Journal C'est à Dire 173 - Janvier 2012

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Maîche De quel bois je me chauffe ? La municipalité veut développer les chaufferies-bois qui alimenteraient le châ- teau du Désert, le groupe scolaire Saint-Joseph, les locaux de la Jeanne d’Arc et le château Montalembert. L’opposition émet des réserves.

A spect économique, environnemental, le chauffage des bâti- ments publics via le bois intéresse les communes du Doubs… au point que Maîche souhaite développer ce mode chauffage dans ses bâtiments. Le Russey, Morteau, Valdahon, Besançon ont déjà le leur. Actuellement, la commune de

Maîche a - déjà - engagé la réa- lisation de deux chaufferies bois : la première alimentera le pôle famille et la maison de santé, la seconde les écoles maternel- le et primaire. Lors du conseil municipal de décembre, la majo- rité a souhaité aller plus loin en lançant une nouvelle étude de faisabilité sur une ou plu- sieurs chaufferies qui alimen-

teraient le château du Désert, le groupe scolaire Saint-Jose- ph, les locaux de la Jeanne d’Arc et le château Montalembert, pour dit-elle, “maîtriser” les coûts énergétiques. L’opposition municipale maî- choise, composée de cinq membres, a lancé le débat et émis de sérieuses réserves quant à ce projet : “Nous nous sommes

interrogés sur l’approvisionnement en bois mais aucune réponse ne nous a été fournie, explique Stanis- las Renaud, du groupe d’opposition. Et surtout sur le fait que la commune finance en totalité une étude qui ne concer- ne qu’un bâtiment communal sur les quatre concernés. Un de

teau du Désert dont l’isolation est à revoir en priorité par rap- port à son chauffage, nous nous sommes abstenus” explique le leader de l’opposition munici- pale. L’étude a tout de même été votée (15 000 euros). Elle déterminera la pertinence ou non de chauf- fer ces édifices à l’énergie bois

les études pourrait être consti- tué entre la C.C.P.M. et la com- mune de Maîche et toute autre commune intéressée par ce gen- re d’équipement. Alors que la papeterie de Roche- Novillars (proximité de Besan- çon) va consommer près de 180 000 tonnes par an de bois, de véritables questions d’approvisionnement se posent. Les Allemands, important consommateurs, investissent déjà les Vosges pour récupé- rer et acheter du bois pour ali- menter leurs chaufferies. Donc, le prix de cette matière, comme les autres énergies, devrait for- tement croître. Des aides de l’État de l’A.D.E.M.E. aident néanmoins au financement de ces projets “verts”. E.Ch.

ces bâtiments appar- tient à un privé : le châ- teau Montalembert. Nous avons aussi pro- posé que le presbytère - bâtiment qui appar-

et s’il est préférable d’opter pour une seule chaufferie les alimen- tant ou par réseau de chaleur. Sachant que la Com-

“Pourquoi financer un privé ?”

tient à la commune - fasse par- tie de cette étude, mais cette proposition a été rejetée. Devant ces absences de réponse, ces réponses négatives et le coût important de l’étude pour un seul bâtiment communal, le châ-

munauté de Communes du Pays de Maîche (C.C.P.M.) engage, elle aussi, une réflexion sur la création d’une chaufferie bois pour la Maison des Services, la M.A.R.P.A. et l’E.H.P.A.D., un groupement de commandes pour

Le chauffage des bâtiments au bois a le vent en poupe mais l’opposition municipale demande pourquoi l’étude prend en compte un intérêt privé.

Toute l'Equipe de Tout Faire Maîche vous remercie de la confiance accordée en 2011

et vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2012.

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