La Presse Pontissalienne 298 - Novembre 2024
30 Valdahon - Pierrefontaine
La Presse Pontissalienne n°298 - Novembre 2024
LES PREMIERS-SAPINS Aides financières 41 000 euros de travaux, la moitié financée grâce à des aides Propriétaire d’une maison auxPremiers-Sapins, véritable
VERCEL
Cinéma Armer les jeunes talents dans leur vie professionnelle
Le court-métrage de Vincent Schmuziger, un jeune Vercellois, a reçu un prix lors d’un festival international britannique. Derrière cette belle récompense se dévoile une histoire de famille et de transmission pour hisser au plus haut de jeunes talents grâce à l’agence Synaps.
reconvertir de façon élégante. Ils mettent au profit des jeunes talents leur expérience de “vieux artistes”. “On tient à l’idée de transmission, le volet pédagogique. On s’est rendu compte que les jeunes ont de quoi se former et après plus rien. Il faut qu’ils aient déjà fait pour faire.” Créée en 2022 sous forme associa tive, l’agence Synaps offre donc aux jeunes le support et les moyens pour faire éclater leurs idées, leur histoire, leur talent pour qu’ils puis sent s’insérer dans le milieu artis tique et audiovisuel. Le court métrage de leur fils Vincent a été le premier projet porté par l’agence. Qui ne compte pas s’arrêter là. Dans les cartons, le premier court métrage de Lucie Rower, Et si… qui devrait sortir en novembre. D’autre part, Thomas Schmuziger et son acolyte Vincent Mignot pour suivent leur spectacle de magie, notamment durant les vacances scolaires au Dinozoo. La magie de Synaps va continuer d’illuminer les jeunes talents comtois. n L.P.
À la base, l’habitation était une remise. Agrandie dans les années 1970, la maison qu’occupent Didier Lombar dot et sa famille, reste une passoire thermique. Le menuisier-plaquiste de métier le savait pertinemment en achetant la mai son juste avant le Covid. “La configuration nous plaisait mais tout était à refaire. Les radiateurs étaient fendus en deux, la chau dière à fioul était à côté de la douche dans la salle de bains” , témoigne Didier Lom bardot. Face à ces travaux énergétiques, le proprié taire fait réaliser un devis qui s’élève à 41 000 euros. Les travaux comprennent une chaudière à pellets pour chauffage et eau chaude, les sanitaires, une V.M.C., des nou velles fenêtres, des vannes thermostatiques, etc. Pour soulager financièrement le propriétaire, Soliha entre en jeu et apporte à la famille Lombardot une aide technique, adminis trative et financière. L’association cherche tous les financements possibles. Les travaux ayant permis un gain énergétique de 45 %, Didier Lombardot a reçu des aides finan cières à hauteur de 53 % du montant grâce à l’A.N.A.H. et au Département. “Tout le monde peut avoir des aides, il y a un barème par rapport aux revenus, explique Pauline Moyne, chargée d’opérations à Soliha. Les subventions arrivent à la fin des travaux passoire thermique, Didier Lombardot a pu bénéficier d’importantes aides financières, grâce à l’entremise de l’association Soliha.
L e sujet n’est pas banal. En plein cœur de la forêt franco suisse, deux hommes en armure s’affrontent. Nous sommes au XIV ème siècle, pendant le conflit entre le duché de Bour gogne et la Confédération helvé tique. Alors que le Bourguignon s’enfuit, il tombe sur un mercenaire suisse. Les deux comédiens, dans une gestuelle précise, reproduisent les arts martiaux historiques euro péens. Un domaine que le réalisa teur Vincent Schmuziger connaît bien. L’histoire du court-métrage L’Hom armez est d’ailleurs inspirée d’anciennes idées de ses parents, Thomas Schmuziger et Gaëlle Ber nard. Réunissant 17 personnes incluant équipe technique, comé diens, figurants, le court-métrage a été tourné à la frontière franco suisse. “Le défi est de reproduire un combat en armure très réel. Le montage était le plus ardu, notam ment pour Lucie, la monteuse, qui est profane dans les arts martiaux historiques européens” , précise Vin cent qui tire son chapeau face au travail de la jeune femme. “C’était extrêmement difficile car les raccords étaient très compliqués à lier, ajoute Lucie Rower qui a été assistante réalisateur et montage. Il faut res pecter la rigueur et la véracité his torique dans la gestuelle du combat.” Le montage a pris plus de 5 mois pour une durée de film de 6 minutes environ. La récompense est d’autant
plus savoureuse avec le prix du meilleur montage décerné par le Milton Keynes International Film Festival (M.K.I.F.F.), en septembre dernier, le court-métrage s’étant distingué parmi 58 projets. L’Hom armez a aussi été nommé dans la catégorie Meilleure première réa lisation. Si Vincent et toute l’équipe ont pu s’investir dans ce projet et récolter de premiers lauriers, c’est entre autres grâce à l’agence Synaps. Si à l’origine, la création de l’agence Synaps, est liée au Covid qui a “sonné le glas des activités des artistes” , comme l’explique Gaëlle Bernard, l’une des fondatrices avec son mari Thomas Schmuziger et Vincent Mignot, les trois ont su se
sur facture. Les personnes peuvent aussi bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro. Pour les ménages les plus modestes, les subventions peuvent aller jusqu’à 90 % des travaux.” En plus de cette rénovation énergétique, Didier Lombardot a installé des panneaux solaires sur le toit, a isolé le toit et une partie par l’extérieur. Pour faire connaître l’aide que peut apporter Soliha, la communauté de communes des Portes du Haut-Doubs a signé une conven tion avec l’association. Elle remplace la der nière O.P.A.H. (Opération programmée pour l’amélioration de l’habitat) terminée fin 2021. L’idée est de créer une dynamique autour de la rénovation énergétique sur le territoire, la com’com jouant un rôle de faci litateur. Par an, Soliha a déposé 1 700 dos siers dans le Doubs. n L.P. Didier Lombardot a changé sa chaudière à fioul par une à pellets. Le gain financier et de confort est important.
De gauche à droite Nina Lévy, script, Vincent Schmuziger, réalisateur, Lucie Rower, assistante-réalisateur et montage, Érik Sémashkin, chef-opérateur, tous de jeunes talents soutenus par l’agence Synaps.
TRANSPORTS
Portes du Haut-Doubs Bientôt un bus intercommunal pour faciliter la mobilité
Dès 2025, un nouveau service de transport à la demande va être expérimenté sur le territoire de la communauté de communes des Portes du Haut-Doubs. Ce bus intercommunal baptisé Y’LiCo, desservira huit points clés du territoire.
Le nouveau service de transport à la demande ralliera notamment les arrêts des bus Mobigo, comme celui du rond-point de la Croix de Pierre à Étalans.
D ans quelques mois, les usagers des Portes du Haut-Doubs pourront emprunter un nouveau service de transport à la demande. Baptisé Y’LiCo, nom plébiscité lors d’un sondage, ce bus intercommunal est à desti nation de tous les publics sur le territoire. Il vient s’ajouter au transport à la demande déjà exis tant Libertàd, ce dernier véhi culant principalement des per sonnes âgées, depuis leur domicile vers des destinations demandées par l’usager. “Le nou veau service ne remplace pas ce transport à la demande social, ce n’est pas le même public visé” ,
rassure Claire Pernin, de la C.C.P.H.D. Le nouveau service de transport adoptera en effet un fonction nement différent. Si un départ de chaque village de la com’com est possible, la desserte concerne 8 pôles de déplacements: Val dahon, la ville centre, les quatre bourgs-centres (Vercel, Pierre fontaine-les-Varans, Orchamps Vennes et Bouclans) et les bourgs-relais (Étalans, Les Pre miers-Sapins et Avoudrey). “Les usagers pourront réserver tel jour à telle heure pour partir de sa commune et aller à l’un de ces 8 points d’arrivée” , poursuit Claire Pernin.
Dans le même temps, ce service routier à la demande ralliera les arrêts des transports Mobigo matin et soir. “L’objectif est de permettre de se déplacer sans voiture et de proposer une tari fication accessible et attractive, précise Claire Pernin. Ceci afin de répondre aux besoins des per sonnes précaires et d’être com pétitif par rapport à la voiture.” En effet, la politique de mobilité élaborée par la C.C.P.H.D. est adaptée aux besoins du territoire. Un constat a été établi: 95 % des déplacements se font en voi ture sur le territoire, auquel il faut ajouter l’absence de trans ports en commun. D’où l’émer
com’com” , relève Claire Pernin. Pour l’heure, le marché pour trou ver un prestataire a été lancé. Les grilles d’horaires et de tari fication restent encore à définir. Pour autant, l’expérimentation va s’étaler sur l’année 2025. n L.P.
des villages, favoriser l’accès à l’emploi et au recrutement, faci liter l’accès aux commerces, aux services, aux professionnels de santé et enfin diminuer l’impact carbone. Ce service va s’inscrire dans le P.C.A.E.T. (plan climat air, énergie territorial) de la
gence de ce nouveau service de transport à la demande qui répond par ailleurs aux enjeux identifiés de la com’com. “Ce service de transport à la demande répond aux enjeux du territoire: renforcer le maillage territorial, préserver la vitalité
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