses partenaires : Sauge assurances, Salvi peintures, A.C.F. fermetures, Sport Aventures

Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : David Aubry, Jean-Marie Steyner. Crédits photos : C’est à dire, Amicale des frontaliers, C.G. 25, C.P.E., Fracotec, P. Lambert, H. Leiser, Musée de Pontarlier, Pause Théâtre,T.V. Mont Blanc, F. Vuillemin.

est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2012

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker