La Presse Pontissalienne 302 - Mars 2025
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La Presse Pontissalienne - Mars 2025
Un nouveau bateau électro-solaire au lac Saint-Point
Challenge de la mobilité : les instits montrent l’exemple
du Jura Vert s’alignait dans celle regrou pant plus de 50 personnes. Cette école intercommunale regroupe quatre classes : une à Courvières et trois à Boujailles. Les établissements gagnants sont ceux qui présentent la plus grande proportion de participants au regard de l’effectif total de l’établissement. Avec un taux de par ticipation de 6,7 % et 475 km parcourus au cours de la durée du challenge, l’école du Jura Vert l’emporte. Lors des vœux de la C.F.D., la directrice de l’école Sté phanie Roy, s’est vue remettre par Chris tian Vallet le président un vélo à assistance électrique pour l’ensemble du personnel. “J’avais pris connaissance de ce concours à la médiathèque intercommunale. Avec mes deux autres collègues de l’école de Boujailles, on a pris l’habitude de covoi turer. L’une habite à Chaffois, l’autre à La Rivière et moi à Frasne. Le covoiturage est une source d'économie et cela nous permet également d’avoir un temps d’échange supplémentaire entre nous, pour le travail ou le reste. On a participé sans savoir qu’il y avait quelque chose à gagner” , explique la directrice. ■
L’ école intercommunale du Jura Vert a remporté le challenge de la mobi lité sur le territoire de la com’com Frasne-Drugeon. Organisé par l’A.D.E.M.E. Bourgogne-Franche-Comté, ce challenge a pour but de promouvoir les alternatives à l’utilisation de la voiture individuelle lors des trajets domicile-travail. 361 établis
sements, soit 6 606 personnes ont par ticipé à la quatrième édition de ce chal lenge qui défend le slogan “Au travail, on s’y rend autrement !” Deux établisse ments étaient engagés au niveau de la C.F.D. D’abord la com’com elle-même qui concourait dans la catégorie des éta blissements de 10 à 49 personnes. L’École
Les trois enseignantes rattachées à l’école du Jura Vert de Boujailles ont pris l’habitude de covoiturer pour se rendre au travail.
Le troisième bateau électro-solaire de la compagnie des bateaux du lac Saint-Point était précédemment exploité par les Yachts de Lyon.
A près le P’tit Saint-Point et la Charlotte partis naviguer dans les eaux de la Meuse, la Com pagnie des bateaux du lac Saint Point investit dans une nouvelle embarcation qui correspond mieux à l’évolution de ses besoins. “Ce bateau a été construit il y a dix ans au chantier naval franco-suisse de Villers-le-Lac. À la différence des deux autres, il est équipé d’une cuisine, de toilettes P.M.R. et d’un écran géant. Ces équipements apporteront plus de confort à bord et ils nous permet tront d’accueillir et d’organiser dans de meilleures conditions les croi sières-repas” , explique David Jean nerod, le gérant de la compagnie des bateaux du lac Saint-Point. D’une valeur d’1,5 million d’euros en version neuve, ce nouveau bateau dispose d’une capacité de 149 places, ce qui permet ainsi d’embarquer l’équivalent de deux cars pour une
découverte classique du plan d’eau. “Cela reste un catamaran à propulsion électro-solaire qui se déplace à 10 km/h sur les eaux du lac. On enre gistre une demande croissante sur la formule croisière-repas avec la pos sibilité également de privatiser le bateau pour un événement ou une soirée.” En attendant sa mise à l’eau courant mars, le bateau a été mis en cale sèche près de son ponton d’amarrage à Malbuisson. Il reste aussi à lui trouver un nom. Cette montée en gamme illustre la croissance de la compagnie des bateaux du lac Saint-Point qui a vu le jour en 2016. “On savait depuis le début qu’il y avait du potentiel. Le premier bateau disposait de 24 places, le second de 75 et celui-ci en a presque le double” , poursuit David Jeannerod en annonçant que ce troi sième bateau serait sans doute le dernier sous sa gérance. ■
Le Chalet du Massif jurassien a fait le plein au salon
L e salon international de l’agriculture a fermé ses portes après neuf jours intenses où se sont pressés 607 503 visiteurs, mieux encore que l’an dernier. Plus de 1 000 exposants, 830 médailles d’or pour les produits, 3361 médailles d’or pour les vins, 924 récompenses pour les animaux, voilà le bilan chiffré de cette année 2024 dans un climat bien plus apaisé que l’an dernier. Côté régional, un des stands les plus fréquentés a été sans conteste le Chalet du Massif jurassien monté par les filières fromagères régio nales fédérées au sein de l’U.R.F.A.C. (Union régionale des fromages d’appel lation contrôlée) regroupant les filières comté, morbier, mont d’or et bleu de Gex sous le même toit. “C’est le seul moment
de l’année où les quatre A.O.P. commu niquent ensemble. Ici, on ne représente aucune marque en particulier, les fromages viennent de plusieurs coopératives, les boîtes de mont d’or sont anonymes. La tenue du chalet a mobilisé 59 personnes pendant les neuf jours du salon. 19 per sonnes travaillaient chaque jour ici. Pour nous, la création et le montage de ce chalet représentent un coût important, mais c’est une très belle opération de communication” se réjouit Philippe Vivot, administrateur du C.I.G.C. et représentant de l’U.R.F.A.C. au salon. La fréquentation du Chalet du Massif jurassien n’a pas faibli durant tout le salon. Et en général, tous ceux qui dégustaient les produits proposés achetaient ensuite un ou plu
sieurs échantillons de ces quatre A.O.P. sur le stand de vente qui n’a pas désempli non plus. ■ Tasmanien, un des ambassadeurs les plus volubiles du comté et des A.O.P. fromagères locales. à la manœuvre pendant le salon, Jean-François Marmier dit
Éditorial Cancer
tante de ces trafics est évidemment en cor rélation directe avec celle de la consom mation de stupéfiants, notamment de cocaïne, une drogue qui s’est dangereuse ment banalisée ces dernières années dans notre région. À tel point qu’elle est devenue, dans certains milieux, une “drogue de tra vail” du quotidien. Pour qu’elle soit dura blement efficace, la lutte contre les nar cotrafics devra dans les prochaines années se traduire par des efforts considérables en termes de moyens humains pour déjouer les coups d’avance des trafiquants qui, avec les progrès du numérique, trouvent toujours les bonnes parades pour alimenter leur business . Il faudra aussi, corollaire indispensable, se pencher sérieusement sur les consommateurs, toujours plus nom breux. Le reflet d’une société malade. La répression seule ne suffira jamais à vaincre ce cancer. La drogue n’est pas qu’une ques tion sécuritaire, ni qu’un fléau sanitaire, il est un enjeu plus largement sociétal. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
liards d’euros par an -, que cette économie souterraine s’instille lentement, mais pro fondément et tel un poison lent dans toutes les strates de la société. Dans le Doubs, le préfet vient de réaffirmer la position cen trale de la lutte contre les narcotrafics à la tête des priorités de l’État. La police, la gendarmerie du Doubs et plus largement toutes les autorités chargées de lutter contre l’économie illégale déploient des trésors d’énergie et de moyens pour contraindre ces trafics. La place de Besan çon sur la troisième marche du podium des villes de plus de 100 000 habitants qui connaissent le plus gros volume d’affaires liées aux stupéfiants n’est pas un hasard. Elle est d’abord le résultat de l’action conju guée des forces de l’ordre et des autorités judiciaires qui ne relâchent pas leur pres sion. Les résultats sont là. Mais suffiront ils à éradiquer le phénomène? Certaine ment pas, tant les enjeux financiers en cause sont gigantesques. La hausse inquié
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U n réseau démantelé, et c’est un autre qui réapparaît aussitôt. Tel l’Hydre de Lerne à qui on sectionne un tentacule et dans la minute qui suit un autre repousse, les réseaux de trafiquants de stupéfiants gan grènent notre région - Besançon est devenue ainsi une plaque interrégionale pour les trafics. Pour les autorités qui luttent contre ce fléau, c’est à une autre référence mytho logique que l’on pense : le personnage de Sisyphe, condamné à vie à remonter un rocher au-dessus d’une montagne qui arrivé au sommet, roule à nouveau en bas. Un éternel recommencement et une lutte sans cesse contre des réseaux qui gardent tou jours une longueur d’avance. Le trafic de drogues est devenu un tel business à travers le monde - rien qu’en France, avec un chiffre d’affaires national estimé entre 3,5 et 6 mil
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