Journal C'est à Dire 165 - Avril 2011

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D O S S I E R

PORTES OUVERTES 14 et 15 MAI 2011 Sam. 10h-17h et Dim. 10h-16h

Les Fins T.W.C., une référence dans

la distribution d’accessoires de mode griffés Groupe horloger à l’origine, T.W.C. s’est rapidement développé dans le champ du bijou, de la maro- quinerie, et maintenant des lunettes. T.W.C. s’impose désormais comme un leader français dans le déve- loppement et la distribution d’accessoires de mode griffés. Dans l’organisation de la société, le site des Fins qui emploie une centaine de personnes est un centre névralgique*.

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L’ unité des Fins est la plus importante du groupe T.W.C. (The Watches Connection), entreprise spécialisée dans la distribution d’articles griffés à travers quatre supports : la montre, le bijou, la maroquinerie et plus récemment la lunette et dont le siège est à Paris. Ce site est névralgique pour T.W.C. Il emploie une centaine de personnes qui assurent la logis- tique, la gestion des stocks et la préparation des commandes, le service après-vente, ainsi que l’administration de l’activité montres, bijoux et maroquine- rie. En juillet 2010,T.W.C. a acquis le lunetier jurassien L’Amy (250

salariés) chez lequel elle a déce- lé des points de complémenta- rité. “Lamy développe et distri- bue plusieurs marques de lunettes griffées dont certaines sont très tendance comme Ken- zo” précise André Marandet, le directeur du site des Fins. Par cette opération de croissance externe, T.W.C. élargit son champ d’activité et entrevoit de nou- velles perspectives économiques sur des marchés comme les États-Unis. La lunette et la montre devraient donc faire bon ménage sur le marché des acces- soires de mode griffés où le grou- pe renforce sa présence. Le chiffre d’affaires des deux entre-

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prises réunies avoisine les 130 millions d’euros. “Nous sommes le premier distributeur horloger indépendant français. 47 % de notre chiffre d’affaires

L’entreprise est installée dans les anciens bâtiments Petitjean.

de son portefeuille de marques (incluant notamment Cerruti 1881, Christian Lacroix, Nina Ricci, Ted Lapidus, Thierry Mugler…) et à son volume d’activité, T.W.C. dispose par ailleurs de partenariats indus-

se 37 % de son chiffre d’affaires à l’export. En France, T.W.C. intervient par ailleurs en tant que simple dis- tributeur, notamment pour Hugo Boss Montres, D&G montres et Bijoux, ou la très branchée Ice- Watch. Le service après- vente est une activité importante du site des Fins. Il emploie une trentaine d’horlogers. Entre 400 et 450 montres sont récep- tionnées chaque jour pour le S.A.V. et “autant en repartent” précisent André Marandet qui ajoute que dans le cadre de cet- te activité T.W.C. collabore avec la formation horlogerie du lycée de Morteau. T.C.

provient de cette activité” pour- suit André Marandet. T.W.C. fabrique des montres. Elles sont produites par le biais d’un réseau de partenaires fabricants lea- der correspond à un design exclu- sif développé par les équipes de création internes au groupe. Outre Clyda et Scooter, ses deux marques propres, cette entre- prise s’est spécialisée dans la création, le développement, la production et la distribution internationale d’articles griffés principalement sous licence. À ce titre, elle met à la disposition des marques concédantes ses équipes de création interne, expertes dans la transcription de l’A.D.N. et les codes de chaque Marque dans la catégorie de pro- duit considérée. Grâce à la qualité, à la largeur

triels forts avec les meilleurs fabricants dans leur catégorie. L’ensemble L’Amy et T.W.C. dispose désormais d’une

37 % de la production est exportée.

capacité de distribution inter- nationale décuplée. Aux forces actuelles de L’Amy en Italie, aux USA et en Australie où le Grou- pe dispose de ses propres filiales, se joignent en effet les infra- structures de T.W.C. en Alle- magne, Moyen-Orient et Asie du Sud-Est, autant de territoires sur lesquels T.W.C. a développé une présence solide et directe. Le Groupe T.W.C.-L’Amy réali-

*Article amendé par la direc- tion du groupe T.W.C.

André Marandet est directeur du site T.W.C. des Fins.

Charquemont

Saint-Honoré à Charquemont bénéficie du Swiss made grâce à une production en Suisse. Thierry Frésard n’imagine pas quitter ce label pour une conception française. Trop risqué. Saint-Honoré : “Nous ne serions pas assez compétitifs avec le Made in France”

C’ est à dire : Saint-Hono- ré possède le Swiss made grâce à une fabrique en Suisse. Seriez-vous un jour intéressé par une pro- duction Made in France ? Thierry Frésard : Nous restons Saint-Honoré avec notre image

Ce n’est pas dans les capacités de Saint-Honoré car nos prix deviendraient trop élevés et nous ne serions plus assez compétitifs. Càd : Pourtant, l’entreprise Péquignet basée à Morteau est une “manufacture” totalement française ! T.F. : Je salue le courage et l’aventure de cette société dans la mise en place de cet- te stratégie où le mixte prix et production est détermi- nant. Pour Saint-Honoré, vendre des montres à plusieurs milliers d’euros Made in France est très difficile dans le contexte actuel. Càd : Lorsque nous évoquons la renaissance de l’horlogerie à Besançon, sommes-nous trop positifs ? T.F. : Selon moi, parler de renais- sance est un peu fort car ce sont des sociétés étrangères qui vien-

nent s’implanter à Besançon pour développer leur service après-ven- te. Ce n’est donc pas tout à fait un renouveau horloger français mais la volonté de ces sociétés de béné- ficier d’une main-d’œuvre quali- fiée à Besançon. À Saint-Honoré, nous disposons d’un service après- vente basé à Charquemont comp- tabilisant 28 employés (12 pour le secteur horlogerie). Càd : Parlez-nous du contexte économique. T.F. : Lors de la foire de Bâle, nous avons été surpris par la réaction des Japonais, les premiers visi- teurs à être présents sur les stands. Nous étions assez inquiets avant ce rendez-vous tout comme nous étions inquiets de notre marché au Moyen-Orient. Finalement, la consommation dans ces pays, excep- tée la Libye, a bien fonctionné.

parisienne et notre Swiss made. Concernant le Made in France, cela reste com- pliqué car les pièces utili- sées pour la création de ce label l’ont été avec du “tout et n’importe quoi” avec par

“Made in France : prix trop élevés.”

exemple des mouvements, voire des montres venues de Chine. Selon nous, il n’y a pas de vraie valeur du Made in France. Càd : Vous êtes donc sceptique lorsqu’on évoque le renouveau de l’horlogerie française ? T.F. : Créer un mouvement réa- lisé de toutes pièces en France demeure assez compliqué car cela nécessite de lourds investissements.

Propos recueillis par E.Ch.

Saint-Honoré est une marque française avec le Swiss made. Elle entend le rester.

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