La Presse Bisontine 225 - Février 2021

La Presse Bisontine n°225 - Février 2021 17 - 10 % L e c h if f re ‘ C’ est la baisse d’ac- tivité subie par l’économie régio- nale à cause du deuxième confinement de la fin d’an- née dernière. Cette baisse avait été de 31 % lors du premier confinement. “Les perspectives de croissance pour cette année sont posi-

BESANÇON

SOCIAL

Tranquillité publique Quelles missions et quelle efficacité pour quatre correspondants de nuit ? La Ville avait mis fin à la mission de 20 correspondants de nuits en 2016, service à l’époque jugé coûteux (950 000 euros). Pour les trois prochaines années, quatre agents interviennent sur l’ensemble du Grand Besançon pour un contrat de 349 000 euros par an.

de deux binômes (sauf lundis et période entre Noël et Nouvel An : 1 seul binôme) et un agent encadrant, du lundi au samedi de 19 heures a 1 heure, de 17 h 30 à 23 h 30 les autres mois. Les bailleurs ont donc reconduit ce dispositif pour un montant de 349 284 euros par an pour une durée d’un an renouvelable trois fois. La Ville, la Commu- nauté urbaine et l’État abon- dent. n E.Ch. semblemoins frap- pée par les suppressions d’emploi. Tandis que les Plans de sauvegarde de l’em- ploi (P.S.E.) ont étémultipliés par trois au niveau national, ils sont plus limités en région : les ruptures de contrat de travail sont plus importantes en 2020 qu’en 2019mais restent contenues. En 2020, 2 460 ruptures de contrats de travail ont été initiées dans le cadre d’un P.S.E., soit environ 700 sup- pressions en plus que durant l’année 2019. l

J usqu’en avril 2016, les blousons jaunes floqués des mots “Correspondant de nuit” déambulaient dans les rues des quartiers bisontins dans le but de dégon- fler des conflits de voisinage, de la délinquance, en jouant la

médiation. Depuis cette date, ces derniers rayonnent peu dans les nuits bisontines. Assez logique. Ils sont passés de vingt agents sur le terrain… à qua- tre.La Ville, en avril 2016, avait mis fin à ce service jugé trop coûteux (950 000 euros par an).

tranquillité résidentielle dans “l’objectif d’améliorer la sécurité et la tranquillité de leurs loca- taires en confiant à un presta- taire une mission de médiation en soirée” annonce un rapport. En décembre dernier, sans dire si l’objectif avait été atteint entre 2016 et 2020, le Grand Besançon a validé une nouvelle convention pour les quatre pro- chaines années (2020-2024) afin que la société Médiaction pour-

Sur les 20 agents embauchés par l’association A.D.D.S.E.A., 8 avaient été reclassés au sein de l’association, 2 avaient trouvé un emploi à laVille de Besançon et 3 autres avaient signé une rupture conventionnelle.Aucun bilan n’avait réellement été tiré de ce service qui permettait de remonter des informations du terrain sur la délinquance dans les quartiers difficiles. Depuis quatre ans, quatre agents font peu ou prou lamême mission mais ils ne sont plus dévolus aux quartiers bisontins mais à l’ensemble des quartiers intégrés au contrat de ville de Grand Besançon Métropole. “Comment quatre personnes peu- vent-elles gérer la tranquillité publique à Planoise et en même temps à Roche-lez-Beaupré ou ailleurs ?” interroge le parti Les Républicains. Les bailleurs sociaux bisontins (Loge G.B.M., Néolia, Habitat 25) ont repris ce dispositif de

tives” note la préfec- ture de Région. La Bourgogne- Franche-Comté

suive la réalisa- tion des missions suivantes :média- tion et régulation sociale de proxi- mité, aide et assis- tance exception- nelle aux personnes isolées et en difficulté, prévention sociale et prévention de la délinquance, prévention et signalement des

dysfonctionnements et anoma- lies techniques. Les prestations se limitent aux propriétés des organismes bail- leurs dans les quartiers intégrés au contrat de ville de Grand Besançon Métropole comme les halls d’entrée des immeubles, cages d’escalier, parkings, caves, locaux techniques divers, aires de jeux, espaces verts, parkings, à l’exclusion des espaces publics. Le service est composé chaque soir de quatre agents constitués

Quatre à rayonner dans le Grand Besançon.

Il y a cinq ans, les “ex” correspondants de nuit avaient manifesté devant la mairie pour dénoncer la rupture de leur contrat (photo archive L.P.B.).

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