Journal C'est à Dire 174 - Février 2012

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V A L D E M O R T E A U

Départ forcé du directeur de la M.J.C. Le directeur de la M.J.C. de Morteau va quitter ses fonctions début avril. Son poste est supprimé pour des raisons de financement liées à un chan- gement de position de la part de la municipalité. Morteau

Morteau

Le local de la pâtisserie pourrait être remis sur le marché

La propriétaire du commerce de la Gran- de rue où se trouvait la pâtisserie attend que tous les problèmes liés à la faillite du dernier locataire soient réglés pour remettre sur le marché son magasin. D ans la Grande rue de Morteau, les voisins de l’ancienne pâtisserie Rognon ne cachent plus leur impatience de voir cette friche commer- ciale reprendre vie. “C’est un vrai scandale de laisser ce magasin dans cet état. Ça fait des années qu’il est vide” peste un des voisins. Derrière les vitrines sales, on devine encore des boîtes de gâteau, et le store défraîchi replié au-dessus de la porte n’est pas très engageant. Malgré les démarches entreprises par des commerçants et la municipalité envers la propriétaire pour ten- ter de trouver une solution, plus personne n’ose croire qu’elle se décidera à remettre sur le mar- ché ce local d’environ 200 mètres carrés. La propriétaire qui a souhaité conserver

l’anonymat déplore les attaques dont elle fait parfois l’objet. Lorsqu’on l’interroge, elle répond qu’elle préférerait elle aussi voir cet espace com- mercial occupé à nouveau. Impossible dans l’immédiat car, selon la propriétaire, la situation ne relève pas de sa seule responsabilité. “Je ne peux pas remettre ce magasin sur le marché car j’ai encore à régler des problèmes liés à la faillite du dernier occupant il y a plus de trois ans. Une fois qu’ils seront levés, alors je vais pou- voir prendre une décision pour que cette affaire ne reste pas dans cet état. Je vous prie de croi- re que ça ne m’arrange pas non plus que ces locaux se dégradent.” La propriétaire dit maintenant que son objec- tif est de “solutionner cette affaire de la Gran- de rue.” Elle prétend recevoir régulièrement des demandes de la part de porteurs de projets qui s’intéressent à son local. Ce pas-de-porte n’est pas le seul disponible dans la Grande rue. Il en reste un, un peu plus bas, au numéro 5 bis, fonctionnel et bien situé, aménageable immé- diatement.

L aM.J.C. est “K.-O. debout”. Le 1 er avril, son directeur Stève Dupuis quittera ses fonctions par la force des choses. Son poste est supprimé faute de financements suffisants. Tout est parti de la décision de la municipalité de ne pas renou- veler la convention qui la liait à la Fédération nationale des M.J.C. qui gère les 180 direc- teurs des Maisons des Jeunes et de la Culture à travers la France. La mairie versait à cet organisme via le F.O.N.J.E.P. la somme de 47 000 euros par an qui servait à rémunérer le res- ponsable (charges comprises). Elle a décidé de changer de méthode de financement. Désor- mais, elle versera directement sa subvention à la M.J.C. de Morteau, comme elle le fait avec les autres associations, mais une subvention revue à la baisse puisqu’elle est de 25 000 euros. Une enveloppe insuffisante selon la M.J.C. qui ne permettra pas de rémunérer le directeur dont le salaire devrait être de 55 000 euros (charges comprises) selon le commissaire aux comptes. Sauf à réduire la voi- lure pour trouver le moyen de faire des économies, l’association n’a pas de marges de manœuvre. “Je suis un gestionnaire, quand nous aurons taillé dans les acti-

vités dites peu rentables, il fau- dra tailler dans la masse sala- riale. Ce serait paradoxal d’en arriver là pour financer le pos- te d’un directeur qui a Bac + 5” ironise Stève Dupuis très affec- té par la situation. Avec 25 000 euros, la M.J.C. peut recruter un poste de rédacteur territorial qui n’aura pas les compétences de ce cadre. La Maison des jeunes de Mor- teau fonctionne comme une peti- te entreprise : 423 000 euros de budget (avec un co-financement C.A.F.), près de 600 adhérents (47 % ont moins de 16 ans), et dix emplois équivalents temps pleins. Ce sont aussi 25 activi- tés culturelles diverses à orga- niser, un cinéma (l’Atalante), un centre social et un relais assistante maternelle à faire fonctionner. Bref, la gestion de la structure ne peut pas être approximative. “Nous sommes dépités, c’est l’explosion en plein vol déplore un membre du bureau. Il nous a fallu un an pour recruter un directeur com- pétent. Nous avons fini par trou- ver une personne qui a des capa- cités énormes de création, qui a une puissance de travail. Tout le monde fait beaucoup d’efforts et tout est remis en question.” Tout en conservant le rôle social de la structure, Stève Dupuis

Stève Dupuis, directeur encore pour quelques

était en train de mettre en pla- ce de nouveaux projets. “On nous coupe dans notre élan” dit-il. Aujourd’hui, beaucoup de béné- voles redoutent que le départ programmé du directeur mette en péril la M.J.C. fondée il y a 45 ans. Il est peu probable qu’un bénévole engage sa responsabi- lité pour assurer l’intérim. “On comprend que la municipalité de Morteau puisse avoir des res- trictions budgétaires. Ce qu’on ne comprend, pas c’est le timing qui ne nous laisse pas le temps de nous retourner. Par sa déci- sion, la mairie nous met au pied du mur.” L’histoire n’en restera pas là. Les bénévoles de la M.J.C. ont prévu des actions. semaines, est inquiet pour l’avenir de l’éducation popu- laire dans le Val de Morteau (photo archive Càd).

Le local se situe 22, Grande rue à Morteau.

Publi-information Le bâtiment

prend des couleurs Les 16 et 17 mars, l’entreprise Charles Faivre-Pierret vous invite à découvrir ses nouveaux locaux aux Fins. L’occasion de visiter le show-room où sont présentées les peintures, les revêtements de sol et les menuiseries

Lʼ entreprise Charles Faivre-Pierret sʼinstalle aux Fins. Le bâtiment quʼelle vient de construire dans la zone dʼactivité du Clair, à proximité

un espace de 400 mètres carrés dont plus de 100 sont dédiés au show-room. “Nos clients peuvent voir ici les diffé- rentes gammes de produits que nous

commercialisons depuis long- temps” explique Charles Faivre-Pierret. Parmi eux figu- rent les peintures écologiques Koubaï (à base dʼargile), les

de la pharmacie, est la vitri- ne du savoir-faire dont elle fait preuve en peinture, revê- tements de sols et murs, menuiseries, fenêtres, isola-

Des fournisseurs locaux.

Toute l’équipe de l’entreprise Charles Faivre-Pierret, devant ses nouveaux locaux situés aux Fins dans la zone d’activité.

lasures et peintures Lucite et CD-color. Grâce à la machine à teinter, il est pos- sible dʼobtenir la couleur de son choix. Pour lʼapplication des peintures, les bri- coleurs trouveront à cette adresse tout lʼoutillage nécessaire. Le show-room, cʼest aussi des revê-

tion extérieure, façade, et décoration. Charles Faivre-Pierret et ses huit col- laborateurs vous invitent à visiter ces nouveaux locaux les 16 et 17 mars, dans le cadre de lʼopération Cœur dʼArtisan organisée par la Chambre de Métiers du Doubs. Venez découvrir

tements de sols (parquets et P.V.C.), les papiers peints, des portes, des fenêtres (bois, P.V.C., bois-alu), et des portes de garage. “Pour les menuise- ries, nous travaillons avec des four- nisseurs locaux comme LʼAllié Ferme- tures” précise Charles Faivre-Pierret. En investissant dans ce bâtiment fonc- tionnel et spacieux, lʼentreprise qui conserve son siège social à Villers-le-

Lac prend une nouvelle dimension. Elle accueille désormais ses clients dans les meilleures conditions tant pour les conseillers, leur présenter des produits, que pour travailler avec eux sur leur pro- jet dʼaménagement intérieur (rénova- tion ou neuf) et dʼisolation extérieure. La palette de compétences dont dispo- se la société Charles Faivre-Pierret est un avantage pour un client. Cette équi-

pe de professionnels expérimentés peut poser les cloisons sèches et toutes les menuiseries (y compris les fenêtres de toit), peindre, poser les sols, isoler les combles, aménager des placards, et rénover les façades. Un seul interlocuteur pour une presta- tion complète et de qualité, voilà qui donne envie dʼaller au bout dʼun pro- jet immobilier.

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son nouveau show-room.

Entreprise Charles Faivre-Pierret PEINTURES - REVÊTEMENTS DE SOL - MENUISERIES Zone dʼactivité du Clair - LES FINS - Tél. : 03 81 68 09 89 E-mail : charles.faivre-pierret@wanadoo.fr

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