Le Doubs Agricole 43 - Avril 2024

DOSS I ER LE DOUBS A BRILLÉ À PARIS

Le Salon international de l’Agriculture est un événement incontournable. Ouvert dans un contexte tendu au début, il s’est finalement bien déroulé et plus de 600 000 personnes y ont participé. Le Doubs Agricole a visité les allées de cette60 ème édition. L’occasion de mettre en lumière notre région qui s’est distinguée notamment avec ses chevaux comtois et ses montbéliardes. Et avec dans les catégories produits régionaux plusieurs médaillés. Avec surtout ses agricultrices et agriculteurs, qui au quotidien font honneur à leur profession. Les revendications nées du mouvement agricole d’avant salon ne seront pas oubliées. Mais le Salon de l’Agriculture a permis de se reconcentrer sur les actions

positives d’un secteur indispensable à notre société.

sALon dE L’AGriCULTUrE

“Un climat apaisé en Bourgogne -

Le vice-président de la région bourgogne-Franche Comté, en charge de l’agriculture, était présent au salon. L’occasion pour Christian Morel de rappeler le soutien de l’institution aux agriculteurs.

tions aux Jeunes agriculteurs, jus qu’à 48 000 euros pour les jeunes qui s’installent.” Positif, Christian Morel est focalisé sur l’essentiel. “Ce salon s’inscrivait dans une dynamique optimiste mais évidemment nous n’éludons aucun problème. Nous n’oublions pas que notre principal objectif est que les agriculteurs soient bien rémunérés. Le lait dit conventionnel et la viande sont deux secteurs où les revenus ne

D e meilleurs revenus et une intervention des pouvoirs publics pour pérenniser leurs activités. La fin des impor tations massives qui ne respectent pas les normes environnementales et sociétales. Une meilleure valorisa tion de la production française et un remède à la surcharge administrati ve. L’annulation de la hausse de la taxe sur le gazole non routier agri cole (G.N.R.) qui devait augmenter progressivement jusqu’en 2030… Entre autres. Avant le début du Salon, les reven dications des agriculteurs, au niveau national, étaient légion. Tout comme les points de crispation : la F.N.S.E.A. avait recensé 77 points de blocage partout en France durant la crise.

Christian Morel, rencontré lors de l’événement, a pris le temps de faire le point sur la situation dans notre région. “Nous avons un climat agri cole apaisé en Bourgogne-Franche Comté. Car nous avons recréé du

lien.” Un lien que le vice président en charge de l’agriculture a entrete nu à l’occasion du salon lors de rencontres avec les agriculteurs, les représentants des

sont pas là. Mais il faut aussi que le consom mateur accepte de payer le prix d’une ali mentation de qualité. Il faut travailler sur éga lim 3 : la loi a un bon

La loi Égalim 3 doit être travaillée sur le fond.

chambres agricoles et les syndicats. “Les agriculteurs qui auraient des retards de paiement, la Région Bour gogne-Franche-Comté prendra en charge leurs intérêts bancaires” a complété Christian Morel. “Nous avons aussi beaucoup augmenté les dota

fond mais il faut cesser avec les détournements de cette loi. L’état doit faire respecter égalim 3.” Une revendication que le Premier ministre Gabriel Attal dit avoir enten due. Il en va pour les agriculteurs de la pérennité de leur métier. n

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