Journal C'est à Dire 105 - Novemvre 2005

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M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

Le peloton de gendarmerie de surveillance et d’intervention basé actuellement à Mouthe pour- rait être transféré à Pontarlier. De son côté, la brigade motorisée s’installerait à Montbenoît. Restructuration La gendarmerie redéploie ses effectifs

L a réflexion sur la restructuration de la gendarmerie dans l’ar- rondissement de Pon- tarlier est engagée depuis l’an- née 2003. L’étude de deux hypo- thèses vient d’être arrêtée et sou- mise à la Direction Générale de la Gendarmerie qui tranchera en dernier lieu. Chacun des deux scénarios prévoit à son niveau un certain nombre de modifica- tions dans la répartition des forces de l’ordre sur ce territoire. Le premier consiste à rapatrier

à Pontarlier le peloton de sur- veillance et d’intervention (P.S.I.G.) basé actuellement à Mouthe. Ce transfert s’accom-

déménagerait à Montbenoît. Dans cette opération à tiroir, les gen- darmes de Montbenoît devraient rejoindre Morteau.

merie de secours en montagne de Mouthe qui surveillait les domaines de Mouthe et des Hôpitaux a changé d’appella- tion pour devenir le peloton de surveillance et d’interven- tion de montagne. Mais depuis quelques années, le secours en montagne est anecdotique pour ces militaires. Désormais, leur rôle a changé. Ils patrouillent sur l’ensemble de l’arrondis- sement et viennent en soutien aux sept brigades de l’arron- dissement (Pontarlier, Levier, Frasne, Montbenoît, Morteau, Les Hôpitaux-Neufs et Mouthe). “Nous avons un arrondissement où l’essentiel de la délinquance se situe à Pontarlier et à Mor- teau. Une comparaison a été fai- te entre les chiffres de la délin- quance et l’implantation terri- toriale des effectifs de gendar- merie. On s’aperçoit que nous devons agir pour que l’organi- sation soit la plus performan- te possible” poursuit Francis Bianchi. Le principe est donc de concen- trer les personnels en priorité là où sont les foyers de délin- quance. La compagnie de gen- darmerie compte 85 officiers et sous-officiers répartis dans les différentes brigades et c’est sans compter le personnel de la B.M.O. Le P.S.I.G., c’est six gendarmes. Justement, une question est posée par des élus du secteur qui émettent des réserves quant à l’application du second scé-

pagnerait de la construction d’une nouvelle structure dans la capitale du Haut-Doubs. La seconde hypothèse propose également le

Ce projet ressemble à un jeu de chaises musicales dont le but, dans les deux cas, est de déplacer le peloton de sur- veillance et d’inter-

“Agir pour que l’organisation soit la plus performante possible.”

Nouvelle couverture 104.6 FM Val de Morteau - Plateau de Maiche Valdahon - Montbenoît Retrouvez le Téléthon en direct sur les ondes de RVM les 2 et 3 décembre

déplacement du P.S.I.G. de Mouthe à Pontarlier mais en rem- placement de la brigade moto- risée (B.M.O.) qui à son tour

vention “trop excentré par rap- port à ses missions” indique le sous-préfet Francis Bianchi. En 1993, le peloton de gendar-

nario qui prévoit le transfert des huit militaires de la bri- gade motorisée de Pontarlier dans la nouvelle caserne de Montbenoît qui ne compte que six logements. La caserne serait donc trop petite pour accueillir tout le monde. Un problème

auquel la gendarmerie peut apporter des solutions puisque dans ces cas précis, les gen- darmes en surnombre peuvent être logés dans d’autres habi- tations que l’on qualifiera de “civiles.” O T.C.

La caserne de Montbenoît pourrait accueillir les gendarmes de Mouthe.

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