Journal C'est à Dire 174 - Février 2012

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P L A T E A U D E M A Î C H E

L’école est finie Une fermeture de classe est toujours mal vécue dans une commune. Elle l’est encore plus quand il s’agit d’une classe unique. Là, c’est l’école qui disparaît du village, comme ce fut le cas l’an dernier à Cernay-l’Église. Cette année, c’est au tour du Bizot de vivre ce véritable crève-cœur. Le Bizot

D epuis 1978, les habi- tants du petit village du Bizot étaient heu- reux de pouvoir envoyer leurs enfants dans sa classe unique. Les 15 enfants qui y sont scolarisés cette année encore espéraient d’ailleurs bien

y poursuivre leur cursus. Mada- me le maire Maryse Mainier aussi : “Nous avons eu 13 nais- sances en 2009 et 2010 et de nou- velles constructions.” L’espoir était donc permis. Mais l’État en a décidé autrement. Il y a un an déjà, l’inspectrice d’acadé-

mie, Élisabeth Bisot (ça ne s’in- vente pas !) avait prévenu les élus qu’une solution intercom- munale devait être trouvée. Les conseils municipaux du Narbief, de La Bosse, du Mémont et du Bélieu ont donc été contactés par Maryse Mainier. Mais ces

L’école n’accueillera plus d’enfants en septembre. La mairie entend toutefois utiliser la salle de classe pour animer le village.

villages n’avaient déjà plus d’écoles depuis longtemps, alors les parents ont pris leurs dis- positions pour scolariser leurs

moins bonne, au contraire, même si l’on se réfère à certains rap- ports officiels bien vite oubliés. “C’est l’âme du village, le der-

Daniel Cassard qui a soutenu la commune et les parents dans leur combat. “Un jour ou l’autre, il faudra que l’État et les diffé- rentes collectivités réfléchissent réellement ensemble. Car si le premier fait des économies, les autres sont obligés de dépen- ser plus et au final, c’est toujours le contribuable qui paye plus pour moins de services ! Et mal- heureusement, ce sont toujours les enfants qui subissent les conséquences” se désole Mary- se Mainier, une élue triste pour son village mais qui entend bien rebondir pour qu’au moins la salle de classe reste un lieu de vie avec des rencontres entre habitants autour de jeux de société ou de travaux manuels. Bref, conserver de la vie et du lien social au village. D.A.

enfants ailleurs, aux Fins ou au Russey par exemple. Des habitudes, un rythme de vie que la

nier service public… mais nous sommes contraints d’accepter la situation” regrette

L’envie de rebondir.

création d’une nouvelle struc- ture intercommunale aurait pro- fondément chamboulé. Malgré le potentiel de 90 élèves. Mal- gré l’envie évidente du côté du Bizot où l’on comprend bien tou- tefois que le chantier était impor- tant et surtout contraignant. “Au village, l’attachement à notre école est vraiment très fort” confie Maryse Mainier. Il est vrai qu’en plus de trente ans de classe unique, beaucoup des habitants sont passés par là, et quoi qu’on en dise en haut lieu, la qualité de l’enseignement n’y était pas

Madame le maire. Les parents d’élèves du Bizot ont donc choisi en très grande majorité d’envoyer leurs enfants au Russey à la prochaine ren- trée. “Les frais de scolarité nous coûtent aujourd’hui 350 euros par enfant en ayant l’école sur place. Ils seront de 500 euros en la perdant avec en plus les coûts de transport pour le Départe- ment et de cantine pour les parents” constate encore l’élue. Une situation dénoncée égale- ment par l’association des maires ruraux du Doubs présidée par

L’instituteur Philippe Pianet avec ses élèves en 1991-1992.

Publi-information Le GARAGE SCHELL se développe à Fuans Le garage Peugeot tenu par Serge Ligier à la sortie de Fuans est repris par le garage Schell basé à Maîche. Réparation toutes marques, carrosserie et vente de véhicules neufs sont assurés du lundi après-midi au samedi.

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départ en retraite de Serge Ligier qui le tenait depuis 37 ans. Un changement de pro- priétaire certes, mais le nou- veau garage repris par la S.A.R.L. Schell garde la même

exigence : répondre à la demande du client en matiè- re de réparation de véhicules toutes marques, carrosserie, ventes de véhicules neufs Toyo- ta ainsi que des véhicules d’oc-

Boris est mécanicien depuis 9 ans. Il poursuit l’aventure avec le garage Schell à Fuans.

casion toutes marques. L’arrivée de la marque japo- naise à Fuans a été rendue possible grâce à la reprise de

Schell a choisi de reprendre ce mécanicien compétent qui connaît “ ses” clients et leurs automobiles. Un gage de confiance. L’atelier est ouvert du lundi au samedi de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 h 30 ainsi que le samedi de 8 heures à 12 heures Les dépannages sont également assurés.

marque Toyota et réparerons toutes les marques de véhicules ici. Nous pourrons diagnos- tiquer les pannes ici, les répa-

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rer ou renvoyer le véhi- cule vers notre conces- sion à Maîche. Ce sera plus pratique pour nos clients” poursuit-il.

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Montbenoît, déclare Bruno Schell, le gérant. Nous serons relais point service de la

À l’atelier, Boris gérera la répa- ration des véhicules comme il le fait depuis neuf ans. Bruno

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