Journal C'est à Dire 173 - Janvier 2012

10

V A L D E M O R T E A U

Sport À la recherche des anciens judokas du Val

Le 23 juin, le club de judo de Morteau fêtera son quarantième anniversaire au gymnase de Villers-le- Lac. Il recherche d’ores et déjà ses anciens membres.

L e Judo-club du Val de Morteau souhaite réta- blir le lien entre anciens et jeunes judokas. Pour cela, il recherche tous ceux qui ont enfilé le kimono dès 1972, voire avant, date de création de l’association. “ Le plus ancien, c’est Raphaël Parisot, un de nos professeurs arrivé au club en 1986” explique Jean-François Ciglia, le président du judo-club qui a succédé à Virginie Bohard en 2008. Aujourd’hui, ce sont près de 220 membres qui foulent les tata- mis du club et le président aime- rait retracer l’histoire du judo dans le Val : “ On ignore com- ment il s’est implanté ici. Il y a bien 50 à 60 ans d’histoire de judo et nous voulons mettre en avant ces personnes. Je pense à Jean Pourchet ou Pierre Cheval. J’irai les rencontrer” dit Jean- François Ciglia, président et ceinture noire. La journée anniversaire se déroulera samedi 23 juin. Une grande fête se prépare : “ Nous profitons des passages de grades de nos membres pour organiser cet anniversaire. Les anciens judokas, pourront s’ils le sou- haitent, participer. Le judo, c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas” commente le président.

Actuellement, le club connaît une progression constante en terme d’effectifs. Ils sont pas- sés de 150 à 220. Deux judokas diplômés d’État, Raphaël Pari- sot et David Cairey-Remonnay, entraînent plusieurs fois par semaine les licenciés dans les deux dojos, du Cosec à Morteau et au collège de Villers-le-Lac. Au total, une vingtaine de per- sonnes ont décroché une cein- ture noire. Et l’engouement per- dure : “ Les parents amènent leurs enfants comme s’ils les condui- saient à l’école. Le judo n’est pas fun mais il assure un appren- tissage, on transmet des valeurs. Cela peut paraître vieux jeu mais ça plaît.” Mieux, les parents s’impliquent dans la vie de l’association. De quoi assurer son dynamisme, laquelle (ré)organise un voyage au Japon en avril prochain. La troupe qui devait se rendre au pays du judo l’année dernière avait dû revoir ses plans en raison du tremble- ment de terre. Par précaution, le club n’emmènera pas les enfants. Formateur, compétiteur, ou sim- plement pour ceux qui souhai- tent garder leur technique intac- te, le judo-club accueille dès 4 ans les combattants. Outre cette journée de fête en

Les deux entraîneurs du judo-club de Morteau forment environ 220 membres. Le club lance un appel.

juin, le club espère se distin- guer lors des compétitions. Et pourquoi pas conduire de ses jeunes pousses aux champion- nats de France cadets : Floria- ne Martin, Aloïse Berreur et Antonin Bozon sont les mieux Renseignements : Mail : jf.ciglia@wanadoo.fr ou judovalmor- teau@gmail.com Site internet : judovalmor- teau.e-monsite.com Tél. : 06 77 10 95 79 ou 06 87 03 25 14

placés pour représenter les cou- leurs mortuaciennes.

Morteau L’accessibilité du

château Pertusier en question L’accès du musée de l’horlogerie de Morteau devra être mis aux normes pour accueillir les personnes handicapées, comme tous les bâtiments publics. Un dossier complexe.

E n 2015, tous les lieux qui accueillent du public devront être accessibles aux per- sonnes handicapées. À Morteau, le château Pertusier qui abrite le musée de l’horlogerie sera soumis à cette obligation au

même titre que les autres bâti- ments municipaux. Pour l’instant, les personnes à mobi- lité réduite ne peuvent pas accé- der à l’étage du château où son pourtant exposées les plus belles pièces du musée. Pour les décou- vrir, il faut en effet emprun-

ter l’escalier en colimaçon qui décourage des visiteurs âgés. “ Sur un groupe de 40 personnes du troisième âge, 5 % environ ne montent pas à l’étage. Mais je n’ai jamais reçu d’appels d’autocaristes pour me faire part de remarques à ce sujet ” obser- ve Grégory Maugain, conserva- teur adjoint du musée. À la dif- ficulté d’accès s’ajoute aussi l’envie qui manque à certains visiteurs fatigués par une jour- née découverte marathon des sites remarquables du Doubs. “ Lorsqu’il y a des personnes en fauteuil, nous organisons un accès par la salle du Temps Pré- sent qui communique avec le deuxième étage du musée. On fait notre maximum pour com- penser l’absence d’ascenseur. Les gens sont compréhensifs” ajou- te le conserva- teur adjoint. un diagnostic des bâtiments municipaux portant sur leur accessibilité, pourrait être ame- née à aménager un ascenseur au château Pertusier en 2015. À défaut, selon nos informa- tions, une autre solution pour- rait être envisagée. Elle consis- terait à agencer différemment le musée en le déployant non plus sur deux niveaux comme aujourd’hui, mais sur un seul, au rez-de-chaussée. Il n’est pas question en tout cas de le démé- nager du château Pertusier. Pour l’instant, le dossier n’est pas à l’ordre du jour. La priorité cet- te année pour le musée est de sonoriser les visites guidées afin d’améliorer le confort d’écoute des visiteurs. Des haut-parleurs seront installés dans une par- tie des salles pour commencer. “5 % ne montent pas à l’étage.” Pourtant, la municipalité de Morteau qui a réalisé

L’accès à l’étage par l’escalier en colimaçon décourage des personnes âgées.

Made with FlippingBook Online newsletter