Journal C'est à Dire 174 - Février 2012

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V A L D E M O R T E A U

La chocolaterie Klaus reprend espoir Le Pontissalien Hubert Decreuse a repris la chocolaterie Klaus suite au jugement du tribunal de commerce de Besançon qui a préféré son offre à celle formulée par les salariés réunis en coopérative. L’entrepreneur détaille ses intentions. Morteau

C’ est à dire : La reprise de la cho- colaterie Klaus par Decreuse est effective depuis le lendemain du jugement du tribunal, le 3 février dernier. De quoi êtes- vous désormais propriétaire ? Hubert Decreuse : Nous avons recréé une société, la Société nouvelle Klaus, qui reprend l’exploitation du périmètre Klaus, à l’exception de trois magasins situés hors Franche-Comté

en C.D.D. au moins jusqu’à expi- ration d’un de nos contrats- clients en août prochain. Il y avait 39 personnes, on ne reprend pas celles affectées aux magasins qui ne nous concer- nent plus. Càd : Pour quelle raison votre offre a-t-elle été jugée la plus crédible ? H.D. : Je tiens d’abord à pré- ciser que nous ne nous sommes pas positionnés contre les sala-

18 pour notre projet. Leur pro- jet ne faisait donc pas l’unanimité au sein même de l’entreprise. Le tribunal a jugé que ce montage n’offrait pas les meilleures garanties, d’autant qu’il s’est aperçu que dans cet- te affaire, Ethiquable n’avait peut-être pas joué à fond son rôle d’actionnaire. H.D. : Notre objectif est clai- rement de pérenniser une entre- prise qui fait partie de l’histoire régionale et qui y est déjà bien implantée. Klaus a aujourd’hui une grosse activité en marques- distributeurs avec les grandes surfaces. On veut maintenir cet- te situation, mais en parallèle, on veut surtout redévelopper la marque Klaus à l’échelle régio- nale et plus largement dans l’Est de la France, avec une présen- ce plus accrue, une politique commerciale et une logistique Càd : Quelle est votre stra- tégie pour “relancer la machine” ?

24 salariés et 3 C.D.D. ont été réembauchés à la chocolaterie mortuacienne, dont l’activité est pérennisée avec cette reprise par Decreuse.

Càd : Quel est votre chiffre d’affaires prévisionnel ? H.D. : L’exercice en cours n’est pas clos mais nous avons fixé un prévisionnel un peu plus bas que le précédent, car on part déjà du principe qu’on a perdu des clients comme Ethiquable par exemple. Le chiffre d’affaires du dernier exercice s’élevait à 3,5 millions d’euros environ. Nous sommes en train de remo- biliser tout le monde pour repar- tir sur de bonnes bases. C àd : Vous êtes à la tête des Salaisons Decreuse, de la maison Vuez et désormais de Klaus. Une vraie diversifi-

cation dans l’agroalimentaire dont vous êtes désormais un acteur majeur. Combien de salariés le “groupe” Decreu- se emploie-t-il ? H.D. : Je précise que ce n’est pas un groupe et que chaque entité est indépendante. Au total, nous employons désormais une centaine de salariés. Notre prio- rité aujourd’hui est de redonner une dynamique à Klaus, une entreprise qui a déjà son pas- sé pour elle et cette histoire-là est très importante. Il y a vrai- ment des spécificités Klaus à faire valoir par rapport à la concurrence. Propos recueillis par J.-F.H.

meilleure, notamment pour le respect des délais de livraison. On souhaite clairement que la marque Klaus dépasse son seuil actuel dans l’activité, à peine 20 %. Càd : Vous héritez d’un maté- riel qui n’est pas vraiment du dernier cri. C’est un obs- tacle ? H.D. : Il y a du “bon vieux maté- riel” qui nécessite juste un peu d’entretien. Mais il y a aussi, c’est vrai, des efforts à entre- prendre pour la remise à niveau de l’équipement. Nous ferons les investissements.

(Metz, Troyes et un dans le Nord). Nous reprenons donc la chocolaterie de Mor- teau, ainsi que les magasins de Besan-

riés. Une partie d’entre eux s’était constituée en S.C.O.P. mais dans le monta- ge, les salariés ne représentaient que

“Nous sommes en train de remobiliser tout le monde.”

çon, Belfort, Dijon et Pontarlier. Nous devenons propriétaires du matériel mais les murs et le ter- rain restent à l’ancien proprié- taire de Klaus, Philippe Leroux. Càd : Et sur le volet le plus important, l’emploi ? H.D. : On reprend 24 personnes en C.D.I. Ainsi que 3 personnes

49 % de la S.C.O.P. et certains avaient d’ailleurs été licenciés pour faute grave. La société Ethi- quable était actionnaire de cet- te coopérative à environ 35 %, ainsi que quelques clients. L’administrateur avait fait voter les 39 salariés sur les deux pro- jets, et le résultat avait donné 18 votants pour la S.C.O.P., et

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A viva Assurances change de mains à Morteau. Édmond Démoly part en retraite après avoir géré le cabinet de la rue de la chaussée pendant quin- ze ans. Il cède sa place à Sébastien Lombardot. Cet agent général de 28 ans, issu du milieu bancaire mortua- cien, a pris ses fonctions le 1 er janvier, épaulé par Cathy Hatot qui accueille et renseigne les clients comme elle le fait depuis plusieurs années à cette adresse. Sébastien Lombardot est associé dans ce projet à Vincent Achard et Hervé Sil- vestri, deux agents d’assurances expérimentés qui gèrent également une agence Aviva à Besan- çon. Les trois partenaires ont uni leurs com- pétences pour offrir à chaque assuré du Haut- Doubs un accompagnement adapté à sa situa-

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