Journal C'est à Dire 179 - Septembre 2012

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Le Russey

Maîche

Pour une vie de château

Super U poursuit son développement Depuis plus d’un an, Alain Fesselet a passé la main à ses enfants Pierre- Alain et Lætitia à la tête de Super U au Russey. Une transition en douceur pour des successeurs enthousiastes et plein de projets.

Le prince du château Montalembert ouvre son édi- fice aux visites, expositions et loue le magnifique parc aux futurs mariés, entreprises ou groupes.

Réservations pour les visites : office de tourisme de Maîche ou 06 29 64 44 28

S i son épouse Évelyne fait toujours partie des effectifs du magasin familial, Alain lui, est un ancien patron et un papa heureux d’avoir transmis

chose pour son frère Pierre- Alain rentré au Russey après trois années à la direction d’un Super U au Cap-Ferret. “Nous avions tous les deux l’envie et le besoin de faire nos preuves”

dent bien développer à l’horizon 2015. La commission départe- mentale d’aménagement com- mercial leur a en effet donné le feu vert pour accroître la sur- face de vente, passant de 2 140 à 3 500 m². Un développement qui aura aussi des répercus- sions en termes d’emploi, les effectifs passant de 63 postes en équivalent temps plein à 75. Pour le moment, une autre échéance approche avec la Foi- re au vin de fin septembre. Un moment important où Alain Fes- selet, en spécialiste reconnu, sera présent aux côtés de ses enfants.

C’ est le fait du prince. Depuis le début de l’été, Nicolas Guedroïtz, héri- tier de la comtesse Cornet d’Elzius ouvre au public le châ- teau Montalembert au plus grand bonheur des visiteurs. Pour les sceptiques, le proprié- taire ne fait pas cela pour récu- pérer d’éventuelles subventions : “Il veut partager” dit une de ses connaissances. Résidant à Londres, il a passé son été à Maîche où l’ouverture de sa propriété a suscité la curio- sité. Les visites, moyennant 5 euros à partir de 18 ans, se poursuivent en septembre sur demande : “Nous avons refusé du public” lâche José Sorribes qui organise les visites et les commente. La découverte du lieu débute par le grenier, lieu magique où d’anciennes maquettes du châ- teau trônent à côté des archives et des meubles de la famille. Au premier étage, les salons ornés des papiers peints d’Alsace res- pirent l’histoire. Ils n’ont pas été touchés par la Révolution

dans de bonnes conditions la gran- de surface ouverte depuis 2005 à cet emplacement. À sa place aujourd’hui,

explique Lætitia qui poursuit : “Et nous sommes très complé- mentaires. J’aime beaucoup être sur le terrain, au plus près

L’agrandisse ment en 2015.

la septième génération. Læti- tia sa fille qui après avoir été commerciale auprès des hypermarchés et supermarchés du grand-est est revenue dans son Haut-Doubs natal. Même

des clients et des employés tan- dis que mon frère est très à l’aise dans les tâches administratives.” Après une transition en dou- ceur, le duo a gagné la confian- ce de cette clientèle qu’ils enten-

Magali Tatu et Christian Bouquet se sont mariés dans le magnifique cadre du château Montalembert.

lors de la seconde guerre mon- diale. Outre cette visite, le prince et

la journée, négociable selon la période (de mai jusqu’à octobre). Une exposition en octobre (date non définie) aura lieu sur le thè- me “D’un château à l’autre” sur le vieux château et le château actuel en lien avec l’université populaire et une classe du lycée des Fontenelles.

française. La visite qui dure environ 1 h 30 se termine bien évidem- ment par la visite du

la princesse ouvrent leur parc à “des évé- nements élégants.” Cocktails, mariages,

“Exposition en octobre.”

salon qui accueillit le Général De Gaulle et Winston Churchill

anniversaires… peuvent être organisés. Comptez 1 000 euros

Laetitia et Pierre-Alain Fesselet dirigent désormais l'entreprise familiale.