Journal C'est à Dire 174 - Février 2012

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V A L D E M O R T E A U

Le temps s’assombrit sur Altitude L’entreprise Altitude ne parvient pas à redresser la barre. Son avenir semble désormais compromis si une solution de reprise n’est pas trouvée. Morteau

En bref…

Charquemont Théâtre “Les Tamalous” : piè- ce présentée par la Troupe “LʼArc-en-ciel” de Charque- mont. Une saynète paysan- ne de Jean-Michel Besson : “On sʼarrange pas en vieillis- sant ! Le Baptiste et la Tonine qui se rencontrent au coin dʼune rue, échangent leurs réflexions sur leurs petits mal- heurs, et cʼest loin dʼêtre tris- te.” Samedi 3 mars à 20 h 30 à la salle Saint-Michel (Ciné- ma) de Maîche. Réservations à La Presse au Quotidien de Maîche, 2, rue du Gal de Gaul- le au 03 81 64 06 91. Exposition Exposition sur les grands pré- dateurs jusquʼau 3 mars à la bibliothèque de Maîche. Réa- lisation de la Maison de la Réserve de Labergement- Sainte-Marie. Le Russey Lʼexposition itinérante “Mon- tagnes du Jura, des hommes et des paysages” est présen- tée en mairie du Russey jus- quʼau 2 mai. Cette exposition a été créée par les Centres Permanents dʼInitiatives Pour lʼEnvironnement du Haut- Doubs et du haut-Jura. Objec- tif : faire découvrir au grand public les relations intimes entre les hommes, leurs acti- vités et les paysages des mon- tagnes du Jura. Tous publics. Entrée libre.

L e 2 avril, le tribu- nal de commerce de Besançon exa- minera à nouveau la situation de la société mortuacienne Altitude qui est en redressement judi- ciaire depuis le 3 octobre.

période de non-activité, et tout cela en plein milieu de ce qui est pour nous la haute saison qui s’étend de septembre à décembre. Cela a été très préjudiciable.” L’avenir d’Altitude est plus que jamais incertain.

Pour l’instant, elle ne parvient pas à redresser la barre. Aux pertes finan- cières (130 000 euros en

Il semble que la survie du fabri- cant de stations météo et de com- pas de relèvement pour la navigation

Le 2 avril, le tribunal de commerce examinera à nouveau la situation d’Altitude.

“Un Italien et un Allemand.”

l’audience au tribunal de commerce. Un des scéna- rios possibles est que la reprise d’Altitude passe par le stade préalable de sa liquidation judiciaire. “Mon objectif est que le 3 avril au matin l’entreprise travaille” insis- te Jean-Louis Dabrowski. Selon lui, cette société a beaucoup d’atouts pour intéresser des investis-

seurs. Ses difficultés ne sont liées ni à son savoir- faire, ni à la qualité de ses produits. “Nous disposons en plus d’un très bon réseau de distribution en France et dans toute l’Europe. Notre marque Vion est leader dans son domaine” conclut Jean- Louis Dabrowski. Élu président de la Chambre régionale de

commerce et de l’industrie en janvier 2011, il avait démissionné de ses fonc- tions pour reprendre en main Altitude. “Je pensais que c’était un objectif réa- liste.” Tout est dit. L’incertitude a gagné les salariés. Certains pensent déjà que les jours de l’entreprise sont comp- tés. T.C.

tés proches des nôtres. Ils fabriquent des produits dont une partie au moins sont des produits marins. Ils ont tous les deux l’intention de poursuivre l’activité à Morteau” affir- me-t-il. Les salariés ont été informés de la situa- tion. Un dossier de reprise pour- rait être déposé avant le 2 avril, ou le jour même de

2010) et au recul de son chiffre d’affaires (- 11 % en 2009 et - 9 % en 2010), d’autres pro- blèmes sont venus charger la barque en 2011. “Nous avons peut-être déposé le bilan trop tard remarque le directeur Jean-Louis Dabrowski. Il y a eu une

de plaisance passe aujour- d’hui par son rachat. Alti- tude est à vendre. Jean- Louis Dabrowski a enga- gé des discussions avec deux industriels afin d’envisager une solution de reprise. “L’un est Italien et l’autre Allemand. Ils sont positionnés sur des activi-

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