Journal C'est à Dire 172 - Décembre 2011

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M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

Montbenoît Le beau conte de Noël des Barrand Touché par la détresse de la famille Barrand de Montbenoît, un cou- sin éloigné efface d’un coup toutes les dettes restantes. Il est arrivé à Montbenoît avec un chèque de plus de 16 000 euros.

“J e ne pouvais pas ima- giner qu’il n’y ait rien sous leur sapin à Noël. Des enfants n’ont pas à subir cet- te situation.” Ni une ni deux, dès qu’il a appris qu’un héritage familial tombait, ce cousin du couple Barrand a décroché son téléphone. “Jean-Marie, on ne se connaît pas, mais sache que je viendrai payer toutes tes dettes…” Estomaqués par ce geste spon- à rester anonyme est venu de sa région de résidence jusqu’à Montbenoît pour remettre en main propre un chèque de 16 317,18 euros. Un cadeau du ciel avant Noël pour cette famil- le de quatre enfants dont La Presse Pontissalienne avait été un des tout premiers médias à se faire l’écho des déboires judi- ciaires qui l’opposent toujours au maire de la commune pour tané, Jean-Marie et Marie-Édith Barrand n’ont rien dormi pen- dant plusieurs nuits. Le 30 novembre, ce géné- reux donateur qui tient

tôt treize ans contre une justi- ce qu’il estime aveugle et bor- née. La famille Barrand a su garder le moral grâce aussi à l’inlassable motivation du comi- té de soutien dont les actions ont permis de mobiliser les bonnes volontés. Une souscrip- tion lancée l’an dernier a notam- ment permis à la famille de récol- ter 350 chèques d’1 euro, venus de toute la France. Soulagés sur le plan financier, les Barrand attendent cette fois l’épilogue du cauchemar. Quand les instances judiciaires accep- teront de reconnaître que leurs diverses condamnations repo- sent essentiellement sur l’acharnement d’un homme, le maire de Montbenoît, qui refu- se toujours de réviser sa posi- tion. Dernièrement, une nou- velle porte s’est entrouverte avec une discussion entamée, pour la première fois, avec un des adjoints de Montbenoît. Noël, c’est aussi la période de l’espoir… et de la réconciliation ? J.-F.H.

une sombre histoire de borna- ge de terrain.Au total, cette affai- re a déjà coûté plus de 74 000 euros au couple Barrand. Depuis un an, le salaire de M me Barrand est ponctionné de quelque 1 906 euros, laissant au couple à peine plus de 1 500 euros pour vivre et tenter de bien faire vivre leurs quatre enfants. Ce don, ils ne vont pourtant pas sur un mensonge” répète Marie- Édith Barrand. Les ponctions sur leur compte continueront donc jusqu’en mars prochain, comme prévu, et ces 16 000 euros serviront d’abord à régler les factures en retard (électricité, impôts…) et naturellement sans doute à garnir le pied du sapin pour les enfants. “On vit un vrai conte de fée” ajoute Jean-Marie Barrand qui se bat depuis bien- l’utiliser pour solder leurs dettes. Simple- ment, parce que “nous n’estimons pas devoir cet argent car notre condamnation repose

Entouré du comité de soutien, le couple Barrand a reçu ce chèque de 16 000 euros. Une souscription avait déjà permis de recueillir des dizaines de chèques d’1 euro.

Arc-sous-Cicon Les pompiers intègrent le S.D.I.S. et leur nouvelle caserne La cérémonie s’est déroulée le 25 novembre en présence des élus, de l’état- major du service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) et des habi- tants venus nombreux découvrir la nouvelle caserne locale.

“On vit un contre de fées.”

“L e sujet alimentait déjà les débats au sein du conseil en 1995” , rappelait dans son dis- cours inaugural Gilbert Billot, le maire d’Arc-sous-Cicon. Tout justifiait ce rapprochement synonyme d’une meilleure effi- cacité opérationnelle : l’éloignement du village par rapport aux autres casernes, le tourisme, l’agriculture. L’obstacle majeur à cette inté- gration reposait sur un pro- blème de locaux inadaptés. “La situation s’est débloquée en sep- tembre 2009 avec l’idée d’une mise à disposition de l’atelier- relais. Le bâtiment qui est sus- ceptible de répondre aux exi- gences du S.D.I.S. appartient à la communauté de communes qui a donné son accord en mars 2010” , poursuit le maire. La commune a réalisé des tra- vaux à hauteur d’environ 15 000 euros pour terminer

Publi-information La Menuiserie Bertin s’implante à Orchamps-Vennes

Les 17 sapeurs-pompiers bénévoles et les 5 sous-officiers du centre de première intervention d’Arc-sous-Cicon font désormais partie intégrante du S.D.I.S.

Cette jeune entreprise spécialisée dans le mobilier extérieur en bois investit dans un nouveau bâtiment en cours de réalisation sur la zone industrielle de Planche Sèche. P lus près de tes partenaires tu seras et plus vite tu grandiras. Après une première pause à Nods, c’est bientôt l’heure du retour au pays pour cet- te entreprise fondée en 2006 par Marc Bertin. “On avait repris à l’époque les établissements Courtois à Nods” indique le gérant. L’engouement autour du bois, le mode de commercialisation organisé en par- tie via Internet et la passion de Marc Bertin pour les métiers du bois, tous ces éléments ont favorisé le déve- loppement de l’entreprise. L’équipe compte actuel- lement trois salariés avec Mathieu Bôle-Richard, Jéré- my Boillot à la production et Isabelle Kozak à l’administration. Plutôt que d’investir dans une coûteuse mise aux normes du site de Nods, le jeune entrepreneur a préféré construi- re un nouvel atelier à Orchamps-Vennes. Ce trans- fert procède aussi du souci de se rapprocher de trois partenaires. À savoir la scierie-raboterie Jurasciages et les sociétés Bois et Structures (charpente) et Bois Services spécialisée dans le traitement autoclave. “Ensemble, on forme pratiquement un pôle bois capable d’intervenir de la grume à la terrasse” , poursuit celui qui était ingénieur informatique. Cette dernière com- pétence a largement été mise à profit dans la créa- tion du site Internet de la menuiserie Bertin et dans la mise en ligne du catalogue de produits. M ENUISERIE BERTIN

donc sa particule communa- le. C’est le dernier C.P.I. du canton de Montbenoît à rejoindre le corps départe- mentalisé. Les 17 sapeurs pompiers volontaires et cinq

33 interventions depuis le début de l’année Lʼactivité opérationnelle du sec- teur réalisé par le centre de pre- mière intervention dʼArc-sous- Cicon est de 23 dʼinterventions pour lʼannée 2010 et 33 depuis le début de lʼannée 2011. Les interventions se répartissent ainsi : 24,30 % de secours à personnes, 3 % dʼaccidents sur la voie publique, 6 % dʼincendies et 69,70 % dʼopérations diverses.

l’aménagement d’une salle de formation et créer une seconde tra- vée. Le S.D.I.S. a com- plété ces travaux par les équipements infor- matiques et de télé-

sous-officiers portent maintenant l’écusson qui officialise en quelque sorte cette intégration. L’unité placée sous les ordres du sergent

La mise à disposition de l’atelier- relais.

L’éventail est très diversifié. Il comprend une large gamme de tables, de bancs, d’ensembles ainsi que de nombreux modèles de bacs à fleurs. On y trouve aussi des rondins, piquets, barrières, clôtures, pan- neaux d’affichage traités autoclave ainsi que des abri- bus et des poubelles. “Internet représente 70 % à 80 % des ventes. On veut désormais renforcer notre posi- tionnement local, auprès des particuliers et des col- lectivités.” Le nouveau bâtiment s’étend sur 740 m 2 . Tout en bois bien sûr, il associe un atelier moderne et fonction- nel, des bureaux, une kitchenette. Ce rapprochement sur Orchamps-Vennes participe aussi d’une volonté de rationaliser les déplacements, la gestion des stocks et même les flux d’énergie. “On sera raccordé au réseau chaleur qui alimente déjà les bâtiments dédiés à la taille des charpentes et au traitement du bois.” Sauf imprévu, la menuiserie Bertin devrait prendre possession de ses nouveaux locaux début 2012. 3, rue Pelerot - 25580 NODS Tél. : 03 81 60 03 43 Fax : 03 81 60 06 18 site : www.menuiserie-bertin.com La menuiserie Bertin conçoit et produit du mobilier de jardin sur-mesure.

phonie nécessaires à la régu- lation de l’activité opération- nelle. Il a également renou- velé le matériel et affecté des véhicules neufs. Le centre de première inter- vention d’Arc-sous-Cicon perd

Gilles Chognard assure la cou- verture opérationnelle en pre- mière intention de la commune d’Arc-sous-Cicon et des hameaux et lieux-dits voisins. Soit une population défendue de 750 personnes.

“L’obstacle majeur à cette intégration reposait sur un problème de locaux inadaptés”, a rappelé le maire Gilbert Billot.

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