Journal C'est à Dire 105 - Novemvre 2005

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P L A T E A U D E M A Î C H E

MUTUELLE CRÉÉE ET GÉRÉE PAR DES FRONTALIERS POUR DES FRONTALIERS Garanties de 100% à 250% Rente invalidité Garantie obsèques Capital décès Assistance 24 h/24

La mairie ne se laissera plus surprendre Maîche Les travaux au centre-ville de Maîche se poursuivent. Ils devraient être termi- nés pour l’été prochain.

bonnes. Il vaut donc mieux s’abs- tenir de communiquer sur des délais en trompe-l’œil. Car c’est le genre d’effet d’an- nonce dont se passeraient bien les commerçants de la rue qui attendent que les travaux se ter- minent pour retrouver une plei- ne activité. “Ce chantier a un

conjoncture économique est res- ponsable à 50 ou 60 % de la bais- se d’activité.” Un avis partagé par d’autres commerçants qui estiment “que les consomma- teurs n’ont de toute façon plus d’argent pour acheter.” Le mai- re ajoute : “Je souhaite qu’à la fin des travaux on mette en pla-

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C’ est ce qui s’appelle un couac ! Le 25 octobre, les rive- rains de la rue Mon- talembert au centre-ville de Maîche ont reçu un courrier signé de leur maire Joseph Par- renin. L’élu écrit ceci : “Vous avez pu constater que l’aménagement des trottoirs de la rue Monta- lembert est terminé. Il reste main- tenant à mettre en place sur la chaussée la couche de roulement en enrobé.” Une information qui a fait sourire les administrés dans le meilleur des cas, quand elle n’a pas été qualifiée de “culottée” par d’autres. Au-delà de tout jugement de valeur, ce qui est sûr, est que cette lettre est maladroite. Car “aujourd’hui 10 novembre, 50 % des trottoirs ne sont pas terminés dans cet- te rue” lance un riverain.

Comment diantre la municipa- lité pouvait-elle donc annoncer que les travaux étaient finis alors qu’ils se déroulent sous ses fenêtres qui offrent une vue imprenable sur la chaussée ? C’est un malheureux concours de circonstances. Car selon la collectivité, il était bien prévu que le chantier se termine à cet- te date. “Il y a eu un problème dans le suivi des travaux qui n’a pas été pertinent” avance Jose- ph Parrenin en justification. La faux pas est à chercher du côté du groupement d’entreprises qui intervient sur le chantier et qui aurait rencontré quelques difficultés de coordination. Maîche n’est pas un cas isolé. Souvent, sur ces vastes opéra- tions de réaménagement, des retards sont enregistrés pour différentes raisons, toujours

Orthodontie, appareillage, prothèse …

impact. Le quantifier est difficile. Il est de l’ordre de 10 %, c’est certain. On l’entend de la bouche de nos clients qui disent clai- rement qu’ils évitent

ce une grande animation commerciale au centre- ville qui s’étende sur la durée.” Si tout va bien, les tra- vaux devraient se ter- miner pour les vacances

“Il y a eu un problème dans le suivi des travaux.”

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de venir au centre-ville” indique Olivier Mainier, responsable de la section commerce de l’A.P.P.M. (association pour la promotion de Maîche.) Et des clients ont déserté le bourg pour aller fai- re leur course sur Le Russey où Super U a ouvert une galerie commerciale. Joseph Parrenin le reconnaît lui-même. “Je ne peux pas dire que les travaux n’ont pas eu d’im- pact. Mais sur une base de 100, je pense que la morosité de la

d’été. La rue Charles de Gaul- le et la place de l’Église doivent être encore réaménagées. Cet- te fois-ci, Joseph Parrenin ne se laissera pas surprendre. Il affir- me vouloir être ferme sur le res- pect des délais. “Le contrat pré- cise que les entreprises ont dix mois pour réaliser l’opération. Il y en a déjà cinq de consom- més. En cas de retard, nous appliquerons les pénalités.” O

Bureaux d’accueil : Delle (90) - Maîche (25) - Morteau (25) - Pontarlier (25) - Les Rousses (39) - Gaillard (74) - Ferney Voltaire (01) - Thonon Les Bains (74)

Le Russey “Le pain de la commune” L’auteur, Henry Tournier, est né au Russey au début des années 30. Très tôt orphelin, il fut recueilli avec son frè- re et ses deux sœurs par ses grands-parents qui, très pauvres, bénéficièrent du soutien de la commune du Russey. Le récit d’une vie enfantée dans la difficulté qui évoluera ensuite sur un cours beaucoup plus sou- riant, à force de travail et de persévérance.

T.C.

C’ est à dire : Comment est né ce projet de livre ? Henry Tournier : Au départ, je voulais uniquement relater par écrit l’histoire de mon enfan- ce pour mes enfants et mes petits-enfants. En lisant ces feuilles manuscrites, mon voi- sin professeur à l’université m’a conseillé d’envisager une plus large diffusion. J’ai transmis une copie à la maison d’édition Cêtre. Ils ont été emballés par l’histoire et ont procédé à un tirage à 1 000 exemplaires. Publiée fin septembre, la pre- Càd : Pourquoi avait intitulé ce livre “Le pain de la com- mune” ? H.T. : Comme mes grands- parents étaient très pauvres, les élus du conseil municipal de l’époque s’étaient concertés pour leur attribuer une aide prenant en charge la ration de pain quo- tidien nécessaire à la famille. Nous allions chaque jour cher- cher notre miche chez un des boulangers du village. J’ai ain- si été nourri au pain de la com- mune jusqu’à mon adolescence. Càd : Une enfance difficile et malheureuse ? H.T. : Difficile oui mais pas tou- jours malheureuse. On était mière édition est déjà épuisée. Une seconde sortira à la mi- novembre.

pauvre mais animé d’une envie de vivre, de s’amuser comme tous les autres gamins. Je gar- de, par exemple, des souvenirs pimentés de l’occupation alle- mande pendant la guerre. Càd : Vous avez puisé l’éner- gie de réussir dans ces condi- tions d’existence précaires ? H.T. : Oui, j’ai cherché à rele- ver le gant. En bénéficiant de bourses allouées aux pupilles de la nation, j’ai pu poursuivre mes études au lycée puis à la faculté de droit. J’ai effectué une partie de ma carrière à nous sommes revenus à Besan- çon. Là, je me suis établi com- me expert-comptable. Càd : C’est une belle leçon de vie ? H.T. : On peut effectivement considérer ce livre sous l’angle d’un témoignage montrant qu’on peut réussir une vie convenable en sortant d’un milieu défavo- risé. Je parle de mon expérience personnelle sans vouloir être moralisateur. O Propos recueillis par F.C. Paris au sein du grou- pe B.S.N. devenu par la suite Danone. J’ai fini au poste de direc- teur général de la branche pâtisserie. Dans les années 80,

“Une enfance difficile mais pas toujours malheureuse.”

Joseph Parrenin sera intransigeant sur le respect des délais.

Charquemont

Restructuration au centre du bourg Cette année, trois nouvelles constructions privées à vocation commerciale ou tertiaire contri- buent à renforcer l’attractivité au cœur de la localité. Personne ne s’en plaint.

Le pain de la commune. Auteur Henry Tournier Éditions Cêtre La prochaine parution du journal

“C ette revitalisation a permis de densifier le potentiel commercial au centre de Charquemont” , se réjouit Roland Martin, second adjoint de l’équipe municipale. L’activité se répartit entre la place centrale regroupant la mai- rie, un hôtel-restaurant, la boulangerie et la Poste et la Grande rue adjacente où se trouvent réunis dans un rayon de 50 mètres, trois commerces de bouche, une agence bancaire et la pharmacie. Déplacée depuis octobre du 5 rue de l’église au 33 Grande rue, l’officine occupe désormais un bâtiment flambant neuf. Un transfert jus- tifié par la vétusté et l’étroitesse de locaux qui ne correspondaient plus à l’évolution des prestations proposées dans les phar- macies actuelles. “ On a pu agrandir l’es- pace client et dynamiser notamment le rayon

orthopédie” , explique Anne-Claude Chapi- taux associé avec son époux Thierry dans l’exploitation de cette officine où travaillent également 5 salariés. En 1999, Cédric et Mélanie Brun repren- nent la pâtisserie installée au 29, Gran- de rue. “À l’époque, on avait tout juste 21 ans” , précise le jeune commerçant. Discret et sérieux, le jeune couple développe tant

ville, le Crédit Agricole a également démé- nagé au 31, Grande rue dans une nouvel- le agence ouverte depuis le 20 septembre. “On a bénéficié d’un nouveau concept archi- tectural qui nous permet d’être plus per- formants sur deux aspects : la sécurité et l’accueil. On a limité au strict nécessaire les disponibilités en espèces dans l’espace public. En automatisant davantage les opé-

et si bien son affaire qu’il décide d’investir dans une nouvelle construction rue du chalet. Elle abrite un salon de thé-pâtisse- rie-chocolaterie au rez-de-chaus-

rations de base, on a plus de temps à consacrer au client. Il est mieux conseillé” , note Laurent Sage, le responsable de l’agence. L’instal- lation d’un distributeur accessible

Densifier le potentiel commercial.

sée et un logement familial à l’étage. “On a ouvert le 17 avril. Ça fonctionne comme nous l’avions prévu.” Le local libéré accueille maintenant la crémerie-fromagerie. Implanté précédemment place de l’hôtel de

depuis l’extérieur permet également d’ef- fectuer 7 jours/7 de 6 heures à 22 heures diverses opérations : retrait, décompte, transfert… O F.C.

est prévue le 7/12/05

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