Journal C'est à Dire 105 - Novemvre 2005

Le journal gratuit du Haut-Doubs

Vue fatiguée ?

La solution

23 novembre 2005 N° 105

Le journal du Haut-Doubs

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S O M M A I R E

Personnes âgées : le Pays Horloger vient de lancer une étude dont l’objectif est de déterminer les besoins en matière de prise en char- ge des personnes âgées sur son territoire. Les conclusions seront rendues en mars prochain. (page 6) Les citernes ont la cote. De plus en plus de particuliers dans le Haut-Doubs installent une citerne pour récupérer les eaux de pluie. Dans certains cas, ces propriétaires utilisent l’eau pour réduire leur facture, parfois jusqu’à 90% du mon- tant. Mais le législateur s’apprête à réglementer la question. (page 6) Stop à la circulation aux Fins. Des habitants de la rue de la Diligence ont deman- dé avec fermeté au conseil municipal de trouver le moyen de réglementer la circulation dans leur rue qui sert de raccourci aux automobilistes qui ne veu- lent pas emprunter la côte des Fins. (page 8) Un sport étude foot au lycée. C’est le souhait de Denis Sire, le président du Val du Haut-Doubs football club. Mais cette initiative semble poser quelques difficultés d’organisation à l’équipe pédagogique. (page 12)

(Dossier pages 13 à 18)

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R E T O U R S U R I N F O

Le Paris passe sous contrôle de la communauté de communes

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

ÉDITORIAL

Élan Avec la Fête de la saucisse, Morteau a sa manifestation- phare de l’année, Villers-le-Lac poursuit sa fête patronale tan- dis que Montlebon célèbre la descente d’alpage à l’autom- ne. La plupart des communes du Val de Morteau se retrou- vent, une fois l’an, autour d’un prétexte propice aux festivités. Mais ce que vivent les habitants du Val début décembre n’a d’égal, ni dans l’ampleur des festivités ni dans le caractère intercommunal de l’événement. Si bien que la célébration annuelle du Téléthon dépasse, et de loin, l’envergure de toutes les fêtes communales organi- sées çà et là. Bien au-delà de la simple cause humanitaire, le Téléthon est une fête à part entière. En filigrane, il y a tou- jours la lutte contre les mala- dies musculaires. Mais ce com- bat médical est aujourd’hui presque masqué par la seule intention de se retrouver autour d’un événement festif dont l’am- pleur est sans cesse renouve- lée, selon ce judicieux principe d’organisation tournante entre les communes. Nulle part ailleurs, le Téléthon revêt de tels habits de gala. Le corollaire de cet élan joyeux est également positif pour les comptes de l’A.F.M. car les dons enregis- trés dans le Val sont, ramenés au nombre d’habitants, quatre fois plus importants que la moyenne nationale. Cette année, c’est à nouveau au tour de la commune des Fins de prouver que l’esprit communautaire souffle toujours aussi fort sur le Val de Morteau à l’aube de l’hi- ver. Nul doute que les orga- nisateurs finnois assureront un relais impeccable dans cette course sans fin contre la mala- die. Juste après cette édition 2005, ils passeront le témoin à Morteau qui a annoncé sa can- didature à un nouveau Téléthon télévisé en 2006. Dix ans après avoir mobilisé les foules une première fois devant les camé- ras de France 2, la récompen- se serait justifiée pour ceux qui, sans relâche, sont les artisans de cette fédération de forces, unique en son genre, et qui scel- le l’espace d’un week-end toutes les bonnes volontés du Val de Morteau, soudées autour d’un même combat. O

L a communauté de communes du Val de Morteau vient d’acquérir le ciné- ma le Paris pour la somme de 150 000 euros. Par cet investissement, la volonté de la collectivité est d’assurer la pérennité de cet outil culturel situé au centre-ville de Morteau. “Nous savons que le cinéma demeure le premier loi- sir culturel des jeunes. C’est aussi un appui pédagogique important pour les écoles” indique Annie Genevard, maire de Morteau. Dans cette opération, le couple Gagliardi gardera la gérance de ce cinéma qui a vu défiler des généra- tions de spectateurs. Le changement de propriétaires ne changera rien dans les habitudes des cinéphiles. “Notre but est de maintenir l’offre cinématographique sur le Val de Morteau et la richesse de la programmation” ajoute le maire. Aussi, il y aura toujours une complémentarité entre le cinéma le Paris qui diffusera des films généralistes, et le cinéma associa- tif l’Atalante qui continuera à présenter des films d’art et essais. L’idée de ce rachat a été adoptée à l’una-

nimité par le conseil communautai- re. Toutefois, certains élus propo- saient carrément la construction d’un multiplexe à Morteau, plutôt que d’in- vestir dans le Paris. “Mais la taille de la ville ne justifie pas un tel équi- pement” poursuit Annie Genevard. La salle du Paris suffirait donc. Néan- moins, des travaux de modernisa- tion de ce lieu sont à prévoir. Ils seront à la charge de la collecti- vité. Mais tout reste encore à pré- ciser. On ne connaît pour l’instant ni la capacité d’accueil de la futu- re salle, ni le matériel technique dont elle sera dotée. Nous n’en sommes encore pas à ce stade. “Dans l’immédiat, il faut affiner le projet et monter en priorité un plan de financement. Sachant que des fonds publics de l’État, de la Région et les fonds F.I.D.E.L. du Conseil général peuvent sou- tenir ce genre d’opération” ter- mine Annie Genevard. O

La valse des prénoms dans le Haut-Doubs

Terrains Huguenotte : le lotissement en cours de réalisation

L es travaux de viabilisa- tion du lotissement des “Hauts de la Baigne aux oiseaux” sur les hauteurs de Morteau ont débuté. Ils concernent la première des trois tranches de constructions prévues dans le cadre de cette zone d’aménagement concerté (Z.A.C.). “Cette première tranche s’étend sur un peu plus de quatre hectares” précise Hervé Hilan,d chef de projet à la S.E.D.D. (socié- té d’équipement du Doubs) qui assure la maîtrise d’ouvrage de ce dossier. Cette première phase se com- pose de 25 terrains, “tous réser- vés” , destinés à de la construc- tion de maisons individuelles.

“Deux permis sont déjà déposés. Les premiers coups de pioche seront donnés à partir de mars 2006” ajoute-t-il. Cette partie du programme prévoit également la construction de petites copro- priétés sur trois grands espaces “que l’on cède à des promoteurs. Il sera réalisé deux copropriétés de 10 à 15 logements. Une quin- zaine de maisons jumelées seront également construites.” Un des grands principes de ce projet est de promouvoir le dévelop- pement durable en utilisant des énergies renouvelables. Concer- nant la seconde tranche, les tra- vaux de viabilisation pour 22 mai- sons individuelles vont débu-

ter à la fin de l’hiver prochain. Pris dans sa globalité, “ce pro- gramme comporte un peu moins de 100 terrains à bâtir destinés à de la maison individuelle. Le reste, ce sont de petites copro- priétés et des maisons jumelées. Au total, entre 120 et 170 loge- ments seront construits dans le lotissement des Hauts de la Baigne aux oiseaux.” Ce pro- gramme qui décongestionne le marché de l’immobilier à Mor- teau va s’étendre sur cinq ans voire six. Un architecte d’urba- niste a été nommé pour suivre tous les projets de construc- tion. O

A rticle au contenu plus léger, une fois n’est pas coutu- me. L’I.N.S.E.E. Franche- Comté a publié récemment les dernières statistiques disponibles, pour l’année 2003, en matière de prénoms donnés aux nouveaux- nés francs-comtois. En cette année 2003, 14 064 bébés sont nés en Franche-Comté dont 184 Théo et 161 Léa, les deux pré- noms les plus fréquemment attri- bués. Côté filles, les trois pré- noms qui arrivent sur le podium sont dans l’ordre Léa, Manon et Emma, “tandis que Théo, Lucas et Hugo dominent chez les gar- çons” expliquent les statisticiens qui notent cependant que “les prénoms masculins se renou- vellent plus rapidement en tête du classement. Cinq prénoms masculins ont occupé la première place en 10 ans : Kevin, Thomas, Quentin, Lucas et Théo.” Alors que chez les filles, ils ne sont que trois : Léa, Manon et Laura. Ensui- te, certains prénoms à la mode

il y a quelques années, sont beau- coup moins répandus aujourd’hui comme Marine, Kevin ou Dylan. D’autres reviennent au top à l’ima- ge de Jules et Louis par exemple. Les tendances actuelles sont d’une part au raccourcissement des prénoms : Clara, Emma ou Chloé, alors que dans les années 70, une fillette avait plus de chan- ce de se prénommer Séverine, Christelle ou Isabelle. Même constat chez les garçons : Tom, Enzo ou Mathis prennent le relais trente ans plus tard des Stéphane, Frédéric ou Christophe. D’autre part, la diversité des prénoms donnés s’est fortement accen- tuée. En 2003, les 10 prénoms féminins les plus fréquents concernent seulement 16% des naissances en Franche-Comté alors qu’ils en représentaient 30% en 1975. un phénomène enco- re plus net chez les garçonnets où en 2003, 17% portent un des 10 prénoms les plus utilisés contre 33% en 1975. O

Jean-François Hauser

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication

Renseignements au 03 81 67 90 80

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2005

Crédits photos : A.F.M.,Artis, C’est à dire, Comité d’organisation du Téléthon de Maîche, Comité d’organisation du Téléthon des Fins, Gambrinus, Philharmonique du Russey.

V A L D E M O R T E A U

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La Guimbarde rouvre ses portes Après avoir été rénové de fond en comble pendant quelques mois, l’hôtel de la Guimbarde à Morteau accueille à nouveau la clientèle depuis le 11 novembre. Morteau

dé son style - ont été préser- vés pour conserver l’esprit de la Guimbarde. Le bar a aussi gar- dé son âme. Mais globalement, ceux qui connaissaient l’hôtel d’avant seront étonnés du résul- tat. “C’est un bâtiment magni- fique. Je voulais garder son cachet intérieur et extérieur, et surtout lui redonner de la vie. Mon seul regret est que tous les éléments qui allaient avec l’hô- tel ont disparu dans la succes- sion. C’est dommage, car il y avait des objets qui faisaient par-

modérée.” Sans attendre, Alain Hirchy s’est attelé à la tâche. Pour séduire à nouveau, l’hôtel de la Guim- barde au charme désuet avait besoin d’un sérieux coup de rafraîchissement. À l’intérieur, dans les étages, une grande par- tie des cloisons a été abattue, pour repenser l’agencement inté- rieur. C’est lui qui a commen- cé les travaux. Dès le mois de juin, les premières entreprises sont intervenues dans le bâti- ment avec pour objectif de ter- miner le chantier pour le

I l fallait oser ! À une époque où on dit de l’hôtellerie qu’el- le n’est pas au mieux de sa forme, notamment dans le Haut- Doubs, rouvrir les portes de la Guimbarde à Morteau était un sacré pari. À 42 ans, Alain Hir- chy, le nouveau propriétaire de l’établissement, est auda- cieux. L’homme originaire de Villers-le-Lac relève ce défi pour redonner à cet hôtel toutes ses lettres de noblesse. Il a acquis ce bien au mois de mai dernier alors qu’il était proposé à la ven- te par les héritiers de la famil- le Devouge-Nappez qui l’a exploi- té jusqu’en 2003. “À l’origine, mon intention était de faire de l’immobilier” indique cet ancien pompier de Paris, salarié en

Suisse qui a aussi une casquette de chef du centre de secours de Villers-le-Lac. La bâtisse incontournable dans le centre-ville de Morteau aurait donc pu être transformée en appartements. “Depuis long- temps, j’étais aussi animé par l’envie de mener un projet tou- ristique dans le secteur, à peti- te échelle.” Banco ! Celui qui ne met jamais “longtemps à prendre une décision” s’est lancé dans l’aventure. C’était aussi une manière de se conformer à la volonté des cédants qui sou- haitaient que l’activité hôte- lière soit pérennisée dans ces murs. “Je me suis dit “pourquoi pas”. Il faut une part de risque dans la vie, mais elle doit être

tie de la maison.” La Guimbarde, c’est désormais 19 chambres aux normes, totalement rénovées qui béné-

“Je souhaite que les Mortuaciens s’approprient la Guimbarde.”

11 novembre, date de l’ouverture offi- cielle de l’établis- sement.

Une des 19 nouvelles chambres de la Guimbarde.

Au bout du compte, l’hôtel a subi un sérieux toilettage. Certains éléments de décoration com- me des boiseries, et architectu- raux - la cage d’escalier a gar-

ficient de toutes les prestations comme la télévision et la possi- bilité de se connecter à internet via le système wi-fi. “Nous pro- posons des chambres doubles,

simples, ou quatre places” com- mente Alain Hirchy. Au premier étage, il y a même une suite. “C’est une chambre qui sera modulable.” Équipée d’un écran plat et de matériel de com- munication, elle peut être trans- formée en une petite salle de réunion pour 7 à 8 personnes. Avec ce niveau de prestation, la Guimbarde se situe sur un cré- neau moyen de gamme-haut de gamme (de 45 euros à 100 euros la chambre). Au premier étage toujours, se trouve également la salle de déjeuner qui a été res- taurée. Là encore, elle est équi- pée de matériel de communica- tion pour que le cas échéant elle puisse servir de salle de réunion et de séminaire. “Je souhaite que les Mortuaciens s’approprient la Guimbarde. Cette salle peut être mise à disposition d’une famil- le qui souhaite se retrouver à la suite d’un décès par exemple.” Toutefois, dans l’immédiat, l’hô- tel ne fera pas de restauration. Pour cela, il a établi un parte- nariat avec le restaurant le Chau- dron qui accueillera la clientè- le pour le repas. Au rez-de-chaussée, juste à côté du bar, l’ancienne salle de res-

taurant est en cours de réno- vation. Le propriétaire envisa- ge d’en faire un piano-bar. “Il sera ouvert à tout le monde et nous organiserons des soirées à thème les vendredis et samedi soir.” Cet espace de détente devrait ouvrir début 2006. Tout est calé. Rien ne semble avoir été laissé au hasard dans cette opération. Alain Hirchy, qui pourtant n’est pas issu de l’hôtellerie, a visiblement gagné la première partie de son pari. “Par mon travail, je voyage beau- coup. Je suis passé dans beau- coup d’hôtels et je savais ce que je voulais pour que les gens se sentent bien.” Néanmoins, il n’abandonnera pas son activité professionnelle en Suisse pour s’occuper de la Guimbarde. Une directrice a été nommée à la tête de l’établissement qui emploie quatre personnes dont deux tra- vaillaient déjà à l’hôtel. Pour l’aider dans son projet, l’inves- tisseur a perçu des subventions de la Région et du Départe- ment. “Annie Genevard, le mai- re de Morteau, m’a également beaucoup aidé dans les démarches.” O T.C.

Le service des Bâtiments de France a émis un avis sur le projet de rénovation de l’hôtel qui se situe dans le périmètre du château Pertusier.

La salle de déjeuner peut également servir de salle de réunion ou de séminai- re. Elle est équipée pour cela.

V A L D E M O R T E A U

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À l’écoute de la souffrance psychologique À Morteau, le centre médico-psychologique accueille toutes les personnes qui ont une souffrance mentale qui obsède leur quotidien. Visite de ce lieu de passage. Morteau

En bref…

Musique Samedi 26 novembre à 20 h 30, la chorale Gospel Crescendo de Maîche organise un concert à l’église d’Orchamps-Vennes. Exposition Le 9 décembre, une conféren- ce est prévue à 20 h 30 à la sal- le Ducreux de Maîche sur le thè- me “le général Farine et les grandes figures napoléoniennes du Haut-Doubs.” Musique Le samedi 10 décembre, la Lyre Mortuacienne et L’Harmonie Municipale des Fins organisent donnent leur concert de fin d’an- née au Théâtre de Morteau. Spectacle Le 9 décembre à 20 h 30, au Théâtre de Morteau le spec- tacle “Bach au café et au des- sert” est à l’affiche. Cette piè- ce est une fantaisie musicale autour de la Cantate du Café de J.S. Bach avec des scènes de Marivaux et Beaumarchais et des chansons de Serge Gainsbourg et de Jacques Brel. Animation de Noël Mercredi 7 décembre à la sal- le des fêtes et au théâtre de Morteau se dérouleront des acti- vités manuelles et contes de 15 heures à 18 heures pour les enfants. Pour fêter Noël, la biblio- thèque de Morteau offre une après-midi récréative aux enfants de 4 à 12 ans adhérents à la bibliothèque.

O n ne passe jamais par hasard la porte du centre médico-psychologique de Morteau. Les personnes qui le font viennent chercher ici, une écoute, un soutien. De l’aide. Car toutes sont en souffrance et éprou- vent à unmoment donné le besoin d’exprimer leur mal-être qui obsè- de leur quotidien. La psycholo- gie humaine est complexe et joue parfois des tours à certains d’entre nous. Nul n’est à l’abri, quels que soient son âge et le milieu social dont il est issu. “Nous sommes un peu comme “une béquille” pour ces personnes” lâche Marie-Line Biedermann, responsable de cet- te structure qui est une antenne 14 heures à 18 heures Des hommes et des femmes de tou- te catégorie socioprofessionnelle confondue passent une partie de leur temps dans ces locaux. “En fait, ils cherchent des gens avec lesquels ils peuvent s’entendre. Car à l’extérieur ils se sentent reje- tés. En général, ce sont les méde- cins traitants qui les envoient. Parfois par le bouche-à-oreille, ils ont appris l’existence de cette struc- ture. Alors ils se déplacent spon- tanément. Mais la majorité des personnes suivie ici le sont suiite de l’établissement de soin du Grand Vallier à Pontarlier. Situé rue du Collège à Morteau, le C.M.P. est ouvert tous les après- midi en semaine de

à une hospitalisation au Grand Vallier.” Ici, le personnel soignant ne por- te pas de blouse blanche. Une manière de niveler la différen- ce et éviter de créer une barriè- re dès le premier contact entre le patient et les animateurs de l’établissement. Chaque person- ne est accueillie en entretien par un psychologue, un psychiatre ou un des deux infirmiers. Le matin, l’équipe infirmière se dépla- ce sur prescriptionmédicale pour des consultations au domicile des patients qui nécessitent un sui- vi. Il arrive parfois qu’un rendez- vous au centre médico-psycholo- rapie dure depuis plusieurs années et nécessite une hospi- talisation en établissement spé- cialisé. Ces “habitués” sont en général tous membres du “club”, une association dépendante du C.M.P. qui réunit soignés et soi- gnants. Il faut y adhérer pour pouvoir accéder à la cafétéria. La cotisation de 5 euros donne aus- si accès à un certain nombre d’ac- tivités programmées sur l’année. L’activité du C.M.P. est intense. En 2004, la cafétéria a enregis- tré 3 500 visites. Le personnel gique de Morteau suf- fise pour que la per- sonne reparte du bon pied. Elle avait juste besoin de parler, d’ex- primer une douleur. Pour d’autres, la thé-

“Ils cherchent des gens avec lesquels ils peuvent s’entendre.”

Le centre médico-psychiologique de Morteau a reçu 3 500 visites en 2004.

infirmier a réalisé 1 584 consul- tations, le médecin 989 et le psy- chologue 392. “C’est sans comp- ter le travail que l’on fait en dehors du centre avec nos partenaires que sont l’hôpital rural de Mor- teau, le C.A.T., le foyer de l’A.D.A.P.E.I. et le lycée. On tra-

n’est sans doute pas innocente dans cette augmentation. Pon- tarlier ne compte que 35 lits pour accueillir les malades. C’est trop peu pour répondre aujourd’hui à tous les besoins. Le C.M.P. joue un rôle tampon. O T.C.

vaille aussi avec l’appareil judi- ciaire pour accompagner les per- sonnes qui sortent de prison” pour- suit Marie-Line Biedermann. Des chiffres qui ne cessent d’aug- menter. La fermeture de l’unité psychiatrique des Genévriers à Villers-le-Lac (il y avait 70 lits)

Une succession de paysages et de tranches de vie Didier Jacquot : Un nouveau livre qui nous parle Après “le Val de Morteau de A à Z”, le photographe publie “Pontarlier et sa région de A à Z”. Ce livre étonnant regrou- pe une centaine de clichés et de textes qui parlent des gens et des paysages d’ici. Une vraie bouffée d’oxygène. 19,90 euros.

“P ontarlier et sa région de A à Z” est le gen- re de livre que l’on garde à portée de main dans sa bibliothèque. On com- mence par le lire une première fois par curiosité mais avec attention. Ensuite, on le reprend pour le par- courir juste par plaisir. Car cet ouvrage est une invitation au voya- ge. Un guide à travers un Haut- Doubs pontissalien familier au lec- teur. Pourtant, il le redécouvre page après page, au fil des pay- sages, des personnages, de la cul- ture et du patrimoine photogra- phiés, et qui donnent à cette région son caractère. Comme l’écrit en préface de ce livre Daniel Costantini, l’ancien sélec- tionneur de l’équipe de France de handball, “je reste profondément marqué par Pontarlier et ses envi- rons. Gageons qu’après cette lec- ture vous comprendrez mieux pour-

quoi !” Le Haut-Doubs est atta- chant. Ce petit bout de terre ne laisse pas indifférent celui qui y passe et manque déjà à celui qui le quitte. Lire “Pontarlier et sa région de A à Z”, c’est faire l’école buissonniè- re. Les clichés réalisés par le pho- tographe Didier Jacquot sont inso- lites, spectaculaires parfois. Son appareil à la main, c’est en pas- sionné qu’il a sillonné le secteur pendant une année pour croquer des tranches de vies et des évé- nements. Tous les clichés sont accompagnés de textes bien léchés qui complètent à merveille l’in- formation donnée par l’image. Les mots servent aussi d’ancrage à l’ac- tualité locale. Vous l’aurez deviné, cet ouvrage se lit comme un abécédaire. À chaque lettre correspondent un texte et une image. C’est ainsi que s’égrè- ne l’alphabet avec émotions. O

Didier Jacquot, photographe professionnel, publie un ouvrage intitulé “Pontarlier et sa région de A à Z”. Disponible dans les librairies et chez les marchands de journaux. Didier Jacquot :“Je raconte en images le lieu où les gens vivent” Zoom

C’est à dire : Vous êtes déjà l’au- teur d’un ouvrage intitulé “Le Val de Morteau de A à Z.” Qu’est-ce qui vous a poussé à réaliser un ouvrage cette fois-ci sur Pontar- lier et sa région ?

à Z” j’ai travaillé sur un petit secteur géographique délimité entre Remo- ray, Pontarlier, Sombacour, Les Fourgs, La Vrine. Ce livre approche les quatre saisons. Je me suis arrêté en parti- culier sur l’automne car cette année

de traverse pour aller chercher des clichés dans les moindres recoins de la campagne du Haut-Doubs et des villages. Je suis allé à la rencontre des gens qui animent le Haut-Doubs et donne son identité à notre région. J’ai suivi avec mon appareil photo des manifestations comme le fête des grands pieds à Bulle, la fête foraine de Pontarlier, Festi’Cheval, le concours de bûcherons de Montperreux, le Super comice, le carnaval, les conscrits, etc. Il en est ressorti un ensemble de clichés insolites parfois, comme un pêcheur photographié aux sablières. O Propos recueillis par T.C.

Didier Jacquot : “Le Val de Morteau de A à Z” est sorti à la même époque il y a un an. Il a connu un véritable succès. Nous

la lumière était particu- lièrement belle à cette sai- son

“J’ai emprunté tous les chemins de traverse.”

Càd : La diversité et l’originalité des images présen- tées dans ce livre est la preuve d’une volonté d’aller chercher des détails de notre quotidien qui nous échappent. C’est aussi une suc- cession de tranches de vie ? D.J. : J’ai emprunté tous les chemins

avons donc décidé de décliner le concept sur un autre secteur du Haut- Doubs riche en paysages, en person- nages et en patrimoine. Nous avons respecté la même démarche : de belles images et des textes intéressants. Dans “Pontarlier et sa région de A

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V A L D E M O R T E A U

Le Pays Horloger est attentif à la vieillesse On sait qu’il faudra créer de nouveaux dispositifs pour prendre en charge les personnes âgées. Oui, mais où et combien de places seront nécessaires demain pour répondre aux demandes ? Une étude est en cours pour dresser un diagnostic. Étude

Nouvelle couverture 104.6 FM Val de Morteau Plateau de Maiche Valdahon Montbenoît

Retrouvez le Téléthon en direct sur les ondes de RVM les 2 et 3 décembre

L e Pays Horloger vient de demander une étude dont la finali- té est d’établir un diagnostic sur “les besoins et les modes de prise en charge des personnes âgées” à l’échel- le de son territoire qui s’étend sur les quatre cantons de Mor- teau, Le Russey, Maîche et Saint-Hippolyte. C’est une réa- lité. La population vieillit. Les élus sont contraints de mener

une réflexion pour mettre en place les dispositifs adaptés qui permettront demain d’accom- pagner les personnes en per- te d’autonomie. Soit en créant de nouveaux établissements d’accueil, soit en permettant le maintien à domicile avec tout ce que ce choix implique. Car pour l’instant, la plupart des familles se heurtent à des difficultés majeures pour trou- ver une place dans un centre

qui accepte d’accueillir leur proche. Les listes d’attentes aux portes des maisons de retraite, centres de long séjour et autres structures de ce type s’allongent. La situation pose d’autant plus de problèmes à ces familles lorsque la person- ne a perdu son autonomie. Elles doivent remuer ciel et terre pour trouver des aides à domi- cile, des infirmières libérales dont le planning et déjà sur-

chargé et aussi mettre en pla- ce - dans la mesure du possible - un roulement entre les membres d’une même famille pour accompagner le malade au quotidien.

Des solutions transitoires qui s’éternisent souvent faute de place dans des établissements adaptés. Dans le Pays Horlo- ger, ils se trouvent sur Mor- teau (centre de long séjour et maison de retraite) et à Maîche (E.P.H.A.D.). Avec 65 lits, ouvert en 2004, l’établissement maî- chois a considérablement sou- lagé le pôle gérontologique mor- tuacien. Mais cela ne résout pas tout. “Nous devons, dans la mesure du possible, antici- per les choses” indique Annie Genevard, présidente du Pays Horloger. Elle ajoute : “On ne sait pas si les équipements dont toires du Pays Horloger ? Qu’en est-il du maintien à domicile ? Il faut répondre à ces questions, car nous avons besoin de lisi- bilité pour agir. Je crois que nous devons multiplier les approches sur les modes de pri- se en charge.” C’est le but de cette étude qui va durer quatre mois. Les conclusions donneront au Pays Horloger des pistes de réflexion et d’action pour parer aux besoins d’une population qui sera consultée dans ce dossier. Sur sa commune, Annie Gene- vard annonce déjà qu’un de ses souhaits serait de construire nent comme des bacs de réten- tion. Ce sont des zones-tampons qui évitent de surcharger le réseau et les rivières. En plus, on diminue par le biais de ces équipements le prélèvement dans les nappes phréatiques très sollicitées en période de sécheresse. On utilise enfin moins de détergeant parce l’eau est plus douce.” Il n’y aurait donc que des avan- tages. Seul nuage dans le ciel, les particuliers qui collectent les eaux de pluie rejettent aus- si des eaux usées dans le réseau comme tout le monde. Mais eux ne paient pas pour le service assainissement. Il existe sur ce point un vide législatif et juridique. “La taxe d’assainis- sement baisse forcément puis- rer dans votre maison indivi- duelle, il suffit de multiplier la surface au sol de votre bâti- ment et de la multiplier par la pluviométrie annuelle du sec- P our calculer la quantité d’eau que vous pouvez potentiellement récupé- on dispose aujourd’hui seront suffisamment dimensionnés pour répondre aux besoins à venir. Qu’en est-il éga- lement des autres terri-

un bâtiment adapté pour loger des personnes âgées. C’est un projet. Mais sur la question de la pri- se en charge de la vieillesse, une interrogation subsiste. Alors que la pyramide des âges était connue depuis longtemps des autorités publiques, que l’espérance de vie s’allonge par- fois au prix d’une perte d’au- tonomie, cette situation prévi- sible n’a pas été anticipée à l’échelle nationale. Annie Gene- vard veut nuancer ce propos en revenant sur les initiatives locales. “Il y a dix ans, on s’in- terrogeait sur le maintien des turé. Sur notre seul territoire, nous avons réagi. Il ne s’est pas rien créé. Par contre, j’ai le sen- timent qu’il y a un avant et un après canicule. Depuis les évé- nements de 2003, c’est toute la société qui a un regard plus attentif sur la personne âgée qu’elle n’avait pas auparavant.” Les attentes des familles se font peut-être plus pressantes, mais elles sont bien réelles. Cette étude devrait en attes- ter et chiffrer ces besoins sur l’ensemble du Pays Horloger. Réponse attendue en mars pro- chain. O T.C. hôpitaux locaux. Il y a eu des réactions. Nous avons ouvert la maison de retraite en 1995. Le centre de long séjour a été totalement restruc-

“Il ne s’est pas rien créé.”

L’ouverture de l’E.P.H.A.D. de Maîche a déjà soulagé le centre gérontologique de Morteau (photo archive Càd).

Économie

Les citernes ont le vent en poupe

Repères

teur. Ensuite, retranchez 10 % du total pour l’évaporation. Par exemple, 100 m 2 x 800 mm = 80 m 3 . 80 m 3 - 10 % = 72 m 3 .

De plus en plus de particuliers se lancent dans l’aménagement d’une citerne dans leur jardin pour récupérer les eaux de pluies. Le Haut-Doubs n’échappe pas au phénomène.

passé du stade de l’information à celui de l’action. Cet habitant du Val de Morteau vient de ter- miner l’installation d’une citer- ne d’une capacité de 25 m 3 sous sa terrasse. Il a mesuré tout l’intérêt qu’il avait à récupérer à son compte une partie, aus- si infime soit-elle, des 440 mil- liards de m 3 d’eau de pluie qui tombent sur la France chaque année. Cet homme a réalisé seul les travaux. “Les eaux pluviales

seur.” À ce stade, ce particulier pour- rait même envisager d’instal- ler un système de traitement de l’eau qui la rendrait propre à la consommation. Il serait alors totalement autonome. Jérôme estime que s’il n’avait pas réalisé lui-même les tra- vaux, il aurait dû débourser environ 7 500 euros pour son installation en incluant le ter- rassement. “À ce niveau de prix, il faut donc un peu plus de temps pour l’amortir.” Malgré tout, un tel dispositif présente un double intérêt : économique et écologique. “ Éco- nomiquement tout d’abord. On peut rapidement diviser sa fac- ture d’eau par deux. Car aujour- d’hui, 93 % de l’eau potable est utilisée pour l’hygiène, les sani- taires et l’entretien de la mai- son. 7 % seulement sont à usa- ge alimentaire” poursuit Mar- tine Landry. Un vrai gaspilla- ge ! “Écologiquement, c’est aussi très intéressant. En cas de for- te pluie, les citernes fonction-

(Source : Franche-Comté Nature environnement)

C’ est vrai, sauf exception, il pleut dans le Haut-Doubs ! Suffisamment en tout cas pour remplir une citerne. Les particuliers sont de plus en plus nombreux à aménager dans leur jardin des bacs de récupération de l’eau de pluie. Après tout, pourquoi se priver de cette ressource qui peut servir au minimum au nettoyage de la voiture ou à l’arrosage du jardin, et au maxi- mum a l’alimentation géné- rale de la maison. En plus, l’eau qui tombe du ciel est gratuite, contrairement à celle qui s’écou- le dans le réseau. Il n’existe pas pour l’instant de statis- tiques précises permettant de connaître avec précision l’am- pleur du phénomène. Mais pour

l’association Franche-Comté Nature Environnement, ça ne fait aucun doute, il y a un engouement des particuliers pour ce procédé écologique. “Je crois que nous sommes aujour- d’hui dans une dynamique anti-

qu’elle est calculée sur le litre d’eau qui entre dans la maison. Là, l’eau est canalisée par des voies détournées donc elle n’ap- paraît pas au compteur.” Pour l’instant, le phénomène serait trop marginal pour inquiéter le législateur qui n’y est pourtant pas indifférent. En effet, un comité d’hygiène national a été désigné pour tra- vailler sur le sujet. Les conclu- sions de l’étude serviront peut- être un jour de base à une modi- fication de la législation. Car actuellement la loi précise que l’utilisation de l’eau “prélevée dans le milieu naturel à l’usa- ge personnel d’une famille n’est pas soumise à la procédure d’autorisation.” Tout est donc permis, mais jusqu’à quand. O

seront destinées à tous les usages dans la maison” explique-t-il. Dans quelques semaines, lorsque l’installation sera tota-

gaspillage. Nous avons de plus en plus de coups de fil de per- sonnes qui veulent des renseignements sur le sujet” constate Marti-

“L’eau n’apparaît pas au compteur.”

lement opérationnelle, tous les équipements domestiques fonc- tionneront avec cette eau (du lave-linge à la douche en pas- sant par le lave-vaisselle, la chasse d’eau et l’arrosage du jardin). “Pour l’instant, la citer- ne n’est pas encore en connexion avec la maison. L’étanchéité est faite. Je dois mettre encore le kit d’aspiration et le surpres-

ne Landry, chargée de mission dans cet organisme qui prépare une communication sur cette question pour début 2006. Jérôme est de ceux qui remet- tent au goût du jour un pro- cédé qu’utilisaient la plupart de nos ancêtres dans leur fer- me comtoise forcément équi- pée d’une citerne. Nous n’avons rien inventé ! Sauf que lui est

V A L D E M O R T E A U

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Retraites

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Habitant à Villers-le-Lac, Claude Cheval adhère depuis quelques années à “Sauve- garde Retraite”. Cette association corporatiste mobilise actuellement ses troupes dans le but d’alerter les médias et l’opinion sur l’épineuse question du financement des régimes spéciaux des grandes entreprises publiques. “À cotisation égale, retraite égale”

çois Longeot, autre conseiller général du Doubs lui écrit : “Soyez assuré que nous sommes très vigi- lants sur cette question… Vous pouvez compter sur notre mobi- lisation.” De même, Jean-Marie Binétruy l’informe : “Ce problè- me (renflouement du régime de retraite de la R.A.T.P. par le régi- me général) a déjà fait l’objet d’une question écrite posée par un collègue U.M.P., monsieur Bruno Bourg Broc, député de la Marne. J’ai pris contact avec le cabinet de ce député afin de m’associer à sa démarche et je ne manquerai pas de vous tenir infor- mé des suites à donner à ce dos- sier.” Plusieurs aspects du dossier irri- tent au plus haut point Claude Cheval. D’abord l’attitude de Ber- cy qui travaille dans le plus grand secret avec la direction de la Régie à l’intégration du régime des

agents de la R.A.T.P. à celui des salariés du privé. “Tout se pas- se en catimini. Comme pour E.D.F.-G.D.F. en 2004, le gou- vernement, les syndicats et la direction de la R.A.T.P. tentent de monter une usine à gaz pour

te beaucoup plus favorable que celui de salariés du privé. Les roulants peuvent partir à 50 ans s’ils ont 25 ans de service, les agents de maintenance à 55 ans, les sédentaires à 60 ans. La pen- sion est calculée sur les 6 derniers

dissimuler la vérité. On parle de plus de 18 milliards d’euros à verser par la C.N.A.V. dans les pro- chaines années, en

mois et non pas sur 25 ans comme dans le privé. La R.A.T.P. n’a pas été concernée par l’allongement à 40 ans de la durée de

Aucune animosité envers les fonctionnaires.

Claude Cheval dénonce les privilèges des régimes spéciaux accordés aux agents E.D.F.-G.D.F., R.A.T.P., Poste et S.N.C.F.

“H alte au pillage des retraites du privé.” Ce mes- sage explicite figure au recto des cartes envoyées par Claude Cheval au député Jean-Marie Binétruy et au conseiller général Albert Rognon. “L’explication de la cam- pagne menée par Sauvegarde Retraite figure au dos de la car-

échange d’une compensation déri- soire de 700 millions d’euros.” Claude Cheval ne nourrit aucu- ne animosité envers les fonc- tionnaires. Sur le plan des retraites, il estime qu’une har- monisation s’avère urgente et nécessaire. “On réclame davan- tage d’équité. Les agents de la R.A.T.P., comme ceux d’E.D.F.- G.D.F., de la Poste, de la S.N.C.F. bénéficient d’un régime de retrai-

cotisation… D’après les chiffres du ministère de l’Emploi et de la Cohésion sociale, les pensions des retraités d’E.D.F.-G.D.F. sont pra- tiquement deux fois et demie plus élevées que celles du privé. Cela me semble difficilement justi- fiable. C’est aussi pourquoi “Sau- vegarde retraite” ne cesse de récla- mer : à cotisation égale, retraite égale.” O F.C.

te. Le gouvernement s’apprête à faire payer aux retraités et actifs du privé une grande partie du coût exorbitant des retraites de la R.A.T.P. en échange d’une soul- te dérisoire de 700 millions d’eu- ros. Ce projet irresponsable condamne à court terme l’équi- libre financier du régime géné- ral, et constitue un précédent catastrophique pour nos caisses

de retraite puisqu’il est déjà ques- tion de renouveler l’opération avec les retraites de la Poste, 70 mil- liards d’euros non provisionnés et de la S.N.C.F., 73 milliards d’euros non provisionnés. C’est pourquoi, je m’oppose farouche- ment à ce projet suicidaire…” Ces courriers ne sont pas restés sans réponses. Albert Rognon par l’intermédiaire de Jean-Fran-

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V A L D E M O R T E A U

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La sécurité routière en question rue de la Diligence Des riverains de la rue s’insurgent contre le trafic de véhicules à cet endroit du village qui sert de raccourci aux automobilistes qui veulent éviter les ralentissements au centre des Fins. Les Fins

En bref…

Ordures ménagères Sur le Plateau de Maîche, le coût global de collecte et trai- tement des déchets de la Com- munauté de Communes du Pla- teau Maîchois passe de 1,01 million d’euros en 2004, soit 93,8 euros par habitant en moyenne, à 1,12 million d’eu- ros en 2005 soit 104,3 euros par habitant. Cette augmen- tation est due à la hausse des coûts de traitement. Loto Le comité des fêtes des Fon- tenelles organise son super loto à la salle du lycée agricole same- di 26 novembre 2005 à partir de 20 heures. De nombreux lots sont à gagner comme un voya- ge pour deux personnes sur la Costa Brava, une télévision de 55 cm, un lecteur D.V.D., un home cinéma, produits régio- naux, appareils ménagers et des bons d’achat. Une partie des recettes sera versée à l’as- sociation “Semons l’Espoir.” Cinéma Dans le cadre du cycle connais- sance du monde, le film “Cana- da : de Terre Neuve à Vancou- ver sera projeté au cinéma l’Ata- lante à Morteau le lundi 12 décembre à 20 h 30. Loto Le 28 novembre, à 20 h 30, l’as- sociation de la Jeanne d’Arc organise son traditionnel loto à la salle des fêtes de Maîche.

D ébut novembre, les élus de la com- mission voirie de la municipalité des Fins se sont dépla- cés rue de la Diligence. L’objet de la visite était d’envisager des aménagements sur la chaussée pour réduire la vites- se des automobilistes à cet endroit du village. C’est une demande des riverains. Lors du dernier conseil municipal d’octobre, une trentaine d’ha- bitants de la rue s’est présen- tée à l’assemblée pour dire son “ras-le-bol” face au trafic obser- vé dans le lotissement de “véhi- cules qui n’ont rien à y faire” indique un riverain. Le 11 novembre, une personne du quartier est même allée jus- qu’à appeler Europe 1 pour fai- re part de son indignation et demander à un spécialiste juri- dique dans quelle “mesure elle pouvait créer une association afin de faire pression.” Car la rue de la Diligence est

un raccourci très prisé des auto- mobilistes qui viennent de Besançon. En arrivant aux Fins, ils quittent la R.D. 461, s’en- gouffrent dans le lotissement par la rue de la Diligence (à hau- teur du garage Mougin) et res- sortent plus bas, sur la dépar- tementale au lieu-dit Sous-la- Roche. Ils évitent ainsi une par- tie de la côte des Fins et ne ron- gent pas leur frein derrière un éventuel camion qui pourrait les gêner dans leur progression. En roulant assez vite, ils ont aussi le sentiment de gagner du temps. La circulation s’est accentuée pendant les travaux dans la côte des Fins. “Le but est donc de créer des obstacles” indique la municipalité pour que ces automobilistes repren- nent de bonnes habitudes en passant par la R.D. 461. Pour- tant, les conducteurs sont dans leur droit en empruntant la rue de la Diligence où aucun pan- neau n’interdit la circulation aux personnes extérieures au

La circulation est dense aux heures de pointe rue de la Diligence.

lotissement. Cela ne veut pas dire que la situation n’est pas source de danger. “C’est vrai ça circule beaucoup, surtout le matin aux heures de pointes, à 6 heures, quand les frontaliers partent

re une habitante. Des travaux devraient cepen- dant être réalisés et une com- mission de quartier sera créée. Elle servira d’intermédiaire avec la collectivité. O T.C.

au travail. Après, il faut tout de même dire que la circula- tion s’estompe. Je crois qu’il ne faut pas exagérer non plus. Et de toute façon, on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque automobiliste” tempè-

Le Haut-Doubs préserve son dynamisme Le nombre d’autorisations de construire dans le département du Doubs et en particulier dans le Haut-Doubs reste très dynamique. Logement

P U B L I - I N F O R M A T I O N Goûtez au bio par nature

Santé, beauté, bien-être, le magasin “Nouvelle Nature” vous invite à décou- vrir un ensemble de produits bios qui améliorent la qualité de vie.

de fruits, des céréales. Du petit- déjeuner au souper, “Nouvelle Natu- re” vend tous les ingrédients d’un bon repas équilibré tout en bio. La seconde partie du magasin est réservée à la naturopathie. C’est de la médecine natu- relle à base de plantes et d’huiles essentielles. C’est aussi des compléments nutri- tionnels. Christophe Drezet a une quinzaine d’années d’expérience en naturopathie. L’objet principal de sa démarche est d’abord de prendre le temps d’écouter le patient pour l’orienter ensuite sur un pro- duit qui correspond à ses besoins. Le troisième volet de ce commer- ce est le produit de beauté et de bien-être. “Ça va de la teinture pour les cheveux à un ensemble de pro- duits cosmétiques, en passant par les gels-douche. Tous ces produits sont fabriqués le plus naturellement possible” poursuit Valentine. À cela s’ajoute un certain nombre de pro- duits d’entretien de la maison. Pour satisfaire le client et garantir la qualité des produits, “Nouvelle Nature” travaille avec un ensemble de producteurs bios qui respectent le cycle des saisons et n’utilisent pas de produits additifs dans la cul- ture. À l’arrivée, c’est l’assiette qui a du goût. O NOUVELLE NATURE tous les produits biologiques santé, beauté, bien-être 7, rue de la Gare MORTEAU Tél./Fax : 03 81 67 22 98

L a direction départementale de l’équipe- ment vient de publier les derniers chiffres concernant les autorisations de construi- re en Franche-Comté. Dans le département du Doubs en 2005, par rapport au troisième tri-

risé est supérieur à 20%. Le Doubs n’a pas d’équivalent par rapport aux autres départements franc-comtois. Par exemple dans le Jura en 2005, la direction de l’équipe- ment a relevé une stabilité par rapport aux

“N ouvelle Nature” à Morteau est un peu le magasin de “la qualité de vie.” C’est en tout cas comme cela que le défi- nissent ses gérants Christophe et Valentine Drezet. Situé 7, rue de la Gare à Morteau, cette enseigne ne propose à sa clientèle que des pro- et sont cultivés ou fabriqués dans le respect de l’environnement et de la personne. Derrière cette enseigne qui tient sa place dans le paysage commercial local, se dégage finalement une certaine sérénité. On passe la por- te de “Nouvelle Nature” soit par sensibilité pour le bio, soit pour duits bios au sens noble du terme. C’est-à-dire qu’ils ne représentent pas d’agressivité pour l’homme

acheter des produits qu’on ne trou- ve pas dans les commerces clas- siques. On vient également ici pour l’accueil et le conseil, deux élé- ments essentiels pour Christophe Drezet. Dans les rayons de cette épicerie sont présentés tous les articles nécessaires à la consommation courante. En effet, le magasin s’ar- ticule autour de trois thématiques. Tout d’abord l’alimentation géné- rale “avec des produits frais et secs.” Il y a du pain (il est livré deux fois par semaine), des fruits, des légumes, du vin, du fromage, du lait, des surgelés, des huiles, des pâtes, du thé, des tisanes, des jus “On vient ici pour l’accueil, le conseil et le libre service.”

mestre 2004, la tendance est en “nette amélioration aussi bien dans le logement indivi-

autorisations de construire. Par contre, dans le détail, les ser- vices administratifs remarquent

“Nette amélioration dans le logement individuel.”

duel (+40%) que collectif (+78,7%)” précise la D.D.E. La progression est également constatée au niveau des mises en chantier. Ces chiffres confirment que le marché de l’im- mobilier a toujours le vent en poupe dans notre département. Une fois de plus, le secteur le plus dynamique est la bande frontalière ainsi que les secteurs de Montbéliard et de Besançon. Dans ces zones, le nombre de logements auto-

que le secteur du logement collectif est en bais- se de - 27,3%, alors que le secteur individuel augmente de 19%. Même constat dans le Ter- ritoire-de-Belfort, où malgré une hausse de 38,5% dans l’individuel, “c’est un recul de 14,5% des autorisations de construire qui est enre- gistré au 3 ème trimestre 2005 par rapport à 2005.” Cette baisse est également constatée en ryth- me annuel de l’ordre de - 25%. O

“Nouvelle Nature” s’étend sur 100 m 2 .

Le nombre de logements individuels est encore en augmentation dans le Doubs.

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