Journal C'est à Dire 98 - mars 2005

É C O N O M I E - C O M M E R C E

25

Ça bouge dans le commerce…

En optique aussi, la solidarité c’est meilleur pour la santé

Morteau

Des chaussures et accessoires dans le vent

des opticiens diplômés vous accueillent du mardi au samedi

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La Chaux-de-Gilley

Rachel Glangine a ouvert son magasin de chaussures femme et enfant le 25 février.

A vec une météo qui a joué les prolongations hiver- nales, les vitrines déjà habillées aux couleurs printa- nières n’attiraient guère le cha- land. Pas facile dans ces cir- constances, d’espérer un démar- rage sur les chapeaux de roue pour Rachel Glangine qui a ouvert le 25 février un magasin de chaussures : “Empreintes”. Ce commerce de 40 m 2 est situé au 1, rue de l’Helvétie dans les locaux occupés précédemment par le restaurant l’Île Verte. Originaire du Russey où elle tenait par le passé un salon de coiffure, Rachel Glangine a fait une pause de quelques années

Un commerce de proximité multi-services

dans la vie active pour se consa- crer à sa vie familiale. “J’étais très motivée pour me relancer dans une activité commerciale et plus particulièrement dans la vente de chaussures.” Elle se met alors en quête d’un pas-de-por-

Empreintes s’adressent aux femmes et aux enfants. Rachel Glangine travaille avec plusieurs marques : Cosmopolitain, J.B. Martin, Elle, Replay, IKKS et, plus spécifiquement pour les enfants, Pom d’Api, Lili Vari-

À La Chaux, beaucoup se désespéraient de la dis- parition de l’épicerie au centre du village fermée depuis 3 ans. Un manque aujourd’hui comblé par l’arrivée de la supé- rette Vival qui a ouvert ses portes le 1 er février dernier. Situé à la sortie du village en direc- tion de Montbenoît, ce commerce d’alimentation générale est tenu par Gabriel Claude plus connu localement sous le surnom de “Baby”. “Je ne voulais plus être ouvrier” , commente cet ancien électricien du bâtiment qui s’est reconverti dans le commerce suite à un licenciement. Pour espérer s’en sortir, “Baby” n’a guère d’autre choix que de miser

te disponible sur Mor- teau. “À force de pas- ser devant cette vitri- ne fermée, j’ai pris contact avec le ges- tionnaire de ce bien.” Une fois l’affaire

celli… Elle se situe plu- tôt dans le moyen de gamme et met l’accent sur le côté tendance et coloré de la mode actuel- le. “Je commercialise quelques accessoires,

Elle met l’ac- cent sur le côté tendance.

conclue, les locaux subissent une transformation complète. Tout en blanc, l’intérieur du maga- sin fait la part belle à la lumiè- re. Les modèles proposés chez

principalement des sacs et des ceintures.” Le magasin est ouvert du mardi au samedi de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures. !

Baby propose à sa clientèle un rayon fruits et légumes bien approvisionné.

cisses, lards, comté, morbier, raclette, vins du Jura… “J’ai un contrat de partenariat avec l’enseigne Casino pour un cer- tain nombre d’articles et je gère

“Baby” travaille tous les jours de la semaine sauf le lundi tou- te la journée et le dimanche après-midi. Il effectue des livrai- sons le vendredi après-midi en se déplaçant dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres autour de La Chaux. L’épouse de “Baby” tient l’enseigne Vival à Gilley. “Les deux magasins sont indépendants. On a fait le choix d’une double implanta- tion car l’exploitation de l’épi- cerie de La Chaux-de-Gilley ne suffirait pas à dégager assez de revenus pour faire vivre toute la famille.” ! invitation à découvrir les spé- cialités gastronomiques connues ou méconnues de la Grèce. Après l’incontournable ouzo en guise d’apéritif, salade grecque et feuilleté de feta agrémentent la liste des suggestions d’entrées. Une mise en appétit avant la moussaka, certainement le plat le plus célèbre de l’archipel. “On retrouve beaucoup de spéciali- tés à base de viande hachée, accompagnées d’aubergine far- cies, par exemple” poursuit Gul- lu qui prépare lui-même le tra- ditionnel “pita”, pain en forme de galette épaisse. Au moment du dessert, place au baklava et autre iokun… Cette cuisine méridionale s’accommode bien des vins français, turcs ou grecs figurant dans la carte du Chy- priote. “Du lundi au vendredi, on propose une formule “plat de jour”. Le restaurant est ouvert tous les jours de la semaine midi et soir” , confie Nasrullah en signalant de possibles ajuste- ments apportés après une néces- saire période de rodage. !

Morteau 40 bougies pour la SERAC

sur la qualité et la diversité des produits et services proposer à la clientèle. Au-delà des denrées de première nécessité

le reste de l’approvi- sionnement de façon autonome en privilé- giant des fournisseurs locaux.” Tous les matins, il cuit son pain

Diversité des produits et services.

propres à toute petite épice- rie, on trouve également des surgelés, des fruits et légumes et toute une gamme de produits régionaux : sirops et limonades Rième, fumés, jambons, sau-

sur place en utilisant de la pâte pré-cuite congelée. Le volet mul- ti-services se décline avec un dépôt de bouteilles de gaz, des journaux, des fleurs, la possi- bilité d’envoyer des fax…

Morteau Salade grecque, moussaka, baklava au menu

L a famille des restaurants mortuaciens accueille un nouveau venu baptisé le Chypriote. Installé au 10, rue de l’Helvétie, il est ouvert depuis le 15 mars. Gullu et son épou- se Nasrullah Sahin exploitent cet établissement spécialisé dans la cuisine grecque. Originaire de Turquie, le couple tenait depuis une quinzaine d’années une affaire similaire à Stras- bourg. “On avait envie de chan-

ger de région. On a choisi Mor- teau car il n’existait pas enco- re de restaurant de ce type sur le secteur” , confie Gullu. Installés à la place du P’tit Bou- chon, ils n’ont pas procédé à d’im- portantes transformations, apportant quelques touches d’exotisme dans la décoration de la salle et investissant dans un grill au feu de bois pour pré- parer brochettes et grillades. Le menu se déguste comme une

Cet anniversaire est l’occasion d’inaugurer les nouveaux locaux.

L a Serac fête ses 40 ans. L’enseigne mor- tuacienne organise pour l’occasion trois jours d’animations commerciales les 14, 15 et 16 avril. “Nous allons proposer au public des animations permanentes le vendredi et le samedi. Une trentaine de fournisseurs seront présents sur le site pour conseiller et rensei- gner les visiteurs” indique Jean-François Billod, responsable de cette entreprise spé- cialisée dans la commercialisation de pro- duits du bâtiment : du fer à béton au robinet de salle de bain en passant par le gros œuvre, les matériaux de couverture, le carrelage, les sanitaires et l’outillage. En 40 ans d’existence, la Serac qui emploie aujourd’hui 17 personnes est devenue une enseigne des plus emblé- matiques du Val de Morteau. C’est en 1965 que Léon Billod, le père, ori- ginaire des Fontenottes, fonde la Société d’en- trepôts régionaux pour l’agriculture et le com- merce (S.E.R.A.C.). Il est alors représentant en aliments pour le bétail. Son métier l’amè- ne à côtoyer le monde agricole dont il mesu- re les besoins. “À l’origine, nous vendions

essentiellement de l’engrais pour bétail et quelques matériaux” raconte Jean-François Billod qui a repris la société en 1978. C’est avec lui que l’entreprise commence à se spécialiser dans les matériaux pour entrer en 1993 dans le giron de “Tout Faire.” “Avant cette date, nous étions totalement indépen- dants. Cette fois-ci nous sommes sous la cou- pe de cette enseigne nationale. Cette inté- gration nous permet d’accéder à différents avantages sans perdre pour autant notre auto- nomie” ajoute-t-il. En 2004, la Serac a investi 400 000 euros dans la rénovation de ses locaux et l’agen- cement d’un nouvel espace d’exposition. Ces trois jours d’anniversaire sont aussi l’occa- sion d’inaugurer ses bâtiments. L’intérêt est d’aller vers le marché du particulier qui représente 40% de l’activité actuellement. Un objectif que cherchera à réaliser, le fils, Xavier Billod, 23 ans, à qui Jean-François cède sa place. C’est maintenant au tour de la troisième génération d’assurer la péren- nité de l’entreprise. !

Gullu et Nasrullah tenaient déjà un restaurant grec à Strasbourg avant de venir à Morteau.

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