Journal C'est à Dire 176 - Avril 2012

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V A L D E M O R T E A U

Concours Les “Miss rondes” font escale à Morteau Les hommes préfèrent les rondes ? C’est certainement l’avis de celles qui postulent au très officiel concours de Miss Ronde dont le casting faisait étape à Morteau début avril pour une séance photo.

Grand’Combe-Chateleu

Alain Reymond écrit par amour Suite au décès de sa com- pagne, Alain Reymond a commencé à écrire. Origi- naire de Grand’Combe-Cha- teleu, il publie deux romans poignants aux éditions Elzé- vir. À découvrir.

L e charme de ces jeunes filles n’est pas lié à leur taille mannequin. Pour- tant, mannequins elles le sont, et leurs formes, elles les assu- ment pleinement. À tel point qu’elles en font un atout et s’alignent au concours de Miss Ronde 2012, dont le comité d’organisation a fait escale à Morteau pour une séance d’essayage et de photos dans la boutique Chryst’XL. “C’est un sujet certes peu connu, mais en pleine actualité. L’élection de Miss Ronde Fran- ce s’est déroulée cette année pendant le salon du Prêt à Por- ter à Paris devant une salle comble, et de nombreux jour- nalistes, avec Charlotte de

Turckheim en présidente du jury” note Chrystelle Vuille- min, la gérante du magasin de prêt-à-porter dédié aux formes généreuses. L’élection Miss Ronde Franche- Comté 2012 aura lieu le 25 août à Lure au cours d’un repas de gala pour lequel 400 places seront disponibles à la vente et à la réservation sur le site de Miss Ronde dès ce mois-ci (franche-comte.missronde.fr). “Les gens oublient que devenir ronde est parfois dû à un fac- teur héréditaire, parfois à un dysfonctionnement de la thy- roïde, la naissance d’enfants ou bien d’autres raisons. Les rondes luttent quotidiennement face au regard des autres,

regards de moqueries ou de mépris des imbéciles. Victimes de discriminations, elles ont du mal à trouver des vêtements à leur taille, une place assise dans les lieux publics… Mais quand elles parviennent à trouver un équilibre, elles peuvent être des femmes passionnantes, pleines de joie de vivre, de jovialité. Mais derrière cela, il y a sou- vent des larmes dissimulées. La ronde est avant tout une femme comme une autre” plai- de Sophie Abenzoar, l’organisatrice du concours qui cherche à “réhabiliter” celles qui encore n’assument pas leurs rondeurs. J.-F.H.

C hacun soigne comme il peut les blessures de la vie pour se reconstruire.Alain Reymond panse les siennes en écrivant. L’écriture s’est imposée à ce directeur commercial deux mois après le décès de sa com- pagne. C’était en 2009.“J’ai écrit pour mes filles et l’une d’elle m’a dit : “tu devrais faire un roman.” J’ai poursuit dans cette voie” raconte Alain Reymond. À bientôt soixante ans, ce Bel- fortain natif de Grand’Combe- Chateleu où il a encore ses attaches familiales, est l’auteur de deux romans poignants, qui ont une part autobiographique. Dans le premier volume “Quelques mots pour toi mon amour” il raconte l’histoire d’une famille recomposée, joyeuse et unie, brutalement bouleversée par la maladie insidieuse qui frappe Christine, l’épouse. Vincent, son compagnon, l’accompagnera sans relâche jusqu’au dernier jour de sa vie. Le roman se lit comme un journal intime dans lequel on suit mois après mois le parcours de cet- te famille qui se bat avec Chris-

Les romans d’Alain Reymond ont eu un retentissement jusqu’au Québec.

tine contre la maladie. En vain. Alain Reymond a donné une suite à cette histoire dans “On peut se revoir encore une fois”.

De l’amour à la tragédie, Alain Reymond ne désarme pas et rend avant tout hommage à cel- le qui fut sa raison de vivre. L’écriture lui permet d’accepter cette douloureuse absence, fort d’un amour intarissable. Ces deux romans publiés aux édi- tions Elzévir sont disponibles en librairie. Alain Reymond vien- dra les dédicacer dans les pro- chaines semaines dans le Haut- Doubs.

L’équipe de Miss Ronde Franche- Comté Alsace a fait escale chez Chrystelle Vuillemin, gérante de la boutique Chryst’XL à Morteau.

C’est un long rêve, d’une nuit, durant lequel Vin- cent retrouve Christine son amour. L’occasion de dire tout ce qu’il n’avait pas eu le temps

“Tu devrais faire un roman.”

d’exprimer, contraint par l’inéluctabilité d’une mort cer- taine.

photos non contractuelles

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