La Presse Pontissalienne 298 - Novembre 2024
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
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NOVEMBRE 2024
Mensuel d’information du Haut-Doubs
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N° 298
Tout savoir sur le monument le plus célèbre de Pontarlier
1 an de travaux et 1 million d’euros d’investissement La Porte Saint-Pierre se refait une beauté
l’événement en p. 6 à 8
L’inquiétude des professionnels À quand la reprise dans l’immobilier ? le dossier p. 20 à 24
Le long feuilleton rebondit Vent de contestation autour du projet d’éoliennes chaffois p. 16
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2 Retour sur info
La Presse Pontissalienne n°298 - Novembre 2024
Adjugé vendu au profit du comice de Pontarlier
Des eaux usées suisses traitées en France
C’ est un accord remontant à 2010 que les élus de la C.C.G.P. viennent de renou veler : le traitement par la collectivité française des eaux usées des com munes des Verrières suisses et du hameau des Bayards (commune de Val-de-Travers) qui sont autorisées depuis cette date à rejeter leurs eaux usées sur le système d’assainisse ment de la C.C.G.P. Ces eaux usées suisses sont transportées en emprun tant le réseau de collecte des eaux usées situé sur la commune des Ver rières-de-Joux jusqu’à la station de refoulement, située en sortie de cette même commune, avant d’être ache minées puis traitées à la station d’épu ration de Doubs. En contrepartie, les communes des Verrières suisses et du Val-de-Travers ont financé une partie des travaux de création du poste de refoulement des Verrières de-Joux et de son réseau, mais comme ces dernières n’ont pas à
N ous avions consacré à ce petit évé nement local la une de notre édition de septembre, annonçant cette initiative originale des agriculteurs du sec teur du lac : une vente aux enchères au profit du comice de Pontarlier. Parisien venu s’installer dans le Haut-Doubs, Syl vain Bourgeois avait choisi de s’intégrer en participant activement à la préparation du comice de l’ancien canton de Pontarlier organisé le 5 octobre dernier par les com munes de Saint-Point-Lac et des Gran gettes. Son idée : apporter une animation inédite sur un comice avec une vente aux enchères d’objets insolites dont les béné fices seront versés au budget de l’évé nement. Heureux hasard, Sylvain Bour
financer les investissements de renou vellement et d’entretien des réseaux de collecte de la C.C.G.P., “il est convenu que les communes des Ver rières et de Val-de-Travers paient une participation représentant une part de la redevance d’assainissement appliqué à l’ensemble des usagers rejetant ses eaux usées” indique la collectivité pontissalienne. Ce taux de participation est fixé à 50 % de la part variable de la redevance d’as sainissement. Pour l’année 2024, le tarif applicable aux citoyens suisses : est de 2,15 X 50 % = 1,075 euro hors taxes pour 1 m³ d’eau. L’intégralité du volume compté sera acquittée par la commune suisse des Verrières. Selon les termes de cette nouvelle convention, en 2026, 60 % du tarif assainissement 2026 sera appliqué, puis, suivant ce même schéma, 10 % supplémentaires à chaque année sui vante dans la limite de 100 % du tarif usager. ■
geois connaît bien Jérôme Duvillard, com missaire-priseur et plus connu comme expert dans l’émission Affaire conclue, diffusée chaque jour en fin de journée sur France 2. Du coup, cette vente aux enchères avec ce personnage médiatique a pris du relief. Les lots proposés étaient attractifs : sculpture de vache, tableaux campagnards, cloche, veste olympique de Vincent Defrasne. Le soleil et le public étaient de la partie pour l’événement où chacun a tenu son rôle. Au total, la vente a rapporté 3 510 euros, la veste portée par le champion olympique quand il était porte-drapeaux aux J.O. de Vancouver a été acquise 600 euros par un jeune admi rateur venu de Paris. ■
La vente flash s’est déroulée le 5 octobre dernier, animée par Maître Duvillard.
Les premiers pas du député Liégeon
L’ ex-maire de Courvières Éric Liégeon est désormais député, officiellement depuis le 22 octo bre à minuit ! Il a donc fait ses premiers pas au Palais Bourbon le 22 octobre dès 9 h 30, “avec une petite pointe d’appréhension et une pensée émue pour Simone Veil et le discours qu’elle avait prononcé ici en 1974. Son com bat reste gravé depuis toujours dans ma mémoire” commente le nouveau parlementaire. Une fois le parcours initiatique effectué (remise de la docu mentation, de l’écharpe tricolore, du badge…), Éric Liégeon est entré sans transition dans le grand bain de l’As semblée avec les débats houleux sur le budget. Depuis son siège numéro 205, assis entre un député corse et une élue des Alpes-Maritimes, il a enchaîné les séances, “qui démar rent à 9 h 30 et se poursuivent souvent jusqu’à minuit, avec des formations
politiques d’extrême gauche ou d’ex trême droite qui en rajoutent toujours plus” dit-il. Le nouveau député appar tenant au groupe des Républicains fait partie de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, reprenant ainsi les attributions d’Annie Genevard qu’il a remplacée. “Ces sujets sont très intéressants, ils me permettent de sortir de ma zone de confort” estime Éric Liégeon qui entame son premier marathon législatif : cette première session parlementaire s’étirera jusqu’au 23 décembre. Entre-temps, “je revien drai autant que possible sur le terrain. Après l’agitation de l’Hémicycle, ça fait du bien aussi de revenir dans des endroits plus apaisés…” avoue-t-il. Dans le Haut-Doubs, le député a repris la même équipe avec deux collabo ratrices, Clara Courtet et Marie-Aimée Jacquet. ■
La toute première photo d’Éric Liégeon dans l’Hémicycle du Palais Bourbon.
Les eaux usées des Verrières suisses et des Bayards sont traitées dans la station d’épuration de Doubs (photo D.R.).
B aisser les dépenses, ou augmenter les impôts, le choix était cornélien pour le nouveau gouvernement de Michel Barnier. Alors ce dernier a choisi de faire les deux, et pas à moitié. Certains diront qu’il est courageux, le pre mier sans doute depuis des décennies à tenter de s’attaquer au mur de la dette, sans quoi la France risquerait de connaître la potion amère que la Grèce avait dû s’in fliger pour survivre. Et d’autres penseront qu’il ne va pas assez loin dans la hausse des impôts, prônant un matraquage fiscal qui risquerait de briser la fragile croissance du pays. Il y a aussi ceux qui estiment qu’on ne doit en aucun cas augmenter la fiscalité, espérant que la baisse des dépenses suffira à redresser les comptes de la France. Eux se fourvoient sans doute aussi, tant il est devenu quasiment impos Éditorial Flou artistique
lectivités territoriales et que, contrairement à l’État qui a le droit d’emprunter pour financer sa dette, les territoires ne peuvent le faire que pour investir. Pour notre seule Région, les efforts que demande l’État sont de 60 millions d’euros. Soit l’équivalent des dotations de fonctionnement habi tuellement versées aux 128 lycées publics de Bourgogne-Franche-Comté. Même colère chez le président des maires du Doubs Patrick Genre qui n’accepte pas, dit-il, “que les collectivités soient mises au banc des accusés” , ou de la présidente du Département Christine Bouquin, incapable de faire voter un budget dans ce flou artis tique. Alors qu’ils s’étirent depuis trois semaines, les débats autour du budget 2025 de la France n’ont pas encore fini de faire des remous. Situation inédite en France: on risque de s’acheminer vers une guerre ouverte entre l’État et les col lectivités locales ajoutant une crise ins titutionnelle à la crise sociale. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
sible de nos jours d’imposer des cures d’austérité à des secteurs de l’économie qui agonisent déjà faute de moyens (la santé, la justice, l’école…). Le grand plan d’économies annoncé par le Premier minis tre devrait avant tout se heurter dans les jours à venir à la fronde unanime des col lectivités territoriales à qui M. Barnier a demandé 5 milliards d’euros d’économies. Les associations d’élus (maire, présidents de Départements, de Régions, d’intercom munalités…) n’admettent pas que l’État qui a dépensé sans compter ces dernières années - le fameux “quoiqu’il en coûte” - , avec une dette qui a été creusée de 1000 milliards d’euros depuis 2017, demande aux territoires de se serrer eux aussi la ceinture. La présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté Marie Guite Dufay l’a dit haut et fort lors de la récente séance publique de la collectivité, rappelant que 70 % des investissements publics en France sont le fait de ces col
Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité: 03 81 67 90 80 E-mail: redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645
Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni.
Mise en page : Olivier Chevalier Conception pubs : Éloïse Perrot.
Équipe commerciale : Anne Familiari, Anthony Gloriod.
Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Alterric, Amadéa, Archives municipales de Pontarlier, B. Becker, Collection Stainacre, Syndicat de l’A.O.P. morbier. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N.: 1298-0609 Dépôt légal : Novembre 2024 Commission paritaire : 0227 D 79291
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4 L’interview du mois
La Presse Pontissalienne n°298 - Novembre 2024
ENGAGEMENT
Société de la Légion d’Honneur
“Cette jeunesse-là, elle nous donne de vrais arguments d’espoir” L’ancien président du Conseil départemental et sénateur du Doubs Claude Jeannerot
Toussaint à Chypre. Une autre manifestation qu’on organise au cours de l’année, ce sont les Chemins de l’honneur dont la prochaine édition aura lieu en décembre, et qui récompense cette fois des actions de civisme qu’on repère tout au long de l’année. Le dernier exemple en date était un jeune homme qui avait sauvé une femme de la noyade dans le secteur de Pontarlier. L.P.P. : Avez-vous été surpris par la qualité des profils récompensés au cours de la cérémonie des Chemins de l’excellence qui s’est déroulée au début du mois ? C.J. : Tous ces jeunes m’ont vraiment étonné. On taxe trop souvent la jeunesse de déclinistes mais cette jeunesse-là, elle nous donne de vrais arguments d’espoir, Deux personnalités ont été nommées chevaliers dans l’ordre de la Légion d’Honneur lors de la dernière promotion du 14 juillet pour le Doubs : le maire de Saône Benoît Vuillemin, et Catherine Faivre-Pierret, agricultrice dans le Haut Doubs et membre du bureau national de la F.N.S.E.A. n Zoom Les derniers légionnaires de l’année
est aujourd’hui à la tête de la société des membres de la légion d’honneur, section du Doubs. Une association qui a organisé ce mois-ci les Chemins de l’excellence, pour récompenser de jeunes apprentis méritants.
L a Presse Pontissalienne : Pour quelle raison avez-vous souhaité vous engager dans cette fonction (bénévole) de pré sident de la société des membres de la Légion d’Honneur du Doubs ? Claude Jeannerot : Ce qui m’a motivé, ce sont les actions de solidarité que cette association développe tout au long de l’année, qui sont encore méconnues pour la plupart. On pourrait penser que cette société des membres de la Légion d’Hon neur fait de l’entre-soi, ce n’est pas du tout le cas, au contraire. Et nos actions sont essentiellement tournées vers la jeunesse, c’est cela qui me motive éga lement depuis deux ans que je préside cette association départementale. L.P.P. : À quoi sert cette société des membres de la Légion d’Honneur ? C.J. : Sur le plan national, cette associa tion est née en 1921, au sortir de la Pre mière guerre mondiale. Elle a été créée pour venir en aide aux familles de légion naires, les titulaires de la Légion d’Hon neur. Progressivement, cette association s’est intéressée à d’autres causes. Être titulaire de la Légion d’Honneur comme le sont tous nos membres n’est évidem ment pas une fin en soi, elle crée des devoirs. Si on a été décoré de la Légion d’Honneur, c’est qu’on a peut-être répondu à quelques mérites, mais c’est aussi et surtout parce qu’on a beaucoup
reçu des autres tout au long de notre vie. On a donc vocation à rendre ce qu’on nous a donné. Au premier rang de ces devoirs, nous avons à repérer la jeunesse qui réussit. Ce rôle de transmission est sans doute la mission essentielle de notre association. L.P.P. : Quelles sont justement les missions de votre association au cours de l’année ? C.J. : Elles sont de deux ordres : la soli darité et le renforcement de la cohésion nationale en direction de la jeunesse. Ce côté intergénérationnel est d’autant plus important que la faiblesse de notre association est de regrouper des mem bres d’un certain âge. Notre association vieillit par la force des choses et il devient compliqué de la renouveler aussi parce que le nombre de nouveaux légionnaires a été réduit ces dernières années. C.J. : Par exemple pour les personnes âgées titulaires de la Légion d’Honneur dans le Doubs, à qui nous rendons visite régulièrement. Notre doyen a 102 ans, il vit à Ornans. Sur le plan du grand âge, nous avons signé récemment avec une dizaine d’E.H.P.A.D. du Doubs une convention au terme de laquelle, quand un de nos membres intègre un de ses E.H.P.A.D., notre association contribue L.P.P. : Quel genre d’actions de solidarité menez vous ?
financièrement à un projet collectif de l’établissement en question grâce à une aide financière de 5 000 euros que nous lui versons pour concrétiser un projet d’équipement par exemple. L.P.P. : Et pour la jeunesse ? C.J. : C’est essentiellement ce qui motive le fait que je sois président de cette société départementale. C’est dans cet esprit que j’ai souhaité organiser depuis l’an dernier ces Chemins de l’excellence qui viennent cette année de récompenser une dizaine de jeunes lauréats engagés dans l’apprentissage. C’est ce même esprit qui a présidé cette année à l’or ganisation des Olympiades de la jeu nesse, une manifestation dans laquelle se sont engagés une douzaine d’élèves de trois établissements du département : le lycée Xavier-Marmier de Pontarlier, le lycée des Huisselets de Montbéliard et le C.F.A. du bâtiment de Besançon. Pendant six mois, les jeunes de ces éta blissements se sont confrontés au travers d’épreuves numériques sur des thèmes touchant à la citoyenneté et à l’engage ment associatif. Ces jeunes se sont retrouvés à Paris il y a quelques semaines pour affronter d’autres éta blissements de France. Au final, c’est le lycée Xavier-Marmier qui a remporté le premier prix. Les douze lycéens pon tissaliens partaient une semaine à la
de vraies raisons d’espérer en l’avenir de notre pays. Quand je vois cette jeune file lauréate qui en plus de son engage ment professionnel dans le T.P. est sapeur pompier volontaire, j’ai de l’admiration. Comme pour ce jeune handicapé de nais sance qui rêvait d’être menuisier puis, sachant que ce ne serait pas possible pour lui, qui a cherché, en suivant des tutos sur Youtube, comment devenir bijoutier-joaillier et qui a pu intégrer une formation pour ces métiers au lycée des Huisselets. Ce sont vraiment des gamins qui méritaient d’être mis dans la lumière. Pour cela, je suis assez fier. L.P.P. : Comment devenir titulaire de la Légion d’Honneur ? C.J. : Même si certains le font, il ne faut surtout pas postuler ! (rires). Chaque ministère dispose chaque année d’un quota et fait remonter les dossiers auprès du grand chancelier de la Légion d’Hon neur qui soumet la liste au président de la République qui au final, décide. Il y a actuellement environ 500 légion naires dans le Doubs (75 000 en France), dont près de 300 sont membres cotisants de notre société départementale. L.P.P. : Vous êtes en retrait de la politique mais vous avez sans doute un avis sur le nouveau gouvernement ou encore sur la façon dont Chris tine Bouquin mène la politique du Département du Doubs ? C.J. : Je suis un observateur attentif de cette actualité politique bien sûr ! Mais en prenant cette responsabilité à la société des membres de la légion d’hon neur, je me suis engagé à respecter un devoir de réserve ! Nous nous devons de rester neutres sur le champ politique et heureusement. Les commentaires politiques, je ne peux les faire qu’en privé ! (rires). n Propos recueillis par J.-F.H.
Zoom Les Chemins de l’excellence ont livré leur verdict
L a deuxième édition de cette cérémonie s’est tenue à Besançon le 2 octobre dernier dans la salle des séances de l’ex Région de Franche-Comté square Castan. Elle a récompensé dix jeunes issus de la filière appren tissage, dans des domaines aussi variés que le bâtiment, la méca nique, les assurances, le com merce, la vente ou l’agriculture. La lauréate des lauréats cette année est Inès Biguenet, conduc trice de travaux chez C3B à Besan çon, titulaire d’un Master mana gement de projet au lycée Pâris de Besançon, également pompier volontaire à Sancey. n
Les jeunes récompensés à l’occasion de la deuxième édi tion des chemins de l’excellence. Parmi eux, Amélie Bour delle, de Métabief, conseillère de vente aux Hôpitaux-Neufs, et Giuliano Totaro, jeune commercial originaire de Doubs.
Inès Biguenet, ici aux côtés de Daniel Cassard, légionnaire et ancien maire de Belmont (photo D.R.)
L’interview du mois 5
Repères La longue vie politique du légionnaire Jeannerot l Claude Jeannerot a mis un terme à trente ans d’engagements politiques en mars 2018 après avoir occupé depuis 2015 un dernier poste : délégué du gouvernement français au Bureau international du travail (B.I.T.) à Genève puis ambassadeur chargé des relations sociales internationales. l Auparavant, il fut pendant onze ans le président du Conseil départemental du Doubs (ex-Conseil général) entre 2004 et 2015. Et en parallèle, il a fait un mandat en tant que sénateur du Doubs entre 2008 et 2014. l Son premier mandat de conseiller général du canton de Besançon-Ouest date de 1998. Il avait été auparavant élu au conseil municipal de Besançon en 1989 sous Robert Schwint qui lui avait confié les affaires sociales, puis en 1995 où il sera chargé notamment du développement économique. l Sur le plan professionnel, il a passé une longue partie de sa vie dans des postes de direction à l’A.N.P.E., puis à l’A.F.P.A., un organisme de formation national dont il finira directeur général. l Claude Jeannerot a reçu une première fois la Légion d’Honneur au rang de chevalier en 1998 au titre de son engagement professionnel au service de l’emploi, et une seconde fois, comme officier cette fois-ci, en 2015, remise par François Hollande, au titre des fonctions politiques de M. Jeannerot. n
Claude Jeannerot lors de la récente cérémonie des Chemins de l’excellence organisée par l’association qu’il préside.
6 L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n°298 - Novembre 2024
UN AN DE TRAVAUX POUR LE MONUMENT EMBLÉMATIQUE DES PONTISSALIENS
Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1970, la Porte Saint-Pierre occupe une place particulière dans le cœur des Pontissaliennes et Pontissaliens, très attachés à leur arc de triomphe. Indissociable des cartes postales vantant les charmes de la capitale du Haut-Doubs, ce monument est aussi un élément fort du patrimoine et de l’histoire de Pontarlier.
l Chantier
Restauration à l’identique La Porte Saint-Pierre se refait une jeunesse
Un spectaculaire échafaudage parapluie entoure le plus célèbre monument pontissalien qui fait l’objet d’une vaste campagne de restauration. Ce chantier technique illustre aussi la nouvelle méthode de gestion du patrimoine communal bâti ou naturel.
climatiques : pluie, neige, gel-dégel. Les pigeons font aussi beaucoup de dégra dations avec les fientes. La couverture est très dégradée et on observe de nom breuses infiltrations dans la pierre” , diag nostique Pierre-Yves Siramy, directeur de l’immobilier, de la forêt et de l’éner gie. La Porte Saint-Pierre a été construite entièrement en pierres de Vuillecin comme la plupart des maisons et monu ments du centre-ville. Ces carrières sont fermées depuis longtemps mais l’une des entreprises retenues, à savoir l’en treprise Jacquet qui a participé à la réno vation de la porte d’honneur du château de Joux, disposait encore d’un stock non utilisé de ce matériau. Ce chantier de restauration comprend plusieurs lots. Toute la partie décoration qui souffre aussi de dégradations a été confiée à l’atelier Bouvier spécialisé en décoration et sculpture. Intervenant éga lement au fort de Joux, l’entreprise Pateu et Robert s’occupera de changer en inté gralité les éléments de couverture. “Le principe est de restaurer à l’identique. On travaille en étroite relation avec l’Ar chitecte des Bâtiments de France qui valide chaque intervention. C’est un pro cessus très itératif” , confie Marie-Laure Drouilleaux, chargée d’études et de tra vaux. L’horloge et son mécanisme ont rejoint l’atelier de l’entreprise Prêtre et
“Q uand j’étais gamin, on disait encore ça sonne midi au boulevard” , se souvient Daniel Defrasne en référence à l’ancienne déno mination de la Porte Saint-Pierre. Pour l’adjoint à l’entretien du patrimoine, à la rénovation et à la construction du bâti, ce chantier est loin d’être anodin. “On n’a pas le droit à la médiocrité dans cette rénovation. Les Pontissaliens ne nous le pardonneraient pas. Sur cet appel d’offres, la priorité était d’ailleurs axée sur la compétence et l’expérience des entreprises. On prenait bien sûr en compte le prix, mais ce n’était pas l’élément déter minant.” Les travaux de la Porte Saint-Pierre reflètent également la nouvelle métho dologie déployée depuis quelques années par la Ville dans la gestion de la commune et de la com’com. “Pendant longtemps, le responsable d’un service (sport, culture, C.C.A.S.) s’occupait aussi de l’entretien des bâtiments afférents sans avoir for cément la formation technique lui per mettant d’anticiper sur les gros travaux.
Avec la réorganisation, on a adopté le principe des schémas directeurs et on a aussi regroupé la gestion de l’ensemble des biens immobiliers, de la forêt au sein d’un service dédié au patrimoine. Les schémas directeurs s’appuient sur des diagnostics servant à définir des plans d’entretien et d’aménagement. Cette feuille de route est proposée par les techniciens aux élus. Au niveau du patrimoine, cela
nous permet d’optimiser l’occupation d’un bâti ment quitte à changer sa destination. Cette nou velle approche est plus adaptée à la gestion d’une ville qui ne compte pas moins d’une centaine de bâtiments publics” , pour suit l’adjoint pontissa lien. Hormis des interventions ponctuelles, la Porte Saint-Pierre n’avait jamais fait l’objet d’une restauration globale. “Elle subit les contraintes
“Ça sonne midi au boulevard.”
La porte est enveloppée depuis la mi-septembre dans un spectaculaire échafaudage parapluie.
L’événement 7
La Presse Pontissalienne n°298 - Novembre 2024
Chargée de la restauration des pierres et de la reprise des joints de maçonnerie, les ouvriers de l’entreprise Jacquet occupés à repositionner un élément décoratif au niveau de l’horloge.
La Porte Saint-Pierre intégrait déjà sur une ossature métallique.
Le blason en pierre sculpté situé sur le fronton a besoin d’une belle restauration.
Des cadrans d’horloge, il ne reste que des grandes lucarnes monumentales.
Trois cloches sont installées à l’intérieur du campanile.
Tout en haut de l’édifice de 25 m de hauteur, un cône en pierre sur lequel repose l’oriflamme.
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fils à Mamirolle. L’échafaudage a été installé à la mi-septembre pour permettre les travaux préparatoires avec les opé rations de nettoyage, la dépose des cou vertures. Le chantier s’organise en trois phases. Il débute par la restauration du second corps de la porte comprenant les ouvrages autour de l’horloge et du campanile. Il s’agit de remettre en état des éléments en pierre avant d’engager la réfection à l’identique des couvertures et habillages en plomb et zinc du campanile. Seconde étape avec la restauration du premier corps formant le soubassement de la porte Saint-Pierre. Ces travaux concer nent essentiellement la pierre et la réno vation à neuf des évacuations des eaux pluviales. En dernier lieu, il s’agira de réparer les enduits intérieurs des étages supérieurs. Le chantier global représente environ un an de travail. “Toutes dépenses confon dues, cela représente un montant d’1 mil lion d’euros avec un objectif d’aide atten due autour de 40 % en associant l’État, la Région et le Département” , espère Pierre-Yves Siramy. n F.C.
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11 janvier 2025 Au es
Galerie Rte des Alpes
Au sommet de la porte, une jolie vu plongeante sur la place Saint-Pierre.
8 L’événement
La Presse Pontissalienne n°298 - Novembre 2024
l Histoire
Contemporaine des murailles de 1445 De la tour du Boulevard à la porte Saint-Pierre Avant de présenter son visage actuel finalisé par
son campanile en pierre construit en 1898, le monument le plus emblématique de la ville présentait un tout autre visage adapté aux besoins de son temps.
D’ hier à aujourd’hui, Pon tarlier doit une partie de son dynamisme à sa situa tion particulière sur la route la plus courte pour pénétrer de France et Suisse. La fortification de ce centre commercial de premier plan débute dès la fin du XIV ème siècle et s’achève vers 1445. Le plan défensif s’appuie sur des murailles renforcées par des tours élevées aux angles sud, ouest, est à chacune des entrées prin cipales de la ville : le pont Saint-Éloi, le boulevard et la porte de Nozeroy ou des Trois Sols. La tour du Boulevard abritait la porte du Boulevard, ancêtre de la porte Saint-Pierre. “Ce premier ensemble était un boulevard d’artillerie avec une tour en fer à cheval, équipée d’une terrasse destinée à porter de l’ar tillerie” , explique Valentin Métral, chargé de travailler sur le patrimoine historique de la ville. Ce boulevard devait protéger l’entrée de la ville. Sa position et sa forme lui permettaient de tenir sous le feu de son artillerie d’éventuels assiégeants. “La tour est arasée en 1645 pour y édifier la première horloge qui rythme la vie des habitants et sert aussi de tocsin.” À la suite de l’incendie de 1736, Jean Querret, architecte du roi, propose d’abattre le boulevard en raison de son étroitesse. “La porte est tournante et si étroite que les grands bois ne peuvent pas passer et que, quand deux voitures se rencontrent, ce sont toujours des jurements et batteries.” La porte médié vale dite “du Boulevard” est alors rem placée en 1771-1773 par une nouvelle
porte conçue par l’ingénieur Jean Claude Le Michaud d’Arçon. La nouvelle porte avec campanile sup portant une horloge et une cloche ainsi que les deux fontaines ressemble plus à un arc de triomphe. Elle est construite sur le modèle de la porte Saint-Martin à Paris, en l’honneur de Louis XV, “au plus aimé des rois” , ayant aidé à la reconstruction de Pontarlier après l’in cendie de 1736. La Révolution de 1789 grave d’inscriptions patriotiques sur l’entablement “Soumission aux loix” au sud et “Liberté, égalité” au nord. À la fin du XIX ème siècle, le campanile en bois tombe en vétusté. En 1895, le conseil municipal vote la reconstruction, aux frais de la ville, d’un campanile en pierre avec une horloge neuve. En mars 1896, une pétition est lancée, signée par 360 personnes, s’élève contre “la suppression de la belle sonnerie de l’ancien carillon, dont les cloches d’un timbre très clair, vibraient si puissam ment qu’elles étaient entendues bien au-delà des limites des quartiers…” Le conseil répondra favorablement à cette pétition le 19 mai 1897 et votera pour se faire un crédit supplémentaire de 1000 francs. L’horloge électrique est composée d’une horloge mère dis tributive qui est placée à l’hôtel de ville et de deux cadrans placés de chaque côté de la porte. Le projet de campanile retenu est celui de l’archi tecte Authier. Les travaux commencent en 1897 et s’achèvent en 1898. Au cours du XX ème siècle, la porte du Boulevard devient dans le langage courant, la porte Saint-Pierre. Avec
L’ingénieur Jean-Claude Le Michaud d’Arçon a soumis deux projets au conseil municipal de Pontarlier qui a finalement retenu celui-ci avec une porte coiffée d’un campanile où s’incrustent le cadran et les cloches d’une horloge à la demande des habitants. Les portes latérales seront couvertes de voûtements plats et non en berceau comme la porte cochère centrale (photo Archives municipales de Pontarlier).
l’apparition de l’automobile se pose le problème du passage des véhicules sous le portail central, large de 3,5 m et haut de 4,85 m. Des projets de dépla cements voire de destruction sont à l’étude. Le problème est réglé en 1970 avec l’inscription de la porte à l’inven taire supplémentaire de monuments historiques. L’ouverture de la rocade en 1988 met un terme définitif aux critiques. n F.C.
Sur cette photo de Paul Stainacre réalisée en 1956, on l’inscription “Soumission aux lois”, héritage de la Révolution française (photo distingue nettement
La porte Saint-Pierre mesure 25 m de haut. Le portail central large de 3,5 m ne correspond plus au développement de la circulation automobile dans les années 50-60. Des projets de déplacement voire de destruction de l’ouvrage sont à l’étude mais le classement à l’inventaire des monuments historiques en 1970 protège définitivement le monument le plus emblématique de la capitale du Haut-Doubs (photo Archives municipales de Pontarlier).
Collection Stainacre).
10 Pontarlier
La Presse Pontissalienne n°298 - Novembre 2024
EN BREF
ENSEIGNEMENT Journée nationale le 7 novembre Des ambassadeurs anti-harcèlement au lycée Xavier-Marmier
Pompiers Depuis le 15 octobre, c’est le capitaine Guillaume Gilliot qui est le nouveau chef de la compagnie de pompiers de Valdahon. Ce même jour, au cours d’une cérémonie, le centre de secours s’est vu remettre sa nouvelle échelle dont la hauteur maximale déployée atteint 32 mètres. Elle permettra aux sapeurs-pompiers de Valdahon d’intervenir plus efficacement sur des feux et le sauvetage de victimes à grande hauteur. Le capitaine Guillaume Gilliot succède au capitaine Georges Boiteux qui a passé près de 12 ans en tant que chef de centre. Le capitaine Gilliot sera épaulé par deux adjoints : le lieutenant Sylvain Guy (sapeur pompier professionnel) et le capitaine Georges Boiteux (sapeur-pompier volontaire). Le centre de secours renforcé de Valdahon rassemble 47 sapeurs-pompiers volontaires. Il est équipé de 9 engins. Au cours de l’année 2023, les sapeurs-pompiers du centre de secours et d’incendie de Valdahon
I ls partagent souvent en commun d’avoir eux-mêmes été victimes de harcèlement au cours de leur scolarité, d’où leur envie de se porter volontaires à la formation d’ambassadeurs anti harcèlement proposée en mai dernier par l’établissement. “C’est une cause qui me des actions de sensibilisation dont une partie est présentée le 7 novembre lors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement en milieu scolaire. Le dispositif de lutte contre le harcèlement au lycée intègre un groupe de 15 élèves qui ont été formés pour être à l’écoute d’autres élèves sous pression. Baptisés les “Phar-aideurs”, ce groupe a mis en place
Des messages de sensibilisation seront installés dans les contre marches des escaliers les plus fréquentés.
touche” explique l’un. “Pour l’avoir vécu, ce n’est pas quelque chose de marrant” , confirme un autre. “Tout se fait sur la base du volontariat. Ces élèves sont très motivés, ils ont été formés pendant deux jours” , explique Armelle Suarnet, C.P.E. et référente du programme de lutte contre le harcèlement au lycée Xavier-Marmier. Ces jeunes ambassadeurs participent ainsi au programme de lutte contre le harcèle ment scolaire Phare. Mis en place depuis 2021, ce plan de prévention s’est généralisé aux écoles et au collège à la rentrée 2022.
ont réalisé 876 interventions.
État civil d’octobre 2024
13/10/2024 – Martine LUDI, 73 ans, retraitée chimiste, domiciliée à Jougne (Doubs). 12/10/2024 – Gilbert MAITRET, 75 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 12/10/2024 – Jeannine FERRARI, 97 ans, retraitée comptable, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de André CUYNET. 14/10/2024 – Antoine INVERNIZZI, 89 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Claude BRULPORT. 11/10/2024 – Marja KARJAGIN, 80 ans, retraitée, domicilié à Pontarlier (Doubs). 14/10/2024 – Jeannine BONJOUR, 91 ans, retraitée, domiciliée à Lemuy (Jura), veuve de André PRINCE. 17/10/2024 – Fabrice GUILBERT, 52 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs). 16/10/2024 – Béatrice LOUREIRO, 73 ans, retraitée, domiciliée à Morbier (Jura), épouse de Joël THEVENIN. 17/10/2024 – Sylviane LORIOD, 68 ans, retraitée, domiciliée à Longeville (Doubs). 17/10/2024 – Zahïa OUAHAB, 84 ans, retraitée, domiciliée à Champagnole (Jura) veuve de Ramdane BOUCHETOB. 30/10/2024 – Louis REGAZZONI, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier(Doubs), époux de Christiane LOCATELLI. 31/10/2024 – Jacqueline LANG, 88 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) épouse de André HOFFMANN. 30/10/2024 – Suzanne CORDIER, 86 ans, retraitée, domiciliée à Petite-Chaux (Doubs) 30/10/2024 – Eugénie BOYENVAL, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Claude REISSER. 25/10/2024 – Germaine KOENIG, 90 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve Gabriel CAIREY-REMONNAY. 27/10/2024 – Claude JEAN, 54 ans, agente d’entretien, domicilié à Bulle (Bulle), époux de Carole PONTARLIER. 26/10/2024 – Daniel TOURNOUX, 79 ans, retraité, domicilié à Étalans (Doubs), veuf de Colette CUCHOT. 25/10/2024 – Marie-Thérése GUYOT, 78 ans, retraitée, domicilié à Damprichard (Doubs) veuf de Albert TIROLE.
12/10/2024 – Lily de Thibaut CATTENOZ, caviste et de Marine LÉGER, auxiliaire de puériculture. 13/10/2024 – Amir de Ali SANOGO, mécanicien et de Mariam SANOGO DJIRE, sans profes sion. 15/10/2024 – Armance de Benjamin OLIVIER, ingénieur et de Fanny DARCQ, pharmacienne. 12/10/2024 – Gabriella de Fabien CARPEN TIER, paysagiste et de Isabel FLORES SABA RIEGO, sans profession. 12/10/2024 – Mathis de Anabelle METAGHO, ingénieur d’affaires. 15/10/2024 – Maliana de Christopher GUIL LEMIN, employé en restauration et de Aman dine SALVI, préparatrice en pharmacie. 16/10/2024 – Soline de Cédric MELET, conducteur d’engin et de Marina BAVEREL, accompagnant des élèves en situation de handicap. 15/10/2024 – Gabin de Simon DECROIX, agent général d’assurances et de Jodie THO MAS, secrétaire médicale. 16/10/2024 – Iris de Raphaël TERRIER, pla nificateur et de Nelly DIJOUX, infirmière. 16/10/2024 – Anahée de Suat MEHONIC, opérateur et de Audrey BERTIN, logisticienne. 15/10/2024 – Emma de Matthieu VUILLEMIN, mécanicien automobile et de Stecy TOURNIER, conseillère client. 15/10/2024 – Lucia de Lawrence GALEANO, conducteur de train et de Marcia LOPES MONTEIRO, intendante. 15/10/2024 – Maël de Thomas GRANDVUIL LEMIN, menuisier et de Anaïs FERREUX, tech nicienne de laboratoire. 26/10/2024 – Ezekiel de Arnaud DUMENIL, aide-maçon et de Elodie PARNET, agent de service dans une cantine scolaire. 25/10/2024 – Fama de Ibrahima SECK, magasinier cariste et de Fouleymata N’DIAYE. 27/10/2024 – Eden de Jérémy BARTHOD TONNOT, mécanicien et de Anaïs BOUVET, opératrice en horlogerie. 28/10/2024 – Léandre de Paul MUSARD, angleur sur touret et de Marine HACQUARD, assistante administrative. 26/10/2024 – Marceau de Julien ROBERT, poseur de cuisine et de Jennifer FENDELEUR, professeur de mathématiques.
27/10/2024 -Alix de Léo BARTHOULOT, conducteur de travaux et de Meryle ARNOUX, kinésithérapeute. 25/10/2024 – Roxane de Dimitry LECOURIEUX, ingénieur logistique et de Maria BERNIJOL, ingénieure. 28/10/2024 – Wayde de Gaëtan KOZMIK, électricien et de Jeny COUR, assistante en soins et santé communautaire. 27/10/2024 – Louka de Thomas GAUDIN, technicien de méthode et de Angélique LAM BAY, esthéticienne. 29/10/2024 – Louis de Jordy BOUDIER, tech nicien agricole et de Lou-Eve SCHIRLIN, ani matrice périscolaire. 28/10/2024 – Lenny de Steve DUFRESNE, ouvrier et de Pauline VUILLERMOZ, aide-soi gnante. 29/10/2024 – Côme de Jérôme GOBET, hor loger et de Chloé BORNIER, infirmière. 30/10/2024 – Lola de Mickael CATTIN, agri culteur et de Ludivine BREDIN. 29/10/2024 – Élyne de Bruno ROCH, chef de projet et de Justine ROMAIN, préparatrice en horlogerie. 28/10/2024 – Mikaïl de Mohamed SASSI, carrossier et de Khadija CHBECHIB. 29/10/2024 – Ayten de Tevfik ALTINDAL, opérateur et de Kamile ÖNER, technicienne de laboratoire. MARIAGES 12/10/2024 – Gaëlle PHILIPPE, décoratrice mouvement horlogerie et Sébastien ROYET, technicien routier. 12/10/2024 – Pierre SAILLARD, décolleteur horloger et Kathy DEMUTH, directrice com merciale en courtage en prêts. 12/10/2024 – Cathy BAGHLALI, opératrice régleuse et Kenza BEJJAJ, vendeus DÉCÈS 29/09/2024 – Simone ALEX, 91 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Joseph BORGAZZI. 01/10/2024 – Marie-Madeleine POINTURIER, 80 ans, retraitée, domiciliée à Longeville (Doubs), épouse de Robert VOUILLOT.
01/10/2024 – Claude LAMBERT, 80 ans, chauffeur routier retraité, domicilié à Les Combes (Doubs), époux de Marie FAIVRE. 01/10/2024 – Gaëtan PADOVAN, 86 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs), époux de Marie-Claude MUNIER. 28/09/2024 – Manu TAMO, 67 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs). 01/10/2024 – Simone DORNIER, 96 ans, ouvrière retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jules ROGEBOZ. 07/10/2024 – Carmela ASMETTO, 96 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Salvatore SIGILLO. 07/10/2024 – Jules GUINCHARD, 81 ans, bûche ron débardeur retraité, domicilié à Le Russey (Doubs), époux de Colombe CORNEILLE. 08/10/2024 – Fatna EL FADILI, 72 ans, retrai tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 08/10/2024 – Renée VERNEREY, 88 ans, retraitée, domiciliée à Vanclans (Doubs), veuve de Gilbert HUMBERT. 09/10/2024 – Cafer ARSLAN, 75 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Gul beyaz KUCUK KOKLU. 10/10/2024 – Robert PERRIN, 89 ans, retraité, domicilié à Le Russey (Doubs), époux de Anne PETIT. 09/10/2024 – Jacques ACHALÉ, 81 ans, chauffeur retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), époux de Paulette CARREL. 10/10/2024 – Pierre GROS, 90 ans, retraité, domicilié à Chapelle d’Huin (Doubs), époux de Anne GUIGNARD. 08/10/2024 – Bernard KESSLER, 82 ans, retraité de l’église, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Edith HEITZ. 10/10/2024 – Alain FAIVRE, 63 ans, ouvrier, domicilié à Pontarlier (Doubs). 10/10/2024 – Thierry PETIT, 52 ans, méca nicien, domicilié à La Rivière-Drugeon (Doubs), époux de Virginie GUILLAUMAT. 10/10/2024 – Nelly CUBI, 67 ans, retraitée, domiciliée à Gellin (Doubs), épouse de Claude MAIRE. 12/10/2024 – Marie-Thérèse BELOTTI, 89 ans, retraitée, domiciliée à Montmahoux (Doubs), veuve de Raoul TOURNIER. 12/10/2024 – Régis BESANÇON-MATHIL, 66 ans, retraité, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura).
NAISSANCES 26/09/2024 – Eva de Nikola MILOSEVIC, chauffeur poids lourd et de Sandra NIKOLIC, auxiliaire puéricultrice. 26/09/2024 – Emma de Florent PEA, tech nicien de maintenance et de Marine MAGNIN, secrétaire médicale et autoentrepreneuse en graphisme. 26/09/2024 – Livia de Lucas HELOIN, agent de sécurité et de Julie ARCELIN, sans pro fession. 24/09/2024 – Këyden de Roland RUHA, employé de restauration et de Elona SIMON, assistante de direction. 28/09/2024 – Élina de Laurent PEYLABOUD, opérateur logistique et de Aurélie DHAILLE, auxiliaire de vie. 28/09/2024 – Arthur de Adrien FOURTIER, agent de production et de Aline WALLON, agent de production. 01/10/2024 – Yasser de Abdelkebir ADNANE, boucher et de Chadia EL-HAMRI, sans pro fession. 01/10/2024 – Luden de Valentin SAUGE, menuisier et de Chérès BRINK, ouvrière maroquinerie. 02/10/2024 – Aïna de Stéphane REVIL SIGNORAT, ouvrier et de Anaïs FOURNIER, sans profession. 02/10/2024 – Léon de Anthony ROUSSELOT, chauffeur poids lourd et de Adeline GALLAT, aide-soignante. 03/10/2024 – Charlotte de Sylvain BOBIL LIER-MONNOT, directeur financier et de Camille TALIERCIO, chef de projet. 02/10/2024 – Brianna de Sébastien PARISOT, ouvrier en scierie de de Marine AGOSTINIS, décoratrice en horlogerie. 05/10/2024 – Samuel de Mikaël VIAIN, pro fesseur de sciences de la vie et de la terre et de Nathalie PAITRY, professeur d’anglais. 06/10/2024 – Geoffroy de Bertrand GUIN CHARD, chef d’entreprise et de Sonia VERBIST, directrice générale adjointe des services. 05/10/2024 – Agathe de Vincent BERRIER, technico-commercial et de Elisa MILLOT, opératrice horlogère.
05/10/2024 – Marceau de Gillian DUMOND, éducateur sportif et de Cyrielle VIEY, sans profession. 07/10/2024 – Anne-Victoire de Koudjo ADJEI, réceptionniste et de Adjo FUMEY, femme de ménage. 03/10/2024 – Maël de Maxime COURTET, agriculteur et de Marine REGNIER, agricul trice. 05/10/2024 – Olivia de Elie LOUVRIER, agri culteur et de Elise POIGNARD, coiffeuse. 05/10/2024 – Ibrahim de Micael De Jesus FERNANDES BORGES, maçon et de Mairisa GOMES FERNANDES, assistante adminis trative. 04/10/2024 – Lucie de Romain ULMANN, agriculteur et de Erika THOMET, salariée agricole. 08/10/2024 – Zoé de Kévin CUGNEY, gen darme et de Aurélie BELLIER, chef de pro jet. 07/10/2024 – Logan de Cédric BOISRAMÉ, chef de projet et de Justine FERON, infir mière. 09/10/2024 – Cassie de Anthony MARMIER, maçon et de Marie FEUVRIER-ETEVENARD, assistante médicale. 07/10/2024 – Viktor de Bastien DUREY, ingé nieur en mécanique et de Marie SIMONIN, opticienne. 08/10/2024 – Léandre de Jean-Baptiste VERNEREY, agriculteur et de Olinka MARCEAU, aide soignante. 10/10/2024 – Alexis de Jean-Benoit KOLLY, ouvrier polyvalent et de Natacha GROBET, assistante administrative. 12/10/2024 – Mauro de César PROVOST, routier et de Ilenia NATALE BUTTEFEY, service civique. 12/10/2024 – Eliott de Jimmy MOUREAUX, mécanicien agricole et de Deborah LOPEZ, ouvrière. 12/10/2024 – Charly de Romain LELIEVRE, infirmier et de Justine MARTIN, infirmière. 11/10/2024 – Lorenzo de Valentin PEREIRA, aide menuisier et de Liane SIADOUS, employée de commerce.
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EN BREF
un stand vers le self et on proposera des jeux, des animations pour se familiariser et sensibiliser les autres lycéens” , explique Esteban en ajoutant que l’équipe des Phar-aideurs aura une tenue verte. Les ambassadeurs ont pratiquement tout fait par eux-mêmes : l’affiche réalisée par Lucas, les jeux, l’arbre de la tolérance. “On affichera des messages de sensibili sation aux endroits les plus visibles comme les contremarches des escaliers” , indique Angèle. Le lycée a commandé des centaines de bracelets #NAH 3018, ce qui signifie Non au Harcèlement avec le numéro d’ap pel 30 18 de la plateforme d’écoute. En lieu et place de la sonnerie habituelle qui rythme l’emploi du temps des lycéens, des jingles seront diffusés. Ils reprendront les airs de la chanson “Aidez-moi” inter prétée par Lou Beurier, une jeune chan teuse qui avait participé aux sélections de The Voice et qui est toujours scolarisée à Xavier-Marmier. La lutte contre le har cèlement scolaire fait aussi l’objet d’un concours d’affiche et l’heureuse élue sera sélectionnée par la finale académique voire nationale. n F.C.
Le groupe des Phar’aideurs réunis cette année une quinzaine de lycéens mobi lisés dans la lutte contre le harcèlement scolaire.
Consommation La C.L.C.V. (Consommation Logement et Cadre de Vie), association de défense des consommateurs, locataires et copropriétaires organise des permanences informations-conseils dans le Haut-Doubs. Ces permanences juridiques sont gratuites. Elles informent et conseillent les consommateurs sur les démarches à entreprendre dans le cadre de litiges de consommation, de logement (privé ou social) ou de copropriété. Elles ont lieu tous les jeudis de 16 heures à 18 heures à Pontarlier (Théâtre Bernard Blier), et un lundi sur deux de 16 heures à 18 heures sur rendez-vous à la Maison France Services de Mouthe. Plus d’infos au 03 81 80 32 96.
ne relèvent généralement pas de cas gra vissimes, ce qui n’excuse en rien de tels agissements. “L’anticipation est primor diale. On utilise la méthode de préoccu pation partagée qui consiste à entourer la victime pour briser l’effet de groupe et on travaille beaucoup sur l’empathie” , note Armelle Suarnet. Les ambassadeurs se retrouvent régu lièrement pour préparer des actions. Ils sont mobilisés dans l'organisation de la journée du 7 novembre dédiée à la lutte contre le harcèlement. “On va installer
Ce sont ses amis qui lui ont conseillé de s’adresser à moi. On a fait le relais avec les adultes. Cette histoire est terminée mais la jeune victime a encore du mal à s’en remettre.” Selon les statistiques, le harcèlement sco laire en France concerne 4 % des élèves. Avec 1 550 élèves, Xavier-Marmier comp terait alors 60 lycéens susceptibles d’être victimes de harcèlement. En réalité, le lycée pontissalien est relativement épar gné. Si ce n’est un cas avéré identifié en 2023, les pressions subies par les élèves
Il s’est étendu aux lycées à la rentrée 2023. “Nos ambassadeurs sont à l’interface entre les élèves et le corps enseignant. Cela permet de gagner en efficacité. Ils sont tous allés se présenter dans les classes à la rentrée” , poursuit la C.P.E. Certains ont déjà été en contact avec des lycéens maltraités. Quentin en témoigne : “La personne est venue me voir, je l’ai écoutée avant de l’orienter vers la référente” , annonce-t-il. Idem pour Loïs : “L’élève qui est venu me voir était victime de racket et subissait aussi des violences physiques.
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La Presse Pontissalienne n°298 - Novembre 2024
SÉCURITÉ
Le nouveau commandant de compagnie
“On enregistre une augmentation significative d’activité en 2024” Arrivé en août à la tête de la compagnie de gendarmerie de Pontarlier, Nicolas Garro, informaticien de formation a vite trouvé ses marques sur un territoire montagneux à sa convenance où la délinquance s’accentue sous toutes ses formes.
L a Presse Pontissalienne : Quel a été votre parcours avant de venir à Pontarlier ? Nicolas Garro : J’ai 37 ans, marié, deux enfants. Je suis originaire de la Taren taise où j’ai grandi dans une famille de gendarmes. Après le Bac, j’ai suivi un cursus d’ingénieur en mathéma tiques et cryptographie en ayant tou jours en tête l’idée de devenir gendarme. Diplôme en poche, j’ai fait l’école d’of ficier puis j’ai débuté ma carrière à Paris. D’abord au sein d’un peloton autoroutier avant de poursuivre en 2016 à la direction générale, au service spécialisé dans la transformation numé rique de la Police et de la Gendarmerie. J’ai travaillé notamment sur le projet “Néo” qui consistait à mettre au point un smartphone sécurisé, destiné aux forces de l’ordre. Cet équipement est déployé depuis 2022. L.P.P. : Qu’est-ce qui vous plaît dans votre pro fession ? N.G. : J’avais envie d’exercer un métier social au contact de la population. L.P.P. : Pontarlier était un choix prioritaire ? N.G. : J’avais demandé une affectation en zone montagneuse. C’est mon pre mier poste de commandant de compa gnie. Depuis mon arrivée début août, je découvre un territoire avec une forte
sifiant les contrôles, en associant le pédagogique et le répressif car le seul indicateur à faire évoluer, c’est le nombre de victimes blessées ou tuées. L.P.P. : Le Haut-Doubs attire toujours les cam brioleurs ? N.G. : Oui, c’est le fait d’être perçu comme un territoire opulent. Le risque est encore plus élevé aux changements d’horaires, d’où l’importance de bien fermer sa maison, son véhicule. On n’est pas une zone à forte délinquance mais cette richesse attire la convoitise et c’est un point de vigilance à prendre en compte. L.P.P. : C’est la même chose pour les violences intrafamiliales ? N.G. : Tout à fait, ces agressions physiques, morales progressent de façon signifi cative en France depuis 2018 avec la mise en place de la plateforme de signa lisation des violences sexistes et sexuelles. C’est l’époque du mouvement #MeToo, de la libération de la parole. Ces violences intrafamiliales touchent toutes les catégories sociales, à tout âge. Au niveau du Doubs, il existe à Besançon une brigade territoriale spé cialisée dans ce domaine. Elle vient en appui aux autres unités. Il existe aussi une maison de protection des familles
identité qui me rappelle aussi la Taren taise avec des spécialités agricoles, du potentiel touristique. On note aussi une certaine fierté des habitants de vivre ici. L.P.P. : Et sur le plan professionnel ? N.G. : On est sur une complexité de ter ritoire liée à l’essor économique et démo graphique. Je le ressens sur l’activité gendarmerie. Cette année, on enregistre une augmentation significative de l’ac tivité par rapport à 2023, que ce soit sur la sécurité routière, les vols, les violences intrafamiliales. L.P.P. : On pense immédiatement à l’acciden tologie particulièrement dramatique depuis quelques semaines… N.G. : Effectivement et pourtant la gen darmerie est présente sur le terrain. C’est souvent le fait de la vitesse asso ciée à autre chose : alcool, drogue ou éléments distracteurs comme le por table. Il y a aussi des gens fatigués, excités avec des comportements irres pectueux, ce qui augmente les risques d’accidents sur un territoire comme le Haut-Doubs avec une typologie de routes montagneuses. On observe aussi des problèmes comportementaux sur les mouvements pendulaires. On va encore renforcer nos actions, en den
À 37 ans, Nicolas Garro prend pour la première fois de sa carrière le commandement d’une compagnie de gendarmerie, celle de Pontarlier rassemble 120 militaires.
sur le secteur de Montbéliard. Toutes ces affaires sont gérées en coordination avec l’autorité judiciaire. L.P.P. : La recrudescence d’activité concerne t-elle aussi les affaires liées à la drogue ? N.G. : Oui, dans la lutte contre les stu péfiants, on constate un durcissement des drogues, je pense par exemple au cannabis remplacé par la cocaïne. Sur le Haut-Doubs, la proximité de la fron tière et le pouvoir d’achat favorisent le développement des trafics. On concentre nos efforts pour lutter contre les points de deal. L.P.P. : De par votre formation, pensez vous accentuer la lutte contre la cybercriminalité ? N.G. : C’est forcément un sujet qui m’in téresse et qui peut fragiliser gravement le fonctionnement des collectivités, hôpi taux, entreprises quand elles sont vic
times de ce que l’on appelle un “ran çongiciel”. Des actions seront déployées pour sensibiliser les entreprises sur ces risques. De façon plus globale, je m’ins cris en continuité des actions déjà enga gées. On poursuivra les partenariats, je pense aux conventions de participation citoyenne, du type de “voisins vigilants”. L.P.P. : Des conventions d’occupation précaires ont été signées entre la gendarmerie et la Ville de Pontarlier au sujet du moulin de la Fauconnière et de la chapelle des Castors. De quoi s’agit il ? N.G. : Il s’agit d’exercices d’entraînement à l’investigation et à la progression dans un bâtiment, l’exercice n'a pas vocation à être ouvert au public. Cela concerne les militaires du Peloton de Sécurité et d’Intervention Gendarmerie de Mont benoît. n Propos recueillis par F.C. sés ultérieurement. Actuellement, on traite une dizaine de dossiers adaptation à l’échelle de la C.C.G.P.” , note Séverine Cordier. “La douche médicalisée est arrivée au bon moment car mes parents ont eu récemment des accidents. Mon père va se retrouver en fau teuil roulant pendant un certain temps. Du coup, on a ouvert un nouveau dossier avec Soliha pour installer un monte-escalier” , pour suit leur fille. “Les travaux d’adaptation sont subventionnables jusqu’à 22 000 euros” , complète Séverine Cordier en rappelant que les pro jets financés par l’O.P.A.H. concer nent également la rénovation énergétique, l’habitat indigne et dégradé… n Grand Pontarlier l Ces permanences gratuites et sans rendez-vous se tiennent au siège de la C.C.G.P. tous les pre miers mardis du mois de 14 heures à 18 heures et tous les troisièmes vendredis du mois de 14 heures à 17 heures. l Une réunion publique O.P.A.H. se tiendra le mercredi 20 novembre à 18 heures au siège de la C.C.G.P. Permanences O.P.A.H.
HABITAT
Adaptation d’une salle de bains L’O.P.A.H. facilite aussi le maintien à domicile
Pratiquement un tiers des dossiers traités dans le cadre de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (O.P.A.H.) engagée à la C.C.G.P. concerne des travaux d’adaptation de logements pour favoriser le maintien à domicile. Exemple chez Françoise et Pierre Bonte.
printemps dernier. Il faut habi tuellement compter une année entre l’ouverture du dossier et les travaux. L’opération compre nait l’installation d’une douche médicalisée accessible de plain pied, équipée d’une chaise de douche. Le montant des travaux s’élevait à 7000 euros avec un reste à charge de 14,12 euros. Le niveau d’aide varie en fonction des revenus. “Cela nous a gran dement facilité la vie. Ce passage à la douche est aussi un plus pour l’hygiène des personnes” , constate la fille de Françoise et Pierre Bonte. L’accompagnement de Soliha peut également aller jusqu’au préfi nancement des travaux. Dans ce cas, l’opérateur rémunère les entreprises, perçoit les subven tions et le bénéficiaire n’a plus qu’à régler le reste à charge. L’adaptation des logements concerne toutes les personnes à mobilité réduite: seniors, per sonnes handicapées, malades. “Ces actions peuvent aussi être menées hors O.P.A.H. Le deman deur doit alors avancer les frais de dossier qui lui seront rembour
août 2023. On avait déjà com mencé à solliciter des artisans et des devis.” Propriétaires occupants, Fran çoise et Pierre Bonte répondaient aux conditions de ressources pour bénéficier de l’O.P.A.H. “On leur a proposé un accompagnement technique et administratif. Une personne de Soliha est venue chez eux faire un diagnostic d'auto nomie pour identifier leurs besoins et les équipements qui en décou lent. Ce technicien a établi un descriptif des travaux. À partir de là, on lance une soumission à diverses entreprises pour avoir des devis. Un conseiller habitat fait des demandes de subventions auprès des différents partenaires de l’O.P.A.H.: l’A.N.A.H., le Département du Doubs, la com’com du Grand Pontarlier… Il ne faut surtout pas commencer les travaux avant l’autorisation des financeurs” souligne Séverine Cordier, directrice adjointe à Soliha Besançon-Belfort. Pour le couple Bonte, le fait d’avoir déjà des artisans sous la main a grandement facilité la mise en œuvre du chantier effectué au
S’ ils ont toujours la chance d’être ensemble à leur domicile à Pon tarlier, Françoise et Pierre Bonte respectivement âgés de 88 et 87 ans ont naturellement perdu de leur mobilité en vieil lissant. Habitant au premier étage d’une maison de ville, ils peinent désormais à monter les escaliers et n’ont pas un logement adapté à cette perte de mobilité. “Comme la salle de bains était encore équipée d’une baignoire, cela devenait de plus en plus pro blématique. On a réfléchi à l’idée d’installer une douche médicali sée, explique Isabelle, l’une des filles du couple. Mon père qui est abonné à l’O.N.A.C., un magazine d’anciens combattants, avait lu dans un article qu’il existait des possibilités d’être aidé par Soliha. On a pris contact et cela a abouti au montage d’un dossier en
Récemment victime d’une chute, Pierre Bonte devra se déplacer en fauteuil rou lant. Un monte escalier ne sera pas de trop pour faciliter l’accès au logement du couple de seniors.
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