Journal C'est à Dire 174 - Février 2012
R E T O U R S U R I N F O
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Le casino de Villers-le-Lac a disparu du paysage
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. M aisons-du-Bois- Lièvremont dans l e Saugea i s v a r éé l i r e un nou- Maires : deux démissions coup sur coup
Parrains Christian Granié, le maire des Alliés, doit peut-être encore s’en mordre les doigts d’avoir vu son nom cité parmi les 500 élus français à avoir soutenu il y a dix ans de cela le candidat Bruno Mégret, ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen, à l’élection présidentielle. Bien évidem- ment on ne peut pas taxer le paisible maire des Alliés de dérive fascisante. Il avait songé qu’au nom du pluralisme démocratique il était sans doute de son devoir de donner son parrainage à un “petit” candidat. Erreur, car il aura traî- né comme un boulet ce geste anodin qui a entaché son image. Ce seul exemple que l’on pourrait reproduire des centaines d’autres fois en France montre bien les limites d’un système que le législateur a instauré en 1976 dans le but d’éviter la multiplication des candidatures fan- taisistes, mais qui est aujourd’hui à bout de souffle. D’abord parce qu’il n’évite pas l’écueil des candidatures multiples - il y a eu jusqu’à 16 candidats en 2002 -, ensuite parce que la règle de transpa- rence est d’une part sans le moindre inté- rêt et d’autre part totalement inéquitable puisque seuls 500 noms de parrains tirés au sort sont rendus publics quand un candidat dépasse les 500 signataires. On aboutit aussi à des situations ubuesques au terme desquelles une Éva Joly, cré- ditée d’à peine plus d’1 % dans les son- dages aura ses 500 parrains tandis que de l’autre côté de l’échiquier Marine Le Pen que les sondeurs annoncent à près de 20 % risque de ne pas les avoir. Si sur le plan déontologique cette différence de traitement peut se comprendre, il reste une grande injustice sur le plan de l’équité démocratique. Pour la candidate d’extrême droite néanmoins, cet état de fait est quelque part rassurant et prouve a contra- rio que les intentions massives de vote en sa faveur sont plus des inclinations par défaut et par rejet du système en place qu’un vote d’adhésion à des thèses dont chacun peut mesurer facilement la vacuité. Sans doute alors devrait-on améliorer ce système des parrainages en instaurant simplement l’anonymat des signataires au même titre que le suf- frage universel se déroule dans l’anonymat de l’isoloir. Cette simple règle éviterait d’abord aux petites maires de se faire harceler à longueur de journées par les équipes des candidats ou de subir d’intolérables pressions des grands par- tis, voire des représailles ensuite, sans même parler du jugement moral tron- qué de leurs administrés. Un change- ment des règles éviterait enfin l’éternel psychodrame surjoué à chaque scrutin présidentiel par des candidats qui ne représentent rien de plus qu’eux-mêmes ou ceux qui s’auto-persuadent de faire avancer la démocratie. J ean-François Hauser
E n début dʼannée, cʼest un symbole de la commune qui est tombé sous les coups de boutoir des pel- leteuses. Le “casino” de Villers- le-Lac qui a vu passer tant de manifestations depuis sa construc- tion au début des années tren- te, nʼexiste plus. Place nette a été faite. Une semaine a été néces- saire pour démolir lʼensemble, une autre semaine pour déblayer les gravats de la place Maxime- Cupillard. Le casino de Villers avait été construit sur des pieux en bois, puis agrandi juste après la guerre, mais sans pieux. Conséquence : une partie du bâtiment sʼaffaissait légèrement, provoquant des fis- sures dans les murs et les plan- chers. Cʼest à lʼautomne 1998, quand la nouvelle salle des fêtes de la commune est entrée en ser- vice que le casino a définitivement fermé ses portes. Au rez-de-chaus- sée de lʼédifice, les pompiers y
étaient installés, jusquʼen 1981, puis les ateliers municipaux jus- quʼen 2005. Depuis cette date, désaffecté, le casino était totale- ment vide. À la place du casino, un bâtiment dʼun étage à ossatu- re bois muni de vitrines sera construit dès cette année pour abri- ter deux commerces de la com- mune qui investissent : la fleuriste “Brindille” (Sophie Renaud), actuel- lement installée rue Saint-Jean, et le salon dʼesthétique “Un temps pour soi” (Gaëlle Breney), qui démé- nagera de son emplacement actuel du “Bout du pont”. Le coût de la démolition (environ 50 000 euros) a été pris en charge par les deux commerçantes et la mairie leur a cédé le terrain en échange. “Si les deux entrepreneuses nʼutilisent pas tout le terrain, la commune récu- père le reste” précise le maire Jean Bourgeois. Le permis de construi- re doit être déposé en mairie ce mois-ci et la construction pourra démarrer cet été.
veau maire mardi 28 février après la démission de Ber- nard Bole. Cette commune nʼest pas la première et ne s e r a pa s l a de r n i è r e à voir son premier magis- trat quitter ses fonctions soit pour des raisons de s an t é , pe r s onne l l e s ou professionnelles. Le village touristique de Gou- mois nʼa également plus de maire depuis la démission de Patrick Loriau le premier magis- trat, que nous avons tenté plu- sieurs fois de joindre, en vain. Pas sûr que les habitants y voient un grand changement sachant que lʼédile était peu présent dans sa commune. Fin décembre, le journal Cʼest à dire avait profité de la venue du sous-préfet de Montbéliard Jacques Troncy à Goumois
Patrick Loriau (à gauche) a démissionné de son poste de maire à Goumois, tout comme Bernard Bole à Maisons-du-Bois-Lièvremont.
pour le rencontrer. Le premier magistrat avait tenté de sʼexpliquer : il habite Fournet- Blancheroche, travaille à Saint- Vit et disait pourtant “suivre de près les dossiers communaux.”
Sa démission interviendrait après des dissensions au sein du conseil municipal. Si le sous- préfet accepte la démission du premier magistrat, un nouveau maire sera nommé.
Le “casino” de Villers-le-Lac datait du début des années trente (photo J.-M. Steyner).
Les Burn the rubber ont “déchiré”
L a pression monte pour l’entourage et les amis de la famille Dornier. Les musiciens qu’on a présentés à nouveau dans notre précédente édition, se sont qualifiés lors de l’émission du 24 février dernier pour la grande finale de l’émission de télé-réali- té “Ma famille déchire”, sur la chaî- ne Gulli. Ils affronteront donc quatre autres familles devant le public pour tenter de décrocher la vic- toire finale. L’émission est diffusée ce vendredi 2 mars en prime-time, toujours sur la chaîne jeunesse. Pour l’occasion, la mairie de Mor- teau déploie les grands moyens et met à disposition du public le théâtre et la salle des fêtes d’où sera retransmise en direct cette
finale. Les fans des Burn the rub- ber pourront y accéder librement (attention, places limitées) et venir soutenir Jeanne, Édouard, Léa et leur papa Cyrille (et toujours en coulisses leur maman Sandri- ne) qui devraient à nouveau assu- rer une prestation digne de ce nom. “La production nous a d’ailleurs invités à revenir sur Paris courant février pour enregistrer un clip à partir de nos prestations. C’est très encouragent pour nous” note Cyrille Dornier. L’aventure est donc loin d’être terminée pour les quatre musiciens unis par le sang, par la musique et sans dou- te bientôt par la notoriété natio- nale. Tous devant Gulli le 2 mars à 20 h 30.
est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie
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La prestation des Mortuaciens a impressionné le public, et l’animateur Olivier Minne (crédit photo
Vincent Boisot).
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