la Presse Pontissalienne 241 - Novembre 2019

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n°241 - Novembre 2019

Roumanie L ’ h u m e u r

ÉCONOMIE

Artisan torréfacteur Auguste sait faire du bon café Ancien commercial dans l’automobile, Vincent Ferreira a préféré donner une autre orientation à sa vie professionnelle en devenant artisan torréfacteur à Pontarlier.

L’ état des collèges publics de ce département, ce serait “pire qu’en Rou- manie” selon les élus de l’op- position départementale qui s’en sont plaints lors de la der- nière session publique du Conseil départemental du Doubs. Outre le petit brin de condescendance vis-à-vis de notre partenaire européen

dans la commercialisation depuis septembre en privilégiant l’ani- mation d’un stand sur le marché de Pontarlier où il est présent le jeudi et le samedi. “J’ai des retours très encourageants. Je craignais que les personnes n’ap- précient pas la saveur des Cafés Auguste qui laissent moins d’amertume en bouche que les cafés standards” , indique celui qui livre aussi quelques com- merces locaux. Tout reste à faire : adopter un vrai statut d’entreprise, investir dans un torréfacteur digne de ce nom, étendre son réseau de commercialisation et à plus long terme ouvrir peut-être une bou- tique “Cafés Auguste.” n dre, au collège Grenier de Pon- tarlier, “plein de fenêtres sont tombées” et à Malraux, “l’iso- lation est à revoir” et “on déplore des fuites.” L’élu Rémy Nappey s’est fait soi-disant le porte- parole des responsables d’éta- blissements. Si des problèmes d’entretien existent évidemment ici ou là, les collèges de ce département n’ont sans doute jamais été aussi chouchoutés que ces dix dernières années. Seulement, c’est le degré d’exi- gence des usagers qui devient de plus en plus haut. l

Q uoi de mieux que le mar- ché pour faire découvrir un produit local et recueillir aussi l’avis des clients qui ont la possibilité de déguster sur place les “Cafés Auguste”, la micro-entreprise créée tout récemment par Vin-

cent Ferreira papa d’un petit Auguste ? À 38 ans, ce Pontis- salien qui a vendu des voitures des deux côtés de la frontière cherchait à se réaliser dans un domaine qui lui tient à cœur : le café. “J’ai toujours apprécié ce produit. Je me souviens encore

barista, terme qui désigne la personne spécialisée dans la pré- paration de boissons au café à base de Nespresso. “À ce niveau- là, on commence à parler vrai- ment de cru, de notes gustatives comme on peut le faire pour le vin, le chocolat.” L’idée d’en vivre lui trotte dans la tête. Il se prend au jeu, suit le parcours du por- teur de projet, effectue lui-même son étude de marché, peaufine son business plan , écrit, dépouille ses sondages. Il en veut. Cette reconversion l’oblige aussi à suivre quelques formations pour se familiariser notamment aux secrets de la torréfaction. “Les principes de base sont assez faciles à acquérir. Tout repose sur une question de température, de temps de chauffe des grains de café. Sauf qu’il faut adapter cette recette pour chaque variété de café en prenant en compte la température extérieure, le degré d’hygrométrie.” C’est en torréfiant qu’on devient torréfacteur. Dans un premier temps, l’artisan s’est aménagé un atelier au sous-sol de sa mai- son. Il travaille avec trois variétés

quand j’ai dégusté mon premier café turc, mon premier ristretto. C’était à chaque fois une décou- verte, un temps fort.” La passion se concrétisera vrai- ment en 2015 à l’achat d’une machine lui permettant vrai- ment de faire ses gammes de

de l’Est, le jugement des élus de gauche est, comment dire, légèrement exa- géré…À les enten-

de café en provenance du Pérou, de l’Éthiopie et duMexique. “Je m’approvisionne auprès d’un grossiste qui me livre du café en sac de 70 kg. Avant la torréfac- tion, il y a un gros travail de pré- paration puis de tri manuel pour

Trois variétés de café. ‘

écarter les grains qui ne sont pas à maturité.” Ensuite, plutôt que de les griller, il s’arrête au stade dit “robe de moine” avec des grains de couleur beige foncé qui conservent encore de la matière grasse.Vincent Fer- reira s’est lancé

Vincent Ferreira est présent le jeudi et le samedi sur le marché de Pontarlier.

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