La Presse Pontissalienne 299 - Décembre 2024

10 Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°299 - Décembre 2024

EN BREF

ARTISANAT

Spécialisé dans la personnalisation des couteaux

Des couteaux qui fleurent bon le terroir comtois

Industrie Le groupe pontissalien Hifi Filter, leader européen des solutions de filtration, vient de faire l’acquisition de Filvent Holdings, un acteur majeur du marché de la filtration en Afrique du Sud. Ce rachat, officialisé le 21 novembre, marque l’implantation du premier site Hifi Filter en dehors de l’Europe. Le groupe compte désormais 850 collaborateurs répartis sur 8 sites de distribution et 2 sites de production à travers le Le nouveau député du Doubs Éric Liégeon a interrogé le ministre chargé des Transports concernant l’aménagement de la R.N. 57 lors des questions orales au gouvernement le 26 novembre dernier. Il a souhaité obtenir des assurances quant à l’engagement prochain de l’État pour ces travaux et quant à leur financement. Le ministre lui a confirmé oralement que des études sont en cours concernant la portion Saint-Gorgon Main et La Vrine pour la création d’un créneau de dépassement et de giratoires. monde. R.N. 57

S’ il a grandi au Russey, c’est à Pon tarlier qu’il a choisi de vivre et travailler. “Ici, je me sens chez moi” , explique le jeune coutelier dont les grands-parents sont Pontissaliens. Après avoir passé un Bac pro en micro techniques au lycée de Morteau, il travaille dans différentes entreprises du Haut Doubs. L’occasion pour lui de conforter ses bases mais surtout d’acquérir de nouvelles compétences. “J’ai appris les traitements thermiques quand j’étais chez Amyot, le fabricant de mandrins. Puis j’ai été formé aux outils coupants chez Méca-Outils aux Granges-Narboz” , détaille Julien Vernier qui a ensuite eu l’occasion de se familiariser avec la conception et la lecture de plans au poste de prototypiste. “En quinze années d’activité professionnelle, c’est comme si Julien Vernier a suivi un parcours professionnel qui lui a permis d’acquérir les bases de la coutellerie, passion dont il a fait son métier depuis trois ans. Ce coutelier privilégie la création de couteaux personnalisés, à usage quotidien.

j’avais passé un autre Bac” , estime-t-il, au vu de son parcours. Et les couteaux ? Il se souvient avoir touché son premier Opinel à l’âge de 4 ou 5 ans quand il était chez son arrière-grand-mère qui le gardait. “J’ai toujours eu le goût de la coupe.” En 2019, il pense à se reconvertir dans le commerce. Le confinement du Covid lui offre la possibilité de faire un bilan de compétences. “C’est là que j’ai découvert que je maîtrisais finalement toutes les techniques pour fabriquer un couteau: traitement thermique, outils de coupe et gestion de plan.” Il profite de l’obli gation de rester chez soi imposé au plus fort de la pandémie pour fabriquer quelques outils de jardin pour ses proches. De bêche en pioche, il finit par fabriquer des couteaux d’abord pour la famille et les amis. “J’ai créé l’entreprise les Lames du Comté en février 2022” , explique celui qui pratique les trois techniques de fabri cation de couteau. Le travail à la forge où l’artisan donne naissance à une lame en la martelant à partir d’un lingot d’acier.

Julien Vernier a ouvert son atelier de coutellerie “les Lames du Comté” à Pontarlier en février 2022.

PONTARLIER

Projet

Un hébergement touristique et un parc de loisirs sur le Larmont

De son côté, le restaurateur remet en cause ce fonctionnement car il a de plus en plus de mal à effectuer cette tâche de conciergerie avance-t-il. Mais principalement, ce site du Gounefay souffre du fait qu’il n’a pas de position nement commercial clair sur le marché du tourisme et du loisir du Haut-Doubs, notamment à la belle saison, et ce, malgré quelques initiatives comme la course d’orientation mise en place par le res taurateur sur place qui propose aux visi teurs de parcourir le Larmont pendant une heure à 2 heures avant de revenir au restaurant et de gagner un lot. Les services de la C.C.G.P. reconnaissent aussi que, malgré l’ambition de départ,

Ce sont deux des projets dont le principe a été retenu par les élus de la C.C.G.P., destinés à redynamiser le site du Gounefay sur les hauteurs du Larmont. Les investissements pourraient avoisiner le million d’euros.

L es élus du Grand Pontarlier ont validé le 14 novembre dernier un projet de diversification des acti vités de tourisme et de loisirs du Gounefay, ce site perché à 1 190 m sur le versant est du Larmont, la montagne des Pontissaliens. Objectif de ce dossier : redonner du souffle à ce site touristique insuffisamment valorisé et en faire un spot touristique qui rayonne au-delà des frontières du Haut-Doubs. Et ainsi inventer l’avenir 4 saisons de ce site qui tourne de plus en plus le dos à l’hiver, notamment depuis la fermeture du der nier téléski encore en activité en fin d’année dernière. Les membres de la commission Tourisme de la C.C.G.P. planchent depuis un an et demi sur le sujet dans le but de dyna miser et de rendre plus attractif ce site. Une étude de faisabilité sur la diversi fication de l’offre de tourisme et de loisirs du Gounefay a été conduite en interne. Sur cette base, le groupe de travail a retenu une stratégie de développement articulée autour de plusieurs axes et actions à engager pour “créer une offre

d’activités nature, ludiques et sportives” grâce à un plan qui déroulerait ses actions sur six ans. Et qui viserait à optimiser le complexe du Gounefay que la collectivité avait ouvert en 2012, dont tout le monde s’accorde à dire qu’il ne dispose pas de la notoriété attendue ni d’un positionnement clair sur le marché local du tourisme et du loisir. Est-ce déjà une question de dénomination, le nom de “Gounefay” ne sonnant pas vraiment comme celui d’un spot touristique ? Pas que. En dehors des quelques activités pro posées par les restaurateurs présents sur le site, il ne s’y passe en effet pas grand-chose. L’utilisation des salles hors sacs amé nagées dans le bâtiment pose également problème. “L’attente au niveau du net toyage et de l’entretien des salles et des sanitaires n’est pas la même entre les deux parties prenantes, ce qui génère des tensions entre les restaurateurs et les agents de la collectivité et les restau rateurs n’assurent pas systématiquement le nettoyage des salles” pointe la C.C.G.P.

La création d’hébergements touristiques fait partie des projets validés par les élus du Grand Pontarlier (photo d’illustration D.R.).

envisagées par les élus communautaires, comme le réaménagement de l’aire de jeux (environ 250 000 euros), la création d’un sentier d’interprétation thématique et ludique (220 000 euros), l’implantation de cabanes à destination des randon neurs le long de la G.T.J. (120 000 euros), et, deux projets les plus ambitieux: la création d’un véritable hébergement touristique sur le Larmont. Sur ce projet, la collectivité envisage la réhabilitation de la ferme des Boulots ou du Chalet des Éclaireurs en hébergement. Puis l’implantation d’un parc de loisirs sur le Larmont avec accrobranches ou/et via ferrata autour du Fort Catinat. L’in vestissement global pour ces projets oscillerait entre 420 000 euros (hypothèse basse) et 995000 euros (hypothèse haute). n J.-F.H.

à disposition. La C.C.G.P. veut désormais orienter ce site vers une autre priorité : les activités de pleine nature. “Les demandes actuelles des usagers concernent le ressourcement, la contemplation, et la découverte des milieux naturels par exemple” confirme la collectivité. Parmi les projets retenus par les élus, il y a ceux qui ne demandent pas ou peu d’investissements importants comme la création d’espaces de stockage sup plémentaires (environ 20 000 euros), le lancement d’une offre de location de salle (environ 15 000 euros), la création d’espaces de vie autour du bâtiment, avec mobilier de détente (pour environ 65 000 euros) ou encore la création d’une offre de location de V.T.T. à assistance électrique (pour environ 35 000 euros). D’autres actions plus coûteuses sont

le bâtiment du Gounefay est “peu fonctionnel et pré sente des défauts de conception, particulière ment car l’usage et l’ex ploitation du site n’ont pas été correctement envisa gés.” L’exemple le plus évi dent étant le problème de stockage que ce soit pour le restaurateur ou la sta tion. Le restaurateur manquant de place, y entrepose du matériel et des équipements divers et c’est également le cas du garage qui lui est mis

Un bâtiment peu fonctionnel et qui présente des défauts de conception.

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