Journal C'est à Dire 170 - Octobre 2011

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D O S S I E R

Villers-le-Lac Le prix des terrains continue à grimper À certains endroits du Haut-Doubs, ils attei- gnent des sommets. Jusqu'à 180 euros le mètre carré à Villers-le-Lac. Et ça se vend !

encore fait un bond de 2,1% l'an dernier. En 2011, la progression semble se poursuivre, plus modé- rément. Mais les disparités géogra- phiques sont énormes en la matière. A moins de 30 km de Maîche, on atteint des sommets. Exemple avec ce beau projet au hameau de Chaillexon, commune

de Villers-le-Lac, et ses 23 par- celles donnant sur les bassins du Doubs. Tarif affiché des par- celles les mieux placées : 180 euros le mètre carré. “Les parcelles situées à gauche de la route sont à 170 euros. Sur les 18 de départ, 11 sont déjà vendues. Cinq autres parcelles sont situées à droite de la route,

fin juin dernier. La plus vaste de ces parcelles s'étend sur 13 ares. Soit 234 000 euros le ter- rain nu... Le prix des terrains continue à s'envoler pour une autre rai- son simple : il n'y en a quasi- ment plus de foncier disponible dans les communes du Haut- Doubs.

Magnifique exposition pour ces terrains situés à Villers-le-Lac. Le prix est à la hauteur.

leur vue donne directement sur le lac. Il en reste deux à vendre au tarif de 180 euros le mètre carré” indique Jean Magno, res- ponsable de la S.C.I. Cusenier et promoteur du projet. Profil principal des acheteurs : des frontaliers, “et quelques clients suisses” confie le promoteur. La commercialisation a démarré

S i on veut acquérir un ter- rain à des prix défiant tou- te concurrence dans le Doubs, c'est dans le sec- teur de Maîche qu'il vaut mieux chercher. Selon les notaires du Doubs, sur le Plateau, une par-

celle (900m 2 ) coûte en moyenne 38 300 euros. Ce sont les prix les plus bas du département. De manière générale, le prix des terrains continue à augmenter. Sur ce plan-là, aucun ralentis- sement enregistré, les prix ont

Maîche

Le plateau de Maîche en retrait En matière d’immobilier, il n’y a pas un Haut-Doubs, mais des Haut- Doubs. Celui de Maîche n’a rien à voir avec celui de Morteau, même si le volume des ventes se maintient bien.

L es volumes de transac- tions sur le secteur de Maîche sont en aug- mentation cette année.

450 000 euros sur Maîche” note le notaire. Le prix des terrains est stable sur Maîche avec un prix médian

Pour le futur acquéreur qui n’a que le prix comme critère de sélection, son salut viendra peut- être de la commune de Cour- Saint-Maurice où un terrain s’est récemment vendu à 7 euros le mètre carré loti ! “Sur le Plateau de Maîche, l’avantage, c’est qu’il y en a pour tout le monde. Nous avons affai- re à un marché serein” termine M tre Benoît Douge. J.-F.H.

es prix, eux, sont en léger retrait par rap- port à l’an dernier. Le prix médian d’un appartement vendu dans l’ancien sur le secteur de Maîche se

de 43 euros le mètre carré. “Il oscille sou- vent autour des 50 ou 60 euros selon les communes.” À noter, très peu de promo- teurs privés lancent

25 % des maisons à plus de 212 000 euros.

situe à 1 341 euros, soit 9,3 % de moins que l’an dernier. Chiffre qui étonne souvent les agents immobiliers eux-mêmes mais qui signifie que la moitié des biens vendus le sont à un prix supérieur à ce chiffre de 1 341 euros. Sur le secteur de Morteau, ce même prix médian est à 2 128 euros du mètre carré. La différence est énorme, à une vingtaine de kilo- mètres d’écart seulement et s’explique naturellement par le fait que “le pouvoir d’achat est inférieur sur Maîche. Il y a des frontaliers, certes, mais ce ne sont pas les mêmes que sur Mor- teau, ils ne travaillent pas dans le même genre d’entreprise” avan- ce M tre Benoît Douge, notaire à Maîche qui confirme le bon maintien du volume des tran- sactions cette année. Le prix des maisons, lui, pro- gresse légèrement cette année, de 3 %. 25 % des maisons se ven- dent à un tarif supérieur à 212 000 euros sur le secteur de Maîche. Le prix médian est de 169 000 euros. Et contrairement à Morteau-Villers, “il n’y a pas de marché pour des maisons à

des lotissements sur le Plateau, “ce sont plutôt les communes.”

M tre Benoît Douge, notaire à Maîche : “Le volume des transactions est en progression sur Maîche.”