La Presse Bisontine 81 - Octobre 2007

La Presse Bisontine n°81 - Octobre 2007

DOSSIER

12

Chaudanne

EST DE BESANÇON Où en est l’étude d’aménagement ? Les Vaîtes voient encore rouge !

L a destination de la zone (2 hectares environ) est tournée vers l’habitat pavillonnaire. Deux accès permettent l’ali- mentation de la zone depuis le chemin du Fort de Chau- danne. Aucun accès par le haut de la zone ne pourra être aménagé. L’amé- nagement su quartier proposera une gradation des construc- tions adaptée à la pente et au niveau d’exposition visuelle. La végétation sera utilisée comme liaison ou amortissement plu- tôt que comme masque. L’édification des constructions sera conçue de façon à réduire la vulnérabilité des bâtiments par des solutions constructives qui limitent la sensibilité tech- nique du sous-sol à la construction.

L’association des Vaîtes s’étonne que la municipalité ne lui ait pas encore présenté les orientations prises dans l’étude d’aména- gement en cours sur le quartier. A priori, il n’y aurait rien de fait.

L a mobilisation ne faiblit pas dans le quartier des Vaîtes. Ses habitants sont les premiers à avoir réagi au plan local d’urbanisme annon- cé sans précaution, dans ses grandes lignes, par la munici- palité en 2005. Depuis, l’association Les Vaîtes s’est démenée pour pousser la collectivité à l’associer à sa réflexion d’urbanisation massi- ve de ce quartier. À force de déter- mination et d’action collectives comme “les Vaîtes voient rou- ge”, elle a fini par être enten- due. “La municipalité nous a tendu la main en nous propo- sant la concertation sur le pro- jet. Il aurait été mal venu de notre part de refuser” admet Éric Daclin, porte-parole de l’asso- ciation. Lamobilisation et les remarques ne semblent pas avoir été vaines puisque dans le P.L.U. la zone de préemption a été réduite. Elle est passée de 42 hectares à 37 hectares. Aussi, des maisons qui devaient être démolies comme cela était prévu chemin du Ver-

Velotte

nois ne le sont plus. “Mais dans cette zone de 37 hectares, il sub- siste encore des problèmes. Il y a des choses que l’on trouve injus- te également. Pourquoi dans cer- tains quartiers comme les Vaîtes il y a une obligation à créer des logements sociaux alors que d’autres comme Chaudanne, Saint-Ferjeux, et le Point du Jour échappent à cette règle” remarque Éric Daclin. Aujourd’hui, l’association s’in- quiète du silence de la munici- palité alors que le dialogue était ouvert pour favoriser la concer-

- Chemin des Échenoz. La destination principale de la zone (3 ha environ) est tour- née vers un habitat mixte et diversifie. Deux accès à la zone sont réalisés depuis le chemin des Échenoz de Velotte. Ils sont aménagés pour être fondus dans la pente, dans le sens des courbes de niveau. Un bou- clage aurait un impact visuel très fort dans ce secteur pen- tu et dégagé, il n’est pas sou- haitable. - Chemin des Journaux : la destination principale de la

zone (1 ha environ) est tour- née vers un habitat mixte et diversifié. Il n’y a pas d’accès autre que piéton à la zone depuis la rue du Docteur Colard. L’aménagement sera conçu dans une recherche de diversité de l’habitat et demixi- té. Il proposera un habitat diversifié composé de petits collectifs, d’habitat individuel groupé ou intermédiaire, d’ha- bitat individuel. Il proposera un local d’activités permettant l’accueil d’un équipement com- mercial de quartier.

encore réglé complètement.

tation dans le cadre de la réalisation de l’étude d’aména- gement du quartier confiée à un cabi- net privé. À quatre reprises, les habi- tants ont donc ren- contré les élus. “L’étude d’aména- gement du quartier devrait arriver à son terme. Le mai- re pourrait nous donner des élé-

à se mobiliser à nouveau. “Nous avons prévu de réunir tous les membres de l’association début octobre pour exposer la situa- tion” annonce Éric Daclin. À par- tir de là, l’association décidera si oui ou non elle continue dans une démarche de concertation avec la municipalité, ou alors si elle choisit d’entreprendre de nouvelles actions. Certains habi- tants des Vaîtes estiment déjà que la trêve est rompue avec la mairie.

ments, des esquisses, des indi- cations. Or Jean-Louis Fousse- ret nous dit qu’il n’y a encore rien de fait. Alors si après une année de travail le projet n’a pas avan- cé, alors à quoi bon avoir enga- gé un cabinet d’étude. ” Les représentants des Vaîtes ont du mal à croire à la version de la ville. “J’ai peur que nous nous soyons laissés endormir” lâche Chantal Jobard, horticulteur aux Vaîtes. Résultat l’association s’apprête

“J’ai peur que nous nous soyons laissés endormir.”

Point du Jour

L La destination principale de la zone (2 ha environ) est tournée vers un habitat individuel. La desserte de la zone sera réalisée au maximum par deux accès depuis la rue de Point du Jour et depuis le chemin des Montboucons.

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