Journal C'est à Dire 174 - Février 2012

28

P L A T E A U D E M A Î C H E

Les Fontenelles Une zone économique à remplir Une zone artisanale et commerciale va sortir de terre à l’entrée des Fontenelles au printemps. La communauté de communes du Russey pilo- te le projet. Prix du terrain : 11 euros du m 2 .

Les Fontenelles

Des clés pour apprendre à apprivoiser la solitude Du 1 er avril au 24 juin se déroulera aux Fontenelles une nouvelle session d’“apprivoiser la solitude.” Il s’agit de rencontres animées par des professionnels qui donnent des outils à leurs interlocuteurs pour leur apprendre à vivre avec la solitude.

P oint de passage entre Besançon et Maîche, la commune des Fontenelles va disposer d’une zone d’activité

pour aménager le terrain. Le terrain sera vendu 11 euros du mètre carré. Des entreprises seront-elles intéressées ? “Nous

vendre. Concernant Les Fonte- nelles, le projet de réfection des fontaines du centre (60 000 euros) qui n’avait pu se concrétiser en raison du dépôt de bilan de la société engagée devrait débuter en avril. Concernant l’autre projet pha- re relatif à la création d’une sal- le de convivialité et un gîte en lieu et place du site de la colo- nie, les élus vont choisir l’architecte qui pilotera la construction.

L’ heure est à la communication ! Les outils pour échanger foisonnent, et paradoxale- ment, la solitude demeure. Ceux qui en souffrent n’osent pas toujours en parler. C’est pour les aider à franchir le pas du dialogue qu’Edwige Petit mobilise son énergie depuis sept ans. Assis- tante sociale à la retraite, elle est à l’initiative de l’opération “apprivoiser la solitude” qu’elle orga- nise aux Fontenelles. Le but est de donner aux personnes qui se sentent seules des outils pour apprendre à vivre avec la solitude “ qui fait par- tie de la nature humaine précise Edwige Petit. Ce qui est dramatique aujourd’hui, c’est moins la solitude que l’isolement. Le pire est lorsque quelqu’un est coupé du monde, enfermé en lui, dans l’incapacité de communiquer avec les autres.” Aussi, avec quelques bénévoles sensibles au sujet, elle organise une dizaine de réunions sur trois mois auxquelles participent des personnes de tous les âges. La plupart de ces rendez-vous sont animés par des professionnels : psychologues, médecin, conseillère en économie sociale et fami- liale, conseillère en gestion de stress, audio-psy- cho-phonologue et psychosociologue. Ils essaient d’apporter des réponses aux questions que se posent les participants. “ Tous les intervenants sont qualifiés. Ils sont là bénévolement. Ces rencontres offrent une écoute, un accueil, un accom- pagnement bienveillant des animateurs. Mais

elles n’ont pas de fin thérapeutique, et le grou- pe n’est pas un groupe de parole. Nous sommes là pour donner des outils aux personnes pour fai- re un jardin, mais c’est à elles de faire le travail” prévient Edwige Petit. La prochaine session d’“apprivoiser la solitude” se déroulera aux Fon- tenelles entre le 1 er avril et le 24 juin. Renée a participé à ces rencontres, alors qu’elle avait plongé dans la déprime suite au décès de son mari. “ Quand la solitude s’installe, on ne sait pas trop par où commencer pour s’en sortir” confie- t-elle. Jusqu’au jour où elle a eu connaissance de l’initiative d’Edwige Petit. “ Le groupe a été un déclic car je me suis rendu compte que je n’étais pas seule à être dans la détresse.” Au fil des réunions, Renée a cheminé, prenant confiance en elle. Elle a retrouvé une vie sociale et s’est même mise à l’italien. “ Aujourd’hui, je suis com- me tout le monde. J’ai des problèmes mais je suis bien dans ma peau. Participer à ce groupe m’a donné un coup de pouce.” Rens. : “Apprivoiser la solitude” Inscriptions : 03 81 43 64 68 - 03 81 93 34 69 4 e par séance les vendredis de 17 h à 19 h Lieu : Retraite Chrétienne 17 rue du Couvent - Les Fontenelles

commerciale à l’entrée de son bourg lorsque l’on arrive de Fram- bouhans d’ici le prin- temps. Déjà porté par

avons déjà des pistes auprès de petites et moyennes entreprises, surtout dans l’artisanat” rapporte le

6 parcelles sont créées.

le conseil municipal antérieur, ce projet économique se concré- tise cette fois avec la commu- nauté de communes qui le pilo- tera. Il n’y aura pas de création de maisons d’habitation : cette zone sera exclusivement à vocation économique et artisanale pour correspondre à la compétence de la communauté de communes qui financera en partie l’investissement. “Six parcelles seront créées au bord de la rou- te départementale sur un ter- rain plat. Les entreprises qui s’y installeront seront bien visibles” rapporte le maire de la com- mune Pascal Barthod, égale- ment vice-président de La C.C.P.R. La communauté de communes sollicite l’aide finan- cière de l’État, du Conseil régio- nal et du Conseil général et demande l’autorisation de com- mencer les travaux avant inter- vention de la décision attribu- tive de subvention. 300 000 euros sont nécessaires

maire. Deux autres zones sont situées à proximité : celle de Fram- bouhans et celle du Russey où des parcelles sont encore à

Arc-sous-Cicon La terre fertile pour Jean-Jacques Rousseau 2012 célèbre les 300 ans

La zone économique à l’entrée des Fontenelles, sera aménagée sur la droite de ce bâtiment.

À Goumois demeure un signe du - court - pas- sage de Jean-Jacques Rousseau il y a bien- tôt trois siècles. Sur les panneaux d’information et notamment celui placé au bord de la route menant à Charmauvillers, on y voit le philosophe auteur des célèbres “ Confessions” examiner une plan- te. Rousseau était en effet un grand amateur de botanique. “ Dans des notes rédigées, il explique qu’il venait avec Abra- hamGagnebain, un célèbre nau- traliste, examiner les plantes. Il écrit même qu’il aurait trouvé une auberge au bord du Doubs du philosophe qui a flâ- né à Goumois. Dans le village franco-suisse, une balade retrace son par- cours et une exposition sera organisée.

Renseignements : www.rousseau300.ch

le Val-de-Travers. Un musée lui est dédié. Rousseau a en effet résidé trois ans là-bas, lui le natif de Genève (1712). Conser- vateur du musée de Môtiers, Roland Kaehr connaît bien les pérégrinations de J.J.R. : “ Rous- seau fut d’abord bien accueilli

où il aurait mangé un excellent jambon sorti par un paysan” rela- te Jeanne-Marie Taillard, de l’association Loisirs et tourisme à Goumois. Une balade retrace le parcours de Rousseau. Elle démarre à proximité du centre de canoë-kayak. Des livrets sont

également disponibles en mairie pour les adultes et les enfants afin qu’ils s’approprient l’auteur et le connaissent. L’accompagnateur

à Môtiers. Il mit tous ses soins à chercher à s’intégrer en offrant notamment 42 livres pour contribuer à la réfection de la cloche de l’église de Couvet. Il

Un sentier pédestre Jean-Jacques Rousseau.

Patrick Bruot organisera des balades “ Sur les traces de Rous- seau”. Les dates ne sont pas enco- re définies (se renseigner auprès de l’association). Une exposition d’herbiers sera également organisée pour com- mémorer les 300 ans de Rous- seau qui a habité à Môtiers, dans

offrit également deux assiettes gravées de son nom à la socié- té de tir” explique le conserva- teur. Un sentier pédestre Jean- Jacques Rousseau est en projet de création en Suisse. Le 19 mars, un programme de lectu- re et de conférences aura lieu à l’université de Neuchâtel.

Sur les traces de Jean-Jacques Rousseau à Goumois.