La Presse Pontissalienne 217 - Novembre 2017

LA PAGE DU FRONTALIER

La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017

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CONSOMMATION Vallée de Joux Pour que pendulaires

Gigi De Tscharner

et frontaliers achètent dans les commerces de la Vallée La Vallée de Joux, merveille économique avec ses manufactures et ses 8 000 salariés (dont 4 100 frontaliers), fait valoir ses atouts commerciaux dans un guide distribué aux salariés. Objectif : amener des clients potentiels chez le cordonnier, le blanchisseur, le garagiste…

(responsable communica- tion interne chez Aude- mars-Piguet) et Éric Duruz (A.D.A.E.V.) présentent le guide

“commer- cial” de la Vallée de Joux.

L e matin, bien avant que Christophe etValérie Bon- ny n’ouvrent la porte de leur magasin d’électro- ménager et de cadeaux situé au Sentier, des centaines d’auto- mobilistes transitent devant

leur échoppe pour rejoindre leur poste de travail. En fin de jour- née, lorsque ces 8 000 hommes et femmes quittent leur établi dans les grandes firmes horlo- gères que sontAudemars-Piguet, Jaeger-LeCoultre, Blancpain,

Vacheron-Constantin…, ils n’ont souvent qu’une envie : rentrer - au plus vite - chez eux. Logique. “Il arrive que certains s’arrêtent, mais c’est rare” constate lemaga- sin d’électroménager du Sen- tier. Mais depuis août, les commer- çants de la Vallée de Joux béné- ficient d’un formidable coup de publicité (gratuit) avec l’édition d’un guide tiré à 7 500 exem- plaires mettant en avant les commerces locaux. De quoi inci- ter les pendulaires à franchir les portes des commerces de la Vallée ? “Il existe ici une offre commerciale surprenante et variée. J’ai rencontré des arti- sans qui valorisent un savoir- faire qui se perd ailleurs com- me les macarons artisanaux de Babou ou l’expertise de la cor- donnerie Mouquin au Sentier” expose Gigi de Tscharner, res- ponsable de la communication

chez Audemars-Piguet, à l’ori- gine de la création du guide “A deux pas, laVallée de Joux dans votre poche”. C’est la société industrielle et

des communes, qui ont conçu “gratuitement” le guide. C’est du mécénat. “Et c’est un moyen de valoriser la région pour les pendulaires” coupe la respon- sable de la communication d’Au- demars-Piguet. Le livret est à l’image de ce que peut faire l’hor- logerie : épuré, joli, pratique, il met en avant plus de 150 adresses en un clin d’œil. Il est divisé en deux parties : la pre- mière invite à découvrir des commerçants et artisans au tra- vers de pauses thématiques. On retrouve la pause gourmande avec par exemple Élisabeth Rouiller et ses macarons au Brassus, la pause découverte avec la buvette de l’alpage Les Croisettes à L’Abbaye, la pau-

se traditionnelle avec le luthier, la pause pratique avec une coif- feuse experte, la pause sporti- ve avec le golf, l’espace nordique, la piscine… La seconde partie est un annuaire des membres de la société des commerçants de la Vallée, accompagné de cartes. Mis en scène grâce à de superbes photos, les commerçants ont - déjà - ressenti “l’effet commu- nication” avec l’arrivée d’une nouvelle clientèle. Pour que la Vallée continue à tourner comme une horloge, elle a bien compris que sa richesse horlogère qui s’exporte, doit - aussi - profiter au local. Elle joue là son avenir. n E.Ch.

commerciale (S.I.C.) de laVallée de Joux, association suisse présidée par Fran- çois-Henry Ben- nahmias, directeur général d’Aude- mars-Piguet, avec le soutien de l’As- sociation de déve- loppement écono- mique de la Vallée de Joux (A.D.A.E.V.), la fon- dation Paul- Edouard Piguet et

C’est du mécénat.

Valérie et Christophe Bonny, commer- çants au Sentier, ravis de l’initiative.

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