La Presse Bisontine 234 - Décembre 2021
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La Presse Bisontine n°234 - Décembre 2021
MUSIQUE Un nouvel album Le pianiste Pascal Vuillemin saisit “L’heure bleue” Aidé du parolier Maurice Boguet, le chef
improbable au supermarché” , s’amuse Pascal Vuillemin, “où j’ai croisé Maurice (N.D.L.R. : son ami parolier). Nous avions déjà travaillé ensemble il y a 20 ans.” De fil en aiguille, les deux hommes décident de concrétiser son envie d’album. “J’en avais toujours rêvé et cette année paralysée par le Covid m’a permis de commencer à com- poser” , explique Pascal Vuille- min. Le musicien tenait aussi à rendre hommage à son père, Pierre Vuillemin, décédé il y a un an (qui a dirigé les harmonies de Charquemont,Villers-le-Lac, d’Audincourt et celle des Brenets en Suisse). Plusieurs chansons lui sont d’ailleurs consacrées comme “T’ai-je dit ?” ou “La fan- fare”, aux accents un peu mili- tant. “Je me devais d’en parler, j’ai grandi avec elles, et les har- monies amatrices sont un peu le poumon social de la France.” Le résultat très personnel, qui évoque son enfance, sa paternité, ses faiblesses…, mélange des sonorités variées. “Je fais certes du classique mais j’adore aussi la variété, la pop, le jazz… Ce
et musicien comtois a décidé de se mettre à nu, en tant qu’auteur, compositeur et interprète. Il signe un premier album pop-romantique.
C’ est sous une autre casquette que le direc- teur musical de l’Or- chestre philharmo- nique de Besançon a décidé de
se dévoiler en livrant 13 chan- sons autobiographiques. Un pre- mier essai concluant, parti comme souvent d’un hasard de la vie “suite à une rencontre
Pascal Vuillemin y propose aussi un prélude au piano, baptisé “Helichrysum”.
Victor Hugo. 17 autres amis musiciens ont collaboré à cet album dont les membres de son groupe “Break- fast in Paris”. Son fils guitariste y joue également dans “Nos vio- lons”, avec Samuel Garcia, l’an- cien accordéoniste d’Aznavour, actuellement en tournée avec Yves Jamait. Sorti à la mi- novembre, le disque est en vente chez Cultura, Forum, Data Music et dans les F.N.A.C. de Besançon et Morteau. n S.G.
Tous les titres se rejoignent fina- lement dans un univers pop- romantique, “dans la veine des Beatles.” Les
qui fait qu’il n’y a pas un style unique dans cet album. J’ai voulu y mêler toutes les influences.” On passe ainsi d’une bossa sensuelle rythmée par un chœur féminin dans le titre épo- nyme de l’album“L’heure bleue”, à un rock un peu noir dans “Vivre avec elle”, qui fait réfé- rence à la mort. Le pianiste s’amuse au passage à brouiller les pistes, en débutant par une première chanson douce jouée à la guitare, pour finir sur un mélange plus détonnant.
oreilles averties retrouveront d’ail- leurs un peu de “Penny Lane” dans “La faute à Julien” (en clin d’œil à son idole Julien Clerc), grâce à la partici- pation de Pierre Kumor, trompette solo de l’Orchestre
Dans la veine des Beatles.
Le musicien est également le chef de l’Orchestre philharmonique de Besançon (photo Orchestre philharmonique de Besançon).
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