Journal C'est à Dire 170 - Octobre 2011

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http://georgesbidalot .free.fr “Comment les Francs-Comtois sont devenus français” Éditions du Belvédère Comment les Francs-Comtois sont devenus français L’historien local vient de publier un ouvrage dans lequel il parle des Francs-Comtois qui ont lutté en vain à travers les siècles, refusant de se sou- mettre à la couronne de France. Histoire régionale

Francs-Comtois vécurent de longs siècles hors de France, “comment, après la conquête, ils se divisèrent en soumis de la pre- mière heure, résignés ou résis- tants farouches, puis le temps d’une ou deux générations se retrouvèrent pour s’avouer fran- çais” indique l’historien auto- didacte. Au fil des pages, il remonte aux origines de cette “épopée” franc- comtoise. On apprend ainsi que “les Bourguignons de l’est de la Saône surnommés Francs- Comtois ont toujours été de langue et de mœurs françaises, mais ils tenaient à rester iso- lés dans un Comté de Bourgogne (ou Franche-Comté) par souci d’indépendance et de fidélité à la religion catholique.” Ce peuple se complaisait visiblement “d’un monarque chrétien (empereur romain germanique ou roi d’Espagne) suffisamment puis- sant pour le défendre et suffi- samment lointain pour le lais- ser gérer ses affaires à sa guise” écrit Georges Bidalot. Organisés ainsi, les Francs-Com- tois d’alors se méfiaient d’un roi de France au pouvoir absolu. Des craintes justifiées puisqu’ils furent réprimés. “En leur infli- geant une défaite sanglante en 1674, Louis XIV obligea les Francs-Comtois à devenir ses sujets.” Il parvient à les sou- mettre alors que d’autres avant lui n’y étaient pas parvenus, comme Philippe le Bel dès le XIV ème siècle, puis Louis XI, Hen- ri IV et Louis XIII.

G eorges Bidalot revient vers ses lecteurs avec un nouveau livre sur l’histoire locale. “Com- ment les Francs-Comtois sont devenus français”, c’est à cette question que l’auteur bisontin au look incomparable répond. Dans un ouvrage parfaitement docu- menté, il montre une autre facet-

te de notre région en s’intéressant à l’histoire de ses habitants au tempéra- ment bien trempé, qui ont pris en main le destin de ce territoire jusqu’à se résoudre à devenir fran- çais au prix d’âpres batailles contre la couronne de France. Ce livre explique comment les

Ils se méfiaient du roi de France.

Musique “Je plais plus au public qu’aux médias”

Guillaume Aldebert revient avec un nouvel album, le sixième. Dans “Les meilleurs amis”, l’artiste abor- de des thèmes de société plus sensibles sans renier ses domaines de prédilection que sont l’enfance et le temps qui passe. Un album poétique aux mélo- dies efficaces. À découvrir.

me un auteur pour enfants ? G.A. : “Enfantillage” a été une parenthèse extraordinaire. Cela m’a apporté une énergie nou- velle dans l’écriture et dans la façon de me produire sur scène. Au contraire, cette expérience a été un moteur pour revenir à l’écriture pour adulte avec des sujets plus profonds. Je n’ai pas d’inquiétude. Des gens m’ont découvert avec “Enfantillage”, et me considèrent aussi comme un chanteur pour enfant. Je l’assume très bien. Cela fait par- tie de mon univers. Je suis res- té un grand gamin. Lorsque nous sommes en tournée avec l’équipe, l’ambiance est à l’enfantillage. Je vais voir comment réagit le public avec cet album. Il y a déjà une très belle tournée qui s’annonce. Càd : Pourquoi ce titre d’album “Les meilleurs amis”. Est-ce un clin d’œil à vos proches ? G.A. : Non. J’ai regardé les trei- ze chansons en essayant de trou- ver entre elles un lien. Je me suis aperçu que ces chansons avaient l’amitié en fil rouge. Ce titre rappelle un peu le film “Mes meilleurs copains” avec Jean- Pierre Daroussin, le genre de cinéma que j’aime bien. Càd : Reviendrez-vous aux Enfantillages ? G.A. : Je prépare Enfantillages 2. J’ai déjà écrit sept titres. J’y reviendrai sans doute après ma prochaine tournée. Propos recueillis par T.C. 4 février 2012 Brainans - Le Moulin de Brainans 31 mars 2012 Paris Casino de Paris Aldebert en concert 26 janvier 2012 Besançon - La Rodia 27 janvier 2012 Besançon - La Rodia 3 février 2012 Dijon La Vapeur

C’ est à dire : À travers les chansons de ce sixième album, vous abordez des thèmes qui vous sont chers comme l’enfance ou l’amitié. Mais il y a une ouverture à d’autres sujets de société comme

thème comme celui-ci dans une chanson est quelque chose de nouveau pour moi. C’est le gen- re de sujet que je n’aurais pas appréhendé il y a dix ans. Ceci étant, mes domaines de prédi- lection restent l’enfance, l’amitié,

le temps qui passe. Je n’ai jamais été un chan- teur engagé. C’est la pre- mière fois artistique- ment que je me sens aussi à l’aise avec les titres d’un album.

“J’ai l’impression

l’homophobie. Êtes- vous en train de deve- nir un chanteur enga- gé ? Guillaume Aldebert : Je prends de nouvelles

d’être un peu à la marge.”

directions avec des sensibili- tés plus sociales. La chanson “Mon homonyme” est un plai- doyer contre l’homophobie. Je parle du mal-être dont peuvent souffrir les homosexuels. Nous sommes en 2011 et pourtant les mentalités ont du mal à évoluer sur ces questions-là. Aborder un

Càd : Vous revenez à la chan- son “pour adulte”, après avoir chanté pour les enfants. Le spectacle “Enfantillage” a d’ailleurs fait un carton, et l’album a été disque d’or. Ne redoutez-vous pas désor- mais d’être catalogué com-

Georges Bidalot, l’auteur au look incomparable.

Guillaume Aldebert : “Je vois la politique dans la vie de tous les jours à travers l’existence des gens.” (photo Mona Awad).

Le Bélieu Les chorales chantent au profit du Bénin

Le Triolet, Haut-Doubs Chœur et les Chœurs de Vennes vous donnent rendez-vous à l’église du Bélieu le 5 novembre pour concert exceptionnel à but humanitaire.

Le 5 novembre à 20 h 30 Église du Bélieu

L e 5 novembre, à 20 h 30, l’église du Bélieu accueillera un

elles chanteront pour une cau- se humanitaire. Ces ensembles

tants. Une collecte sera orga- nisée à l’occasion de ce spec- tacle. Elle sera reversée à l’association Anobe. La recet- te du concert permettra aux bénévoles de financer l’achat de matériel scolaire, la sco- larité d’écoliers béninois, et les travaux entrepris à Bani- koara et Kandi.

vocaux ont répondu à l’appel de l’Anobe (association des Amis du Nord Bénin) qui mène des actions régulières dans ce

ensemble de chorales pour un concert exceptionnel. Le Triolet, Haut-Doubs Chœur et les

Pour l'association Anobe.

Chœurs de Vennes se donnent rendez-vous dans ce lieu où

pays d’Afrique afin d’améliorer les conditions de vie des habi-

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