Journal C'est à Dire 173 - Janvier 2012

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É C O N O M I E

Opérateurs/trices en horlogerie (T2) CDD 3 mois

“Manger ou construire, il faut choisir” Agriculture

Compétences recherchées : - pose cadrans - pose aiguilles - emboîtage Expérience : 2 ans mini.

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Les jeunes agriculteurs du Doubs sont mobilisés pour sensibiliser les élus locaux et la population à l’urbanisation galopan- te qui empiète sur les sur- faces agricoles. “ M anger ou construire, il faut choisir” pou- vait-on lire mi- novembre sur les banderoles déployées par les Jeunes Agri- culteurs du Doubs dans le cadre de la semaine nationale de la préservation du foncier. Leur action visait à attirer l’attention des élus locaux et de la popu- lation sur la dérive d’une urba- nisation galopante qui se fait au détriment de l’agriculture. Chaque année en France, plus de 80 000 hectares de terres agricoles disparaissent ! “ Nous sommes conscients qu’il y a un besoin de logements. Nous ne sommes pas contre l’urbanisation. Ce que l’on sou- haite, c’est qu’elle se fasse dans le cadre d’une gestion intelli- gente du foncier” explique Damien Paris, installé dans le Haut-Doubs pontissalien, res- ponsable foncier des Jeunes Agri- cultures du Doubs. Les exploitations agricoles sont les premières à faire les frais de l’étalement urbain qui en plus engendre souvent des querelles de voisinage déclenchées par les

Sécurité

Faux billets, les commerçants prévenus par S.M.S. 308 commerçants du Doubs adhèrent pour l’instant au dispositif gratuit “Aler- te S.M.S. commerces entreprises”. Récemment, grâce à cet outil, la gendar- merie a informé ces professionnels d’un trafic de faux billets.

Les jeunes agriculteurs ont manifesté devant la préfecture du Doubs.

nouveaux riverains des fermes. “ Il faut que les gens acceptent les “contraintes” d’une vie à la campagne. Nos fermes sont par- fois là depuis plus d’un siècle” rappelle un jeune agriculteur du Val de Morteau. Les paysans s’adaptent tant bien que mal à cette évolution qui, si elle continue sur ce rythme, sera incompatible pour beau- coup, avec les principes d’une agriculture raisonnée. “ Notre métier est de nourrir la popu- lation qui augmente. Si chaque année on nous enlève 3 à 4 % de terre agricole qui est notre outil de production, nous devrons entrer dans une démarche de culture intensive” prévient Damien Paris. Les jeunes agriculteurs formu- lent un certain nombre de pro- positions pour éviter par exemple l’étalement des zones commerciales qui se dévelop-

pent le plus souvent sur des terres à forte valeur agrono- mique. “ Pourquoi ne pas inviter les grandes surfaces commer- ciales à étudier des parkings souterrains ou aériens au moment de leur construction. On souhaiterait que les friches industrielles soient réhabilitées avant que soient aménagées de nouvelles zones d’activité” dit- il. Ces questions émergent désor- mais à travers les nouveaux P.L.U. (plans locaux d’urbanisme) et plus largement les S.C.O.T. (schémas de cohérence terri- toriale) qui bannissent l’étalement urbain, prônent l’habitat collectif plutôt que la maison individuelle, et invitent les collectivités à réaménager en priorité les cœurs de ville et de village, avant d’ouvrir de nou- veaux programmes de construc- tion dans leur périphérie.

L es gendarmes de Besan- çon ont pu tester l’efficacité du dispositif “Alerte S.M.S. commerces entre- prises” qui permet d’informer dans de brefs délais les com- merçants d’un délit de proxi-

faux billet de 20 euros qui a donné l’alerte en composant le 17. “Nous avons immédia- tement diffusé le message, en évitant ainsi, au mieux, que d’autres commerces se fassent avoir” précisent les services de

de prévention utiles et adaptées à une situation particulière” précise la Chambre de Com- merce et de l’Industrie du Doubs, partenaire de ce dis- positif qui existe depuis le mois de septembre dans le Doubs. Actuellement, 308 commerçants ont souscrit à ce service dont 77 à Besançon, 85 à Pontarlier (la commune qui compte le plus d’adhérents), 5 à Morteau, 22 à Montbéliard, 2 à Valdahon, 1 à Avoudrey, 1 à Doubs, 1 à Méta- bief, et 1 à Vercel. Parmi les commerces qui adhèrent, on trouve des bijouteries, des éta- blissements bancaires, des grandes surfaces, des tabacs- presse, des pharmacies.

mité tel qu’un vol à main armée, un vol en bande, ou l’usage de faux moyens de paiement. Fin novembre, dès qu’ils

gendarmerie qui ont ouvert deux enquêtes suite à ces affaires indépendantes dont l’une concerne des billets de 50 euros, et

Diffusion immédiate du message.

ont eu connaissance d’un double trafic de faux billets, ils ont pré- venu, sur leur téléphone por- table, les professionnels abon- nés à ce service gratuit pour les mettre en garde. C’est un commerçant à qui une cliente a tenté de remettre un

l’autre un billet de 20 euros. Le système “Alerte S.M.S. com- merces entreprises” est un outil d’information et d’appel à la vigilance. “Il contribue à la sécu- rité des commerces de proximi- té en permettant à leurs res- ponsables de prendre les mesures

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