Journal C'est à Dire 173 - Janvier 2012

V A L D E M O R T E A U

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Amer, le nougat Quatre individus vendaient illégalement divers produits sur la voie publique à Morteau, allant jusqu’à “racketter” les automobilistes. Ils ont été condamnés à de la prison ferme. Morteau

C’ est la compagnie de gendarmerie de Pon- tarlier, en lien avec celle de Morteau, qui a mis fin au parcours de trois individus le 27 décembre der- nier à Morteau. Leur faute : avoir vendu illégalement divers produits, notamment des nou- gats, sur la voie publique en oubliant, souvent, les principes de courtoise. “Outre la vente sur la voie publique sans autori- sation qui est interdite, ces per- sonnes se montraient véhémentes envers les automobilistes qu’ils interceptaient” raconte un offi- cier de police judiciaire de la compagnie de Pontarlier. Plu- sieurs personnes qui ont ache- té des nougats entre 3 et 5 euros au rond-point de Morteau n’ont en effet jamais revu leur mon- naie. Les quidams, quatre au total, prenaient le billet et le gardaient en poche. Le quatuor, originaire de la région de Valence, avait été une première fois été interpellé dans le secteur de Baume les Dames. Puis, il s’était de nouveau illus- tré quelques jours plus tard à Morteau et peut-être à Jougne, non loin de la frontière. que la qualité de service sont les deux clés de la réussite de cette enseigne. “ Nous sommes ouverts du lundi au samedi de 7 h 30 à 19 heures Nos clients apprécient cette amplitude horai- re.” L’autre point fort de l’entreprise est son atelier où Sylvain Sire et ses collabora- teurs entretiennent et réparent le matériel, y compris les moteurs de bétonnière, les scies à sol, “ et tout le petit matériel portatif de T.P. Nous sommes très réactifs, c’est ce qu’apprécient nos clients professionnels.” Pour l’instant, la société emploie trois personnes. Sylvain Sire envi- sage de recruter une personne pour accompagner l’ouverture du nouveau magasin qui orga- nisera des portes ouvertes au printemps. Publi-information

Au final, ils ont été interceptés et conduits en comparution immédiate devant le tribunal de Besançon, lequel s’est mon- tré intransigeant en prononçant 15 jours de prison ferme pour

de sa voiture. Or, ce type de vente non décla- rée, parfois jugée agressive à l’égard des citoyens, est inter- dit. Exception faite de la ven- te de muguet. En 2011, le légis-

convoqués à deux reprises par les forces de l’ordre. “Nous voulions juste nous faire un peu de sous pour nous en sor- tir” , ont tenté d’expliquer les vendeurs lors de leur compa- rution devant le tribunal cor- rectionnel de Besançon jeudi 29 décembre. “Cela peut sem- bler courageux de se lever pour aller vendre des nougats dans le froid hivernal, mais le vrai courage, c’est de se lever pour aller trouver un vrai travail, pour ne pas peiner sa famil- le” , leur a déclaré le substitut du procureur. Les services de gendarmerie rappellent que la vente sur la voie publique est interdite.

deux d’entre eux et trois mois de prison avec sur- sis et 120 heures de tra- vaux d’intérêt général pour le troisième hom- me. La bande était âgée

lateur a même déci- dé de correctionnali- ser la vente à la sau- vette qui n’était auparavant qu’une simple infraction. Ce

Ils ne rendaient pas la monnaie.

de 19 à 28 ans. Le quatrième larron s’est volatilisé. Les gen- darmes ont retrouvé 750 euros sur le plus âgé, présenté com- me le leader du trio, ainsi que 72 barres de nougat et 40 sachets de petits drapeaux fran- çais et européens dans le coffre

délit est désormais passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Les trois jeunes hommes, ori- ginaires de la Drôme et déjà connus de la justice pour divers larcins, ne pouvaient pas l’ignorer car ils ont déjà été

Industrie

La gendarmerie veille contre la vente illicite de produits sur la voie publique.

Fabi devient Bourbon

Automotive Plastics

Des nouveaux locaux pour

Motoculture Sylvain Sire

L e magasin Motoculture Sylvain Sire a déména- gé. Il vient de quitter le centre d’Orchamps- Vennes pour s’installer zone d’activité des Bleuets, à l’entrée du village, dans de nouveaux locaux construits derrière la station-service de Super U. La clientèle est désormais accueillie dans un bâtiment spacieux, fonctionnel et lumineux de 500 m 2 , dont 200 m 2 de sur- face de vente entièrement dédiés au matériel d’entretien des espaces verts. En ce moment, hiver oblige, les engins de déneigement sont mis en avant comme ce petit tracteur Stiga, très maniable, adapté à chaque saison. En hiver, il est équipé d’une fraise ou d’une lame à neige, et en été d’une nouveaux locaux. Il s’agit d’un bâtiment de 500 m 2 qui abrite un magasin de 200 m 2 dédié au matériel d’entretien des espaces verts et de déneigement. Sylvain Sire et ses collaborateurs viennent de déménager à Orchamps- Vennes dans leurs

L’équipementier automobile mortuacien change de nom en même qu’il change de directeur. Jean d’Agaro succède à Éric Oternaud.

tondeuse. Motoculture Sylvain Sire, c’est aussi des tronçonneuses, des taille-haies, des débrous- sailleuses, des tondeuses, des outils de jardinage… ainsi qu’une gamme de vêtements et d’accessoires pour travailler en toute sécurité. “ Je ne commer- cialise que des marques pro- fessionnelles comme Stiga, Hus- qvarna, Viking ou Stihl” pré- cise Sylvain Sire qui a 19 ans d’expérience dans ce métier. L’entrepreneur a franchi un cap en concrétisant ce projet de bâti- ment. “ Je suis franchement satisfait. J’ai repris cette entre- prise artisanale il y a six ans après mon ancien patron. J’ai fait mes preuves et aujourd’hui, je peux investir” dit-il. La qualité des produits autant

L’usine de Morteau emploie 430 personnes dont 25 % d’intérimaires.

I l va falloir s’y habituer, l’entreprise ne s’appelle plus Fabi, mais Bourbon Automotive Plastics. L’équipementier automobile mortuacien, passé sous le contrô- le du groupe Plastivaloire depuis

gé une unité spécialisée dans l’emboutissage du groupe Altia. “J’ai toujours travaillé ici, en Franche-Comté” indique le nou- veau directeur. C’est lui qui est désormais installé aux com- mandes de l’usine qui emploie 430 personnes dont 25 % d’intérimaires.

mestre 2011. “L’année 2012 semble un peu meilleure. Certes nous n’allons pas faire + 10 % de croissance. Mais il n’y a rien d’alarmant. Nous avons la chan- ce de travailler pour Peugeot- Montbéliard qui produit des véhicules qui se vendent plu- tôt bien comme la 3008.” Il est probable également que l’entreprise de Morteau réin- tègre des productions sous-trai- tées pour l’instant dans le grou- pe. “Cela a déjà été fait, et ça pourrait se reproduire en 2012” précise Jean d’Agaro. Des inves- tissements devraient être réa- lisés. Récemment, une nouvel- le presse a été installée à Mor- teau.

la fin de l’année 2010, vient d’être rebaptisé. La société phare du Val de Morteau change de nom en même temps qu’elle accueille un nou-

“2012 semble un peu meilleure.”

Alors que le Comité des constructeurs automo- biles fait preuve d’un certain pessimisme en

Sylvain Sire entouré de ses collaborateurs.

veau directeur. En effet, Éric Oternaud a choisi de quitter la direction d’ex-Fabi pour prendre de nouvelles fonctions en Suis- se. Il est remplacé par Jean d’Agaro, 51 ans, originaire du pays de Montbéliard, qui a diri-

ce début d’année prévoyant un recul des immatriculations de l’ordre de 8 à 10 %, Jean d’Agaro se veut rassurant pour l’unité de production de Morteau qui a enregistré une “très légère baisse d’activité” au dernier tri-

MOTOCULTURE SYLVAIN SIRE 16, rue des Bleuets - 25390 ORCHAMPS-VENNES

Tél. : 03 81 43 52 79 sire.sylvain@wanadoo.fr

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