Journal C'est à Dire 98 - mars 2005

P L A T E A U D E M A Î C H E

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En règle générale un adulte, même s’il ne porte pas de lunettes, devrait consul- ter un ophtalmologue tous les 5 ans minimum. Un enfant ou une personne ayant des antécédents de maladies oculaires dans sa famille, une personne ayant du diabète, une personne ayant un début de cataracte, devrait consulter tous les ans au minimum. Actuellement le délai pour avoir un rendez-vous chez un ophtalmologue en France dépasse très souvent les 6 mois d’attente.

Donc prenez vos précautions et prenez rendez-vous avec l’avance nécessaire.

Si vous n’arrivez pas à obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue.

* NOUS NE POUVONS PAS : Faire un contrôle médical de vos yeux. C’est à dire contrôler la tension oculai- re, détecter un glaucome, ou une cataracte, ou toute autre maladie de vos yeux. * MAIS NOUS POUVONS : - Grâce à une frontofocomètre électronique, mesurer la puissance de vos lunettes afin de connaître les éléments de votre dossier visuel, même si vous n’êtes pas encore client chez nous. - Grâce à un auto kérato-réfractomètre, faire un dépistage de votre vue et ainsi savoir si vous avez besoin de changer vos verres de lunettes ou tout simple- ment si vous avez besoin de lunettes. - Remplacer vos lunettes si vous les avez cassées, et vous fournir les factures néces- saires afin de bénéficier du remboursement de votre complémentaire santé. NE JOUEZ PAS AVEC VOTRE VUE, CONSULTEZ RÉGULIÈREMENT UN OPHTALMOLOGUE, RENDEZ-VOUS CHEZ VOTRE OPTICIEN SI VOUS AVEZ LE MOINDRE DOUTE SUR VOS CAPACITÉS VISUELLES

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Les agriculteurs en difficulté face à leur déprime Mancenans-Lizerne Incertitude face à l’avenir, problèmes financiers… La dépression touche de nombreux agriculteurs. Un mal-être qui peut par- fois aller jusqu’au suicide. Pour Paul Barbier, agriculteur à Mancenans-Lizerne et président de l’association partenaire des agri- culteurs en difficulté, il faut avant tout rétablir le dialogue et rompre l’isolement des personnes en difficulté.

C’ est à dire : Les agri- culteurs sont-ils plus fragiles que d’autres face à la dépres- sion ? Paul Barbier : Le monde agricole est l’un des métiers où il y a le plus de suicides, c’est vrai. Il y a la pression quotidienne, les incertitudes

blèmes familiaux qui provo- quent les problèmes financiers, parfois c’est l’inverse. Le pro- blème de l’agriculteur, c’est que tout est mélangé, la famil- le, l’exploitation. Donc, on n’ar- rive pas à mettre de barriè- re quand ça va mal. Tout le monde, dans tous les métiers peut être à un moment fra-

sociation, on s’était aperçu que les gens en difficulté étaient souvent seuls pour discuter face à leurs créanciers. Lors- qu’une personne fait appel à

nous, on se déplace à deux, on analyse la situation. Souvent, on joue aussi le rôle de média- teur entre la personne concer- née et la banque, les fournis-

seurs, lorsque le dialogue entre les parties n’existe plus. Il y a eu beaucoup de gens aidés. Certains s’en sont sor- tis. On en a accompagné

d’autres vers la liquidation. La seule chose importante, c’est qu’ils se sentent bien. ! Propos recueillis par S.D

sur l’avenir. On se pose des questions sur la réforme de la P.A.C., la place du paysan dans la socié- té de demain. C’est vrai aussi que les agriculteurs ont été fragilisés par les dif- férentes crises. La sécheresse de l’été

gilisé. Mais il faut pourvoir en parler, échanger avec les autres. Avant, on pouvait parler. Tout le monde savait ce que le voisin faisait, il y avait une vraie solidarité dans le vil- lage. Maintenant, le soir

“Avant, on pouvait parler. Tout le monde savait ce que le voisin faisait.”

dernier a mis à mal pas mal de trésoreries. Les personnes touchées maintenant sont dif- férentes. Avant, c’était prin- cipalement des petits paysans, isolés dans leur ferme, main- tenant, ce sont des gens à la tête de grosses structures. Càd : Quelle est la cause de la dépression ? P.B. : Le résultat, c’est le pro- blème d’argent. Mais la cau- se est souvent difficile à cer- ner. Parfois, ce sont les pro-

tout le monde se met devant sa télévision. Et quand quel- qu’un a des difficultés, il se renferme encore plus. J’en ai vu acheter un nouveau trac- teur, juste pour donner l’illu- sion qu’ils n’avaient pas de problème. Pour sauver les apparences. Càd : Comment fait l’as- sociation pour venir en aide aux personnes ? P.B. : L’écoute et la médiation. En 1992, lorsqu’on a créé l’as-

Les agriculteurs ont été fragilisés par les différentes crises. La sécheresse de 2003 n’a rien arrangé.

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