Journal C'est à Dire 174 - Février 2012

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V A L D E M O R T E A U

Morteau L’aviateur est désormais son nom Serge Salvi réhabilite ce bâtiment qui a marqué l’histoire de Morteau avec un rocambolesque accident. La mémoire de ce bâtiment et de l’aviateur finalement chanceux sera respectée.

L e 6 avril 1919. Ce dimanche de printemps, un accident spectaculai- re provoque un rassem- blement desMortuaciens au café du Stand, dans cet endroit où les hommes viennent s’entraîner au tir.Vers 16 heures, l’attention des promeneurs est attirée par une escadrille de huit avions de guer- re qui survole le vallon. Ces appa- reils, partis deNancy, ont fait hal- te à Luxeuil et se rendent à Lau- sanne pour participer à des jour- nées olympiques. Soudain le moteur d’un des

L’épisode avait fait sensation en 1919 à Morteau (photo Dado Curie).

rot, après avoir brisé une branche d’arbre et coupé des fils électriques. Le sous-officier

épisode fameux du Morteau de l’ancien temps, narré par l’historien Bernard Vuillet, que l’entrepreneur Serge Salvi a bap- tisé son projet immobilier “L’aviateur”. Le Mortuacien qui a racheté ce bâtiment situé en haut de la rue de la Louhière à la famille Greusard, y aména- gera six appartements (115 m 2 pour le plus grand) avec entrées indépendantes et “une isolation

extérieure renforcée, des fenêtres bois-alu, une finition soignée, des garages. On refera même une girouette en forme d’avion sur le pignon” énumère Serge Salvi. Le démarrage de ces travaux de réhabilitation est prévu en sep- tembre pour une livraison espé- rée “au premier semestre 2013” estime le promoteur. J.-F.H.

avions a des ratés et le pilote doit chercher un terrain pour tenter un atterrissage. Il se dirige vers le carrefour des routes de Besançon et des Fins lorsque l’aile

D’Andigne qui pilotait et le mécanicien Frère son aussitôt tirés de leur dangereuse posi- tion. Ils n’ont aucun mal, mais il n’en est pas

“Une isolation

extérieure renforcée.”

gauche de son appareil s’accroche au pignon de la maison Jeanne-

de même de l’appareil. C’est aussi en hommage à cet

Serge Salvi présente son projet immobilier qui doit être livré l’année prochaine.

Acrofly devrait atterrir à Grand’Combe-Chateleu Association Suite à des difficultés de cohabitation avec le rugby, le club d’aéromodélisme du Val de Morteau envisage de quitter Morteau pour s’installer à Gran- d’Combe-Chateleu. La mairie lui a trouvé un terrain où il pourra amé- nager une piste une fois toutes les autorisations obtenues.

L es membres du club d’aéromodélismeAcrofly Val de Morteau se font petit à petit à l’idée de devoir déménager. Ils se résignent à quitter leur terrain d’entraînement situé dans le pro- longement du stade de rugby. La cohabitation est devenue trop dif- ficile entre les gens de l’ovalie et les pilotes d’avions radiocomman- dés, les premiers reprochant aux seconds que la pratique de leur activité est dangereuse pour les joueurs. Interpellée, la municipa- lité a fini par trancher. Fin novembre, elle a indiqué par cour- rier à l’associationAcrofly qu’elle ne pourrait plus faire voler de modèles réduits pendant les entraînements et les matches de rugby. “Cette décision limite plus encore la pratique de notre acti-

tive auprès de la municipalité de Grand’Combe-Chateleu qui lui propose un espace situé à l’écart du village où le club pour- ra aménager une piste de 120 mètres de long en herbe. “Les choses sont bien engagées avec la commune. La mairie nous a donné son accord de principe. Il nous reste encore à faire toutes

vité qui est déjà tributaire de la météo” remarque le président d’Acrofly Christian Martin. Le club qu’il préside réunit une vingtaine d’adhérents. Cultiver la fatalité n’est pas dans leur tempérament. Plutôt que de se plier au compromis décidé par la mairie de Morteau, le petit groupe de passionnés s’est mis

en quête d’un nouveau terrain. Le comité a sol- licité les communes du Val pour voir si l’une d’elle était prête à les

les démarches admi- nistratives pour obte- nir les autorisations de voler.” Le terrain en question se situe en

“Les choses sont bien engagées.”

Acrofly compte sur ce terrain pour donner un nouvel élan au club qui réunit des amateurs d’avions, de planeurs et d’hélicoptères radiocommandés.

accueillir. “Il nous faut un ter- rain plat de 2 400 mètres carrés pour la piste, et situé à 200 mètres des habitations. Le but est de cohabiter intelligemment en res- pectant les autres” explique Christian Martin. Acrofly a trouvé une oreille atten-

aval de station d’épuration. “Nous sommes enthousiastes à l’idée d’accueillir cette associa- tion. Il y a cependant des pré- cautions à prendre pour qu’elle puisse utiliser ce terrain” com- plète Évelyne Boillot, maire de Grand’Combe-Chateleu.

Si les vents sont favorables, la nouvelle base du club sera opé- rationnelle pour la prochaine saison. Acrofly espère avoir trou- vé un terrain pérenne qui va lui permettre de se développer,

d’accueillir de nouveaux adhé- rents qui partagent la même passion du modèle réduit. “Nous aimerions pouvoir former des jeunes dès 14 ans au pilotage et à la construction d’engins.” Le

club dispose déjà d’avions école pour apprendre à piloter que l’on soit garçon ou fille.

Renseignements : 03 63 49 02 54

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