La Presse Pontissalienne 294 - Juillet 2024

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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JUILLET 2024

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

N° 294

La Paille, l’Eau vive, le lyrique, les Nuits de Joux… L’été des festivals dans le Haut-Doubs

Avec plus de 25 000 festivaliers, la Paille est devenue le plus gros rendez-vous musical du Haut-Doubs (photo Jérôme Saillard).

le dossier en p. 18 à 27

Bars, épiceries de villages Ces entrepreneurs qui y croient encore l’événement Lire en p. 6 à 8

La dernière ligne droite Quelle députée pour le Haut-Doubs ? politique p. 4-5

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Photo non contractuelle.

2 Retour sur info

La Presse Pontissalienne n°294 - Juillet 2024

11 nouveaux apprentis pilotes au collège Malraux

Luc Besson en tournage

à l’abbaye de Montbenoît

L e réalisateur du Grand Bleu, Taxi, Subway était présent à Montbenoît les 14 et 15 juin derniers. “Ils ont tourné des séquences dans le cloître pour le prochain film de Luc Besson intitulé Dra cula” , explique Adrien Pellegrini, le président du Syndicat du Pays de Montbenoît pro priétaire du monument. Un tournage à l’abri des médias mais qui a mobilisé une équipe d’une centaine de personnes. Il a fallu fabriquer de la neige artificielle pour rester dans l’ambiance voulue par le réa lisateur. Il était prévu de tourner d’autres séquences du film dans le Haut-Doubs cet hiver mais, faute de neige, les scènes ont été réalisées en Laponie. Plusieurs salles autour de l’ab baye ont été réquisitionnées pour servir de cantine, d’atelier maquillage… “Luc Besson a adoré la région. Avant de partir,

L’ appétence des jeunes pour l’aviation ne retombe pas. Cette année scolaire, 12 élèves du collège ont tenté le diplôme, 11 ont décroché le sésame. Une préco cité étonnante selon Valérie Vullin, l’enseignante qui chapeaute ce Brevet d’Initiation à l’Aéronautique. “Nous sommes en collège et la grande partie des étudiants qui passent cet examen normalement est en lycée” note-t elle. Le collège Malraux de Pontarlier est en effet le seul collège du bassin à proposer cette formation. “C’est un sacré challenge pour un collégien quand on sait que ce diplôme est national. Les élèves préparent le B.I.A. en 4 ème et en 3 ème à raison d’une heure par semaine, sans devoir à la maison et sans sélection à l’entrée” précise l’enseignante.

Le cloître enneigé artifi ciellement a servi de décor pour une séquence du prochain film “Dracula” de Luc Besson.

Premier examen national avant le brevet, le B.I.A. se passe au lycée avec les grands et c’est reconnu pour la suite des études… “Avoir le B.I.A. permet d’obtenir une bourse pour apprendre à piloter, et permet aussi de découvrir un monde et des métiers pas forcément connus de tous” ajoute Valérie Vullin. Le B.I.A., c’est l’histoire de l’aéro nautique et du spatial, la connais sance des aéronefs, l’aérodynamique de vol, mais aussi la météorologie et l’étude des règles en aviation. Pen dant cette formation, l’enseignante pontissalienne réalise des confé rences en visio avec des profession nels de l’aéronautique pour rendre cet enseignement plus concret. Les élèves qui suivent ce Brevet ne le regrettent pas. ■

il a acheté du comté dans l’épicerie-cré merie de Montbenoît. On pensait au départ proposer une location. Finalement, Luc

Besson a fait un don aux amis de l’abbaye” , complète Adrien Pellegrini ravi de cette promotion inattendue. ■

Gérard Guinot contraint de démissionner du conseil municipal de Pontarlier

A près quatre années au conseil municipal de Pontarlier, Gérard Guinot qui fait partie de l’op position a été contraint de démissionner au regard d’un de ses engagements associatifs. “Je suis Délégué Départemental de l’Éduca tion Nationale depuis 16 ans. J’interviens sur cinq écoles et je suis responsable d’un secteur allant de Pon tarlier à Mouthe en passant par Frasne. On participe aux conseils d’école où l’on joue un rôle de médiateur” , rappelle l’intéressé. L’in compatibilité des fonctions est apparue suite au départ d’Olivia Guyon alors

adjointe en charge de l’en seignement. Une simple vérification qui a ensuite été confirmée lors de l’as semblée générale des D.D.E.N. du Doubs. “Il peut y avoir conflit d’intérêts. Sachant que c’est très com pliqué de trouver des délé gués et qu’on est déjà en sous-effectif, j’ai préféré garder cet engagement et laisser ma place de conseil ler municipal. Mon rempla çant n’est pas encore dési gné mais il se trouve dans la liste présentée aux der nières élections.” De sa première et sans doute dernière expérience dans une équipe munici

pale, Gérard Guinot, 77 ans, garde plutôt un bon sou venir. “J’ai beaucoup appré cié le travail en commission. On privilégiait plutôt la construction que l’opposi tion systématique. On s’est beaucoup battu pour enga ger Pontarlier vers la tran sition énergétique et on se réjouit d’y être enfin par venu. Quand on est seule ment 6 élus d’opposition, la tâche est compliquée, car on doit être présent dans de multiples commis sions. C'est très chrono phage” , analyse celui qui entend bien poursuivre ses engagements dans la vie associative. ■

Gérard Guinot a préféré laisser sa place d’élu pour continuer à exercer la fonction de délégué départemen tal à l’Éducation nationale.

Ses élèves suivront sans doute de près le meeting aérien prévu début septembre à l’occasion des 80 ans de la Libération de Pontarlier.

Éditorial Faute

président pensait clarifier le paysage poli tique en dissolvant l’Assemblée nationale et en convoquant les citoyens aux urnes, il n’a fait qu’obscurcir l’avenir de la France, déjà bien en peine de se construire un ave nir serein depuis la défaite relative du camp présidentiel en 2022. Emmanuel Macron avait inventé le macronisme, ce concept toujours un peu gazeux sept ans plus tard, il a sans doute provoqué avec ces législatives anticipées la fin du concept. En jouant les apprentis-sorciers avec la Constitution, le président de la République a perdu sa crédibilité, y compris dans son propre camp où ses amis fourbissent déjà leurs armes pour l’après-Macron. Le seul succès du président de la République dans ces législatives anticipées est d’avoir, certes à son corps défendant, réconcilié les Fran çais avec les urnes. Plus vigilants, plus impliqués, gageons qu’ainsi ils voteront désormais plus avec la raison que sous l’emprise de la colère. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

titude du président Macron de n’avoir pas pris à bras-le-corps ces questions essen tielles, et d’en arriver à cette situation qui pourrait vite se transformer en une inédite crise de régime. Comment imaginer une France gouvernable avec une majorité - mais pas absolue - de députés Rassem blement national au soir du 7 juillet? Comment imaginer la paix civile avec une France qui sera plus fracturée encore qu’elle ne l’était depuis 2022, déchirée en trois blocs qui n’ont rien de commun et qui ne pourront évidemment pas se mettre d’accord sur les questions économiques, sociales et peut-être encore moins socié tales? Depuis sa première élection en 2017, le président de la République, sûr de lui, s’était pourtant érigé comme un rempart face à la montée du Front national devenu entre-temps Rassemblement natio nal. Non seulement le rempart n’a rien su arrêter, mais c’est lui qui s’est écroulé devant les coups de boutoir du R.N. Le

Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré : Rémi Girardet. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité: 03 81 67 90 80 E-mail: redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645

E n dissolvant l’Assemblée nationale, le président Emmanuel Macron n’a rien fait d’autre que de dissoudre le macronisme. Dans cette élection, comme c’est d’ailleurs le cas dans toutes les élections précédentes, sa grande faute est d’avoir méprisé les légitimes questions que les Français se posent depuis des années sur les sujets de société tels que l’insécurité, l’identité, l’immigration, le pouvoir d’achat, les retraites, en refusant de voir ces problèmes en face et laissant ainsi le champ libre au Rassemblement national sur ces questions. Si on peut accu ser de commettre des fautes morales ceux qui aujourd’hui s’allient pour des raisons purement électoralistes - Éric Ciotti dans les bras de Jordan Bardella, François Hol lande ou Dominique Voynet avec le N.P.A. -, on peut qualifier de faute politique l’at

Mise en page : Olivier Chevalier Conception pubs : Éloïse Perrot.

Équipe commerciale : Virginie Girardot, Anthony Gloriod.

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Art en chapelles, Centre Athénas, J. Guyonneau, Claude Louvrier, Région B.F.C., Jérôme Saillard. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N.: 1298-0609 Dépôt légal : Juillet 2024 Commission paritaire : 0227 D 79291

4 Spécial législatives

La Presse Pontissalienne n°294 - Juillet 2024

Deux candidates sont qualifiées pour le second tour de ces législatives dans le Haut-Doubs : la L.R. Annie Genevard, arrivée en tête avec 35,30 % des voix, devant Florianne Jeandenand, la représentante du R.N. qui a récolté 33,73 % des suffrages.

PoLiTiQue

“Le vote utile”

Annie Genevard pour un quatrième mandat ?

T alonnée par le R.N., Annie Gene vard veut voir le verre à moitié plein en abordant cette dernière ligne droite: “J’arrive en tête avec 4 000 voix de plus qu’en 2022 grâce à la forte participation, et on n’est pas dans une triangulaire, ce sont deux élé ments très importants” note Annie Genevard qui ne relâche pas sa mobi lisation avec encore deux réunions publiques prévues le 4 juillet à Métabief, le 5 juillet à Valdahon, et des opérations de tractage dans son fief du Val de Morteau et dans le Grand Pontarlier. La progression du R.N., notamment dans les centres-bourgs de la circons cription et même dans la capitale Pon tarlier, Annie Genevard la met sur le compte “des gouvernements successifs qui depuis 2012 n’ont pas su résoudre les problèmes des Français. En matière de sécurité, d’immigration, de pouvoir d’achat, les problèmes restent entiers. National, Annie Genevard compte sur sa légitimité et son expérience pour remporter le match. Même si c’est beauocup plus compliqué qu’en 2022. Arrivée légèrement en tête du premier tour devant la candidate du Rassemblement

Zoom “Madame Genevard doit donner de sérieux gages de sa capacité à tenir la digue” Candidat pour le Nouveau Front populaire, Matthieu Cassez, de la France Insoumise, ne s’est pas qualifié, de peu, au second tour. Il s’en est fallu de peu pour qu’une triangulaire voie le jour dans la circonscription. L’insoumis Matthieu Cassez, candidat pour le Nouveau Front populaire a recueilli 16,79 % des suffrages. Au lendemain des résultats, le conseiller municipal des Fourgs veut d’abord retenir le positif: l’élan fort autour de sa candidature, les “gens qui se sont mobilisés et qu’on veut remercier. On les a sentis motivés par notre projet de défense de la démocratie. 2 000 électeurs de plus qu’en 2022 ont voté pour nous.” Si Matthieu Cassez a du mal à s’expliquer rationnellement la forte adhésion au R.N., il entend rester mobilisé. “On aura aussi une forte mobilisation de veille, on se mobilisera pour une construction forte autour de l’éducation populaire, pour convaincre pour les prochaines échéances électorales.” Quant à une consigne de vote pour le second tour ? “On sait faire la différence entre nos ennemis et nos adversaires. Il faut tenir la digue par rapport aux idées nauséabondes et funestes du R.N. Pas une voix pour les ennemis de la République, pas une voix pour le R.N. On souhaite dire à Madame Genevard qu’elle donne de sérieux gages de sa capacité à tenir la digue pour la République. Ce n’est pas un chèque en blanc. Pendant les deux ans à venir, si elle est élue, on sera très vigilant sur les votes qu’elle fera. On se rappelle la loi sur l’I.V.G., la loi Immi gration, son intervention à l’Assemblée nationale pour demander l’interdiction des danses traditionnelles et des drapeaux étrangers à la sortie des mariages car ça perturbait l’ordre républicain, tout ça fait le lit du R.N. Si Madame Genevard veut un vote républicain, il faut qu’elle adopte une posture républicaine.” n L.P.

Annie Genevard continue de battre la campagne aux côtés de son suppléant Éric Liégeon,

le maire de Courvières.

C’est cela qu’ont sanctionné les électeurs” pense la députée sortante. Maintenant, l’ex-vice-présidente de l’Assemblée nationale dit compter, pour convaincre les électeurs, sur son “implantation dans le territoire. Je suis la représentante d’une droite d’ordre, de sécurité, de liberté et d’expérience.

même voté contre la loi pour l’agricul ture que les agriculteurs eux-mêmes avaient réussi à améliorer! Les habi tants de ce territoire ont besoin de can didats sérieux et solides. Il existe bien une alternative à droite qui n’est pas le R.N.” continue à plaider la candidate L.R., persuadée que “le vote L.R., c’est un vote utile quand on voit le nombre de textes sur lesquels nos députés ont réussi à peser y compris ces deux der nières années.” Annie Genevard dit ne pas compter sur les consignes des autres partis pour conforter son avance dans les urnes, mais “uniquement sur les élec teurs. Je les invite juste à voter en connaissance de cause ! Ils me connais sent, ils savent qui je suis et que je fais le job, et dans le Haut-Doubs, et à Paris. Je suis déterminée à continuer à le faire.” n J.-F.H.

Je pense être un des visages de territoire. ” Face à “une candidate sans visage” ironise Annie Genevard pour rappeler l’affiche de cam pagne de son adversaire où n’apparaissent que les visages de Marine Le Pen et de Jordan Bar della. “Que vont-ils faire, eux, pour le territoire du Haut-Doubs ? pointe M me Genevard. Quand on voit que le R.N. a

Je suis “face à une candidate sans visage.”

Trois questions à... Florianne Jeandenand, la candidate R.N. “J’ai fait campagne sans avoir toute une équipe autour de moi” L a Presse Pontissalienne : Quel est votre sentiment après les résultats du 1 er tour ? Florianne Jeandenand : campagne en me débrouillant toute seule sans avoir toute une équipe autour de moi. Cette semaine, je vais faire le nécessaire pour que les gens me voient davantage. On a prévu de faire un meeting dans la circonscription.

Florianne Jeandenand, en bref 64 ans, retraitée de la Police nationale. A travaillé comme gardien de la paix en région parisienne pendant 16 ans, puis comme formatrice dans le pays de Montbéliard avant de terminer sa carrière au commissariat de Pontarlier au grade de major. Parent d’un enfant handicapé, elle est aujourd’hui assis tante familiale-famille d’accueil. Elle vit à Éternoz. n

Je suis agréablement surprise de faire un tel score sur la circonscription d’Annie Genevard. Je ne suis pas aussi connue qu’elle, mais j’ai été beaucoup sur le terrain. L.P.P. : Vous avez fait de meilleurs scores dans les villes comme à Pontarlier, Valdahon ? Comment l’expliquez vous ? F.J. : Les meilleurs résultats en ville reflètent peut-être le fait que les gens ne m’ont pas bien située en campagne car j’y suis sans doute moins connue qu’ne ville où j’ai travaillé. C’est mon premier engagement politique et j’ai fait

L.P.P. : Quels sont les thèmes qui vous tiennent à cœur ? Sur lesquels vous vous engageriez ? F.J. : En dehors des trois axes du R.N. que sont la sécurité, l’immigration et le pouvoir d’achat, je m’intéresse aux enjeux agricoles, au handicap et à la protection de l’enfance. n Recueilli par F.C.

“Je suis agréablement

surprise de faire un tel score.”

C’était la première élection pour cette habitante d’Éternoz.

Spécial législatives

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EspoIRs

Ils se sont fait connaître

Nolann Laurent, 18 ans, et Lucas Boillot, 23 ans, représentaient l’alternative jeune de ce scrutin du Haut-Doubs. Ils ont respectivement réuni 0,86 et 12,41 % des voix. Nolann Laurent, la politique n’attend pas le nombre des années Avec Alexian Back, son suppléant, il était le benjamin de ces élections législatives anticipées. Ils voulaient montrer que, loin des idées reçues, la politique n’est pas inaccessible à sa génération.

Nolann Laurent, plein de convictions à 18 ans.

dature dans des marchés du coin, les gens ne nous prenaient pas au sérieux et rigolaient, déplore Nolann. Pourtant, je pense avoir plus de compétences que Jordan Bardella, qui doit tout à la famille Le Pen.” Ces deux lycéens, s’ils n’escomp taient pas une victoire ni un beau résultat aux législatives, se disent “les voix de la jeunesse.” Des jeunes “privés d’éducation politique” , à qui on ordonne continuellement : “Sois jeune et tais-toi.” Pour former les citoyens de demain et redonner le sourire à cette jeunesse française meur trie par les années Covid, Nolann et Alexian proposent de s’inspirer des “modèles éducatifs des pays nordiques” , de dédier plus d’heures au cours d’éduca tion civique, au sport et à l’ex pression de soi, à l’école. Enfin, pour réconcilier leurs conci toyens avec la politique, ils sou haiteraient expérimenter “la démocratie participative à l’échelle locale.” Des idées pleines de bon sens, imaginées par des politiciens en herbe. n R.G.

I ls voulaient incarner la Génération démocratique et républicaine (G.D.R.). Nolann Laurent et Alexian Back, jeunes Mortuciens âgés d’à peine 18 ans, étaient candi dats. “Nous ne sommes pas un parti, mais un mouvement. Un mouvement centriste, comme l’indique son nom : “démocra tique” se réfère à la gauche et “républicaine” à la droite. Nous ne nous reconnaissons dans aucun parti et nous nous défi nissions contre les extrêmes” ,

plusieurs années jeune sapeur pompier et porte-drapeau pour le Souvenir français. Son enga gement récent en politique est donc “dans la suite logique des choses.” C’est encore plus vrai pour son suppléant : Alexian Back, inscrit au campus Sciences Po de Nancy, rêve de “faire de la politique” ou “de la diplomatie.” Comme quoi, les jeunes s’intéressent aux affaires de la cité. Ce qui en étonne plus d’un. “Lorsque nous présentions notre candi

voilà devant la préfecture pour faire enregistrer leur candida ture… “Je crois qu’on détient le record de vitesse pour la création d’un mouvement politique” , sou ligne Nolann, qui a mis la main à la poche pour mener à bien sa campagne. Il a investi toutes ses économies, “3 600 euros gagnés grâce à des jobs d’été” pour déployer des affiches “dans 210 communes.” Ce dévouement à la commu nauté ne date pas d’hier, le can didat mortuacien étant depuis

tout le monde, on a été subjugués, admet le volubile benjamin des candidats. Nous qui pensions, pour rigoler, nous lancer dans les législatives en 2027, nous n’avions plus qu’à franchir le pas et déposer notre candida ture.” Tout va très vite en cette semaine mouvementée de juin : une heure après l’allocution d’Emmanuel Macron, les deux acolytes lancent le mouvement G.D.R. avec une dizaine de cama rades lycéens et, le jeudi 13, les de la part de personnes qui n’ont pas forcément les mêmes idées que moi. On m’a dit que j’étais courageux. Selon moi, la jeu nesse est dans l’A.D.N. de la macronie dont je fais partie.” Celui qui a collaboré avec Aurore Berger au sein du ministère des Solidarités et des Familles s’op pose franchement à ce qu’il nomme “les deux extrêmes.” “Ma candidature était une alternative au Nouveau Front Populaire et au R.N., qui sont des partis mar qués par l’antisémitisme ou la xénophobie. Les L.R. aussi se sont perdus en rejoignant Jor dan Bardella” , fustige-t-il, avant de conclure sur l’avenir de sa formation politique : “Il y a tou jours des militants qui défendent les réformes appliquées depuis 2017. Je reste optimiste et je pense qu’après Macron, notre courant de pensée ne s’éteindra pas.” n

explique Nolann, le plus jeune candidat de ces élections anti cipées avec son suppléant. Les deux lycéens, qui organi saient des cafés politiques dans

leur établissement, se préparaient à passer leur bacca lauréat quand le président de la République a annoncé aux Fran çais la dissolution de l’Assemblée nationale. “Comme

“Réunir les voix de la jeunesse.”

Lucas Boillot, un jeune avec Macron

Âgé de seulement 23 ans, le protégé de Philippe Alpy représentait la majorité présidentielle. Face aux “extrêmes”, il voulait incarner la voie au centre propre à son camp.

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E n 2019, la crise des “Gilets jaunes” faisait trembler l’Élysée et écornait un peu plus l’image du président de la République. Le Russéen Lucas Boillot, lui, ne voyait pas pâlir le visage d’Emmanuel Macron. Au contraire. “Cette période de trouble a été, pour moi, un déclic, insiste ce jeune Doubien de 23 ans au franc sourire. Dès 2017, j’ai été séduit par le programme de République en Marche, par l’idée de dépasser les clivages et les oppositions stériles. Néan moins, c’est à partir des Gilets jaunes que mon engagement est devenu militant.” L’étudiant en école de commerce et en sciences politiques devient rapidement référent des “Jeunes avec Macron”, un des premiers mouvements de soutien à l’ac tuel chef d’État. “Ce n’est pas évident de défendre sa vision de la société à mon âge. Mes copains du Russey ne savaient pas trop quoi en penser” , avoue t-il. C’est en 2022, alors qu’il accom pagne Philippe Alpy, son “men tor” , dans sa campagne pour les législatives, qu’il se découvre un avenir en politique. Après la dissolution de l’Assemblée nationale prononcée par Emma

nuel Macron en juin, il a été désigné pour représenter la majorité présidentielle, “Ensem ble pour la République”, dans la cinquième circonscription du Doubs. “C’est Philippe Alpy qui m’a proposé de prendre sa place pour ses élections. Il me soutient toujours, comme son ancienne suppléante, Dominique Inglada, qui m’a secondé aujourd’hui, explique Lucas Boillot, qui estime que son âge est une force plus qu’un handicap : “Ceux qui pensent qu’il faut avoir plus de 60 ans pour être élu ont tort. J’ai reçu beaucoup de messages d’encouragement sur Instagram,

Site internet de la Communauté de Communes de Montbenoît e Communes de Montbenoît

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Lucas Boillot, la relève de la macronie locale ?

6 L’ÉVÉNEMENT

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Bars, restaurants, épiceries de village : ils y croient encore

l Montperreux Un emplacement stratégique “L’école est finie”, le nouveau café-bar-épicerie en quête de visibilité Installé en lieu et place de “Chez Bigool” à l’entrée de Chaudron, ce commerce de proximité marque l’aboutissement d’une reconversion, celle d’Angélique Meignan qui souhaitait donner du sens à ce qu’elle faisait.

Jeunes ou moins jeunes, du métier ou en reconversion, ils sont encore quelques-uns à vouloir créer ou reprendre ces commerces villageois avec l’espoir de proposer beaucoup plus qu’une boisson ou un article d’épicerie. À travers ces commerces, c’est un point de rencontre, un lieu d’animation qui reprend vie. C’est aussi un projet personnel qui se concrétise. Illustrations.

immobilières et familiales stabilisées vient l’heure de l’accomplissement per sonnel. “J’avais besoin de donner du sens à ce que je faisais. La graine a germé en prenant la forme d’un commerce dans l’alimentaire. Je voulais créer un nouveau service, un lieu de rencontre qui n’existe pas sous cette forme autour du lac.” Cette réflexion aboutit au moment où la commune de Montperreux lance un appel à projets pour occuper sa nouvelle acqui sition. Trois dossiers ont été présentés, deux ont été retenus : le café-bar-épicerie d’Angélique Meignan et le salon de toi lettage canin de Justine Dumont qui exerce désormais dans une autre partie de sa propriété communale. La patience est de mise. Entre la signature et l’ou verture de son commerce, il aura fallu attendre deux années en incluant les travaux à la charge de la nouvelle gérante pour agencer son espace d’accueil de 60m 2 . “La commune a pris à sa charge les aménagements extérieurs et la réali sation de la terrasse répondant aux normes accessibilité” , poursuit la commerçante en signalant qu’elle avait ouvert une petite buvette éphémère durant l’été 2023 sur l’ancien terrain de boule jouxtant la maison. Cette action menée en atten dant la fin des travaux lui a permis de constater l’attractivité d’un débit de bois son autour du lac en la confortant ainsi dans sa démarche. “Je ne sais pas encore si cela va marcher mais je ne voulais pas le regretter.” Pourquoi baptiser son com

merce L’école est finie ? “Pour moi c’était comme une évidence. Derrière ces mots, il y a un côté récréatif, une envie de partage et de détente.” Seul petit bémol, s’il interpelle, ce nom n’évoque pas d’emblée un bar, un point de rencontre. D’où les efforts de commu nication et surtout de signalétique qu’il lui reste encore à entreprendre pour mieux se faire connaître. En épicerie, l’offre s’inscrit entre le dépan nage du quotidien et la suggestion tou ristique. On retrouve toute la palette des produits régionaux : salaisons, fromages, boissons anisées, quelques fruits et légumes, de la cosmétique. Sur la partie café-bar, la gérante avait récupéré la licence IV de “Chez Bigool”. Elle est aussi équipée pour faire du snacking : cookies, crêpes. Sans oublier les glaces artisanales fabriquées à Pontarlier par la boulange rie-pâtisserie Pfaadt. Angélique Meignan étudie toute propo sition d’animation en phase avec l’esprit du lieu. Elle a déjà organisé un atelier scrapbooking, des après-midi jeux de société, des ventes éphémères d’articles de seconde main. “J’ai prévu d’organiser un brunch par mois. Le premier aura lieu le 7 juillet. Suivi d’une vente de vête ments de seconde main pendant le week end du 14 juillet.” L’École est finie peut aussi servir de support, de lieu d’accueil pour des événements privés : anniversaire, apéritif, séminaire…” n F.C.

I l n’y a pas de hasard dans la vie et l’histoire de ce nouveau café-bar-épi cerie à Chaudron marque la jonction entre deux projets. D’abord la volonté communale de maintenir quelques com merces en place sur son territoire. Ce qui s’est traduit par le rachat de l’impo sante maison qui abritait jadis le garage Gagelin puis le café-snack Chez Bigool. Une opération menée dans la perspective d’ouvrir des cellules commerciales et d’aménager également un logement et des salles communales. Le parcours d’Angélique Meignan prend racine en Mayenne, sa région natale. Avec son diplôme d’ingénieur qualité, elle se voit proposer à la sortie de l’école un poste dans l’industrie pharmaceutique à Neuchâtel. Elle saisit l’opportunité et vient vivre dans la cité neuchâteloise où elle rencontrera son futur mari. “C’était très agréable. On est venu dans le Haut Doubs et plus précisément à Chaudron quand on a voulu concrétiser un projet immobilier” , explique Angélique Meignan qui va aussi s’investir dans le monde associatif et la vie locale tout en conti nuant à travailler dans l’agroalimentaire sur Neuchâtel. Une fois les priorités

Angélique Meignan la gérante de L’école est finie a choisi de mettre en avant les produits régionaux et l’artisanat local dans l’épicerie où l’on peut aussi s’approvisionner en fruits et légumes. “Je fais aussi dépôt de pain !”

L’événement 7

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l Les Fourgs Une nouvelle équipe Le Snabeudzi, premier bar à absinthes du Haut-Doubs Ce bar-restaurant à ambiance qui a connu des soirées mémorables a été repris en décembre dernier par les trois associés de la station des Fourgs avec l’ambition d’en faire un lieu agréable à boire et à manger.

Robin, cuisinier, avec Prisca, Carole, serveuses, et Anouck Béliard, co-gérante du Snabeudzi.

I l n’existait pas jusqu’à pré sent de bar à absinthes alors que le nombre de distilleries continue à se développer. “On voulait se démarquer et c’est comme ça qu’on a eu l’idée de pro poser un bar à absinthes. C’est le premier dans la région” , justifie Anouck Béliard, gérante associée avec Mathieu Lancia et Martin Dotal. Ce trio avait repris il y a quelques années la station de ski. Un beau challenge soumis aux aléas du réchauffement clima tique. “On a ouvert seulement quelques jours l’hiver dernier” , poursuit la jeune associée qui n’a pourtant guère eu le temps de s’ennuyer, bien occupée par la remise en route du Snabeudzi. Indissociable de la station, l’éta blissement a connu des fortunes diverses depuis quelques années.

On fonctionne aussi en plat du jour du lundi au vendredi pour répondre aux besoins d’une clien tèle d’artisans et d’ouvriers.” Les jeunes et moins jeunes Bour ris commencent s’approprier les lieux, l’espace bar par exemple équipé pour des soirées karaoké. Le Snabeudzi entend bien jouer la carte pizzas quand les deux food-trucks qui desservent Les Fourgs en semaine ne sont pas là, c’est-à-dire du vendredi au dimanche. “On a une carte de base avec la possibilité de composer soi-même sa pizza. On propose aussi une pizza du week-end.” Les projets ne manquent pas : soirées thématiques, déguisées... n F.C.

ouvre désormais tous les jours. De 9 heures à 16 heures les lundis, mardis et mercredis. Et de 9 heures à minuit du jeudi au dimanche. Les gérants ont recruté sept

Ce qui n’est jamais très bon en termes d’images. Pas de quoi décourager Anouck, Mathieu et Martin qui voient dans cette reprise l’opportunité de maîtriser un concept touristique associant un domaine, une location et un bar-restaurant. Reste à proposer un produit qui puisse se décliner sur plusieurs saisons. “On y réflé chit” , suggère Anouck Béliard. Le premier bar à absinthes du Haut-Doubs comprend aujourd’hui 40 variétés différentes en regroupant les absinthes et les boissons anisées. “On espère en proposer 70 prochainement. On travaille avec quatre distil lateurs locaux et bientôt six.” Tous au boulot ! Le Snabeudzi

Le Snabeudzi ouvre désormais tous les jours.

salariés répartis en cuisine et au service, sans oublier à la fabri cation des pizzas cuites au feu de bois dans le four installé dans un petit chalet jouxtant le bâti ment. “L’outil nous sert aussi à cuire le pain fait maison. On pro pose une carte de saison avec deux suggestions du jeudi ou dimanche.

Le bar à absinthes se décline actuellement en 40 absinthes et boissons anisées.

l Gilley Tout est fait maison Le pragmatisme au menu de “Saveur vivre”

Votre agence de communication globale dans le Haut-Doubs

Floriane Gélion et son compagnon Damien Kubler ont repris cet automne la gérance du restaurant “L’Imprévu” rebaptisé “Saveur vivre”. Ils ont fait le choix d’un fonctionnement qualitatif et rationnel.

L’Étang du Moulin où il a ren contré Floriane. Avant de venir à Gilley, le couple était salarié à l’hôtel-restaurant Le Sire de Joux, elle en cuisine, lui au ser vice. “À Gilley, on sert en moyenne une cinquantaine de couverts par jour uniquement sur le service de midi du lundi au vendredi. On ouvre deux soirs par semaine le vendredi et le samedi et on est fermé le dimanche” , récapitule Damien Kubler. Une organisa tion choisie par ce jeune couple qui tient aussi à se ménager du temps en famille avec deux jeunes enfants à s’occuper. “On commence à sentir un frémisse ment d’activité le week-end.” n

F ermé après trois ans d’exploitation, le res taurant L’Imprévu avait été racheté par la commune de Gilley dans l’espoir de maintenir un restaurant à Gilley. L’espoir s’est concrétisé après un an d’attente. “On a été contacté par la com mune qui nous a proposé de reprendre ce restaurant” , explique Floriane qui travaillait alors avec son compagnon à l’hôtel restaurant Le Sire de Joux à Montbenoît. Le couple qui n’avait jamais envi sagé de se lancer dans une telle aventure s’est pris au jeu. Avec une réussite certaine. “On fonc tionne principalement en plat du jour avec un menu unique qui change chaque jour. Tout est fait maison avec des produits de saison. On travaille beaucoup avec les artisans et ouvriers qui sont installés dans la grande salle. Ce qui libère l’autre salle pour la clientèle de restauration. Le principe, c’est que ce soit copieux et très bon” , explique Flo riane Gélion. Originaire de Montbéliardot, elle

a appris la cuisine notamment à L’Étang du Moulin aux côtés du chef étoilé Jacques Barna chon. Son parcours professionnel lui a aussi permis de se familia riser avec l’activité traiteur. Damien Kubler a grandi à Besançon. Après une formation comme serveur, il a officié dans plusieurs établissements : au restaurant Saint-Pierre à Besan çon, en Irlande, sans oublier

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Damien Kubler et sa compagne Floriane Gélion ont repris le dernier restaurant encore en activité à Gilley.

8 L’événement

La Presse Pontissalienne n°294 - Juillet 2024

Soucieux de proposer un espace où les gens puissent venir discuter et se détendre, Denis Clément a ouvert en mai 2023 un bar-épicerie où il entend perpétuer l’esprit des bistrots de campagne remis au goût du jour. Bar-épicerie Chez Den’s, ou la volonté de préserver un lieu de rencontre au village l Courvières

S’ ils fleurent bon la nostalgie du terroir, d’un art de vivre simple et savoureux, les reportages sur la réouver ture, la création de bars, d’épiceries ou

de points multiservices en milieu rural se limitent bien souvent à l’effet d’an nonce. La réalité est autrement plus compliquée et montre à quel point il est difficile d’aller à contre-courant de

“Il manquait un point de rencontre où chacun trouve son bonheur”, justifie Denis Clément

tables et les chaises au plafond. Trompe l’œil… Le rayon épicerie se trouve à l’entrée avec des produits locaux conser vés dans des étagères frigorifiques : salaisons, comté, morbier, cancoillotte… “Je fais aussi dépôt de pain et biblio thèque” , précise Denis Clément. Soucieux d’animer son établissement, il organise de temps en temps des soi rées-concerts, karaoké ou jeux de société en partenariat avec Ludi Toys. “On retransmet tous les matches de foot de l’Euro 2024.” Après un an d’ouverture, le patron affiche un sourire prudent et espère sincèrement croire à un avenir durable. n F.C.

“Je travaille principalement avec les fromageries” précise-t-il. Avec sa grande terrasse et ses larges baies vitrées, le café-épicerie de Cour vières affiche son caractère moderne tout en s’intégrant bien avec son envi

l’évolution de la société. Denis Clément en a pleinement conscience. Originaire de Courvières, il souhaitait depuis longtemps concré tiser son projet. “Depuis la fermeture du restaurant “La bonne franquette” en 2008, il manquait un point de ren contre où les gens puissent se retrouver” , explique le cafetier qui avait racheté dans cette perspective, la licence du restaurant en question. Avant de mettre son plan à exécution, des travaux s’imposaient dans l’an cienne ferme qui abrite aujourd’hui le café-épicerie. Quand il n’est pas derrière son comptoir, Denis Clément gère sa petite société de transport frigorifique.

ronnement villageois. Le sentiment de bien être se poursuit à l’in térieur où le plafond recouvert d’une glace augmente considéra blement l’impression de volume. Au point de se demander comment le maître des lieux s’y est pris pour coller les

Coller les tables et les chaises au plafond…

Bar, épicerie, dépôt de pain, bibliothèque, la diversité est de mise Chez Den’s.

État civil de juin 2024

19/06/2024 – Philippe VOGELE, 64 ans, tourneur fraiseur, domicilié à Malbuisson (Doubs), céliba taire. 18/06/2024 – Yvon DORNIER, 68 ans, retraité sans profession, domicilié à Doubs (Doubs). 22/06/2024 – Marie JACQUOT, 74 ans, retraitée, domiciliée à Amathay-Vésigneux (Doubs), épouse de Francis ZELLER. 21/06/2024 – Christian JEANPETIT, 64 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie José ROUSSELET. 21/06/2024 – Salète DIAS GASPAR, 93 ans, retraitée, domiciliée à Fallerans (Doubs), veuve de Raymond CLERC. 23/06/2024 – Nelly VOYNNET, 95 ans, retraitée ouvrière, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de André BONNET. 25/06/2024 – Jean-Claude MICHAUD, 82 ans, retraité, domicilié à Nozeroy (Jura), époux de Marie Noëlle BOURGEOIS. 25/06/2024 – Annie CHAMBARD, 79 ans, retraitée, domiciliée à Les Rousses (Jura), épouse de Serge PAGET-BLANC. 25/06/2024 – Marie BOUVET, 89 ans, retraitée, domiciliée à Val d’Usiers (Doubs), épouse de Jacques RASINA. 25/06/2024 – Pascal PERRIN, 58 ans, sans pro fession, domicilié à Chaffois (Doubs), célibataire. 27/06/2024 – Daniel GIGANDET, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique PARRENIN. 28/06/2024 – André BOLLE, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Carimah HOSEN BOCUS. 28/06/2024 – Jean VILLAIN, 97 ans, retraité, domicilié à Houtaud (Doubs), veuf de Georgette MOREL.

16/06/2024 – Ruby de Christophe GUERIN, régleur sur com mande numérique et de Marion ZIARCZYK, couturière. 19/06/2024 – Mathys de Hervé GUINCHARD, employé muni cipal et de Chloé CHASTRUSSE, adjointe de direction. 16/06/2024 – Thaïs de Dimitri BERTHELIN, boucher en abattoir et de Mélaine LITIQUE, décolleteuse. 17/06/2024 – Johanna de Julien ROUXBEDAT, horloger et de Clélia CORNIL, instructrice des droits du sol. 15/06/2024 – Déborah de William CHARLES, chef de secteur en grandes distributions et de Sara PARENTE, hôtesse d’ac cueil. 17/06/2024 – Juliette de Alexandre JARDON, technicien qualité et de Pauline AVENTINO, médecin généraliste. 19/06/2024 – Angèle de Pierre-Yves BART, agriculteur et de Manon ROLAND, agricultrice. 18/06/2024 – Victoire de Thomas LAURENT, conducteur de travaux d’aménagements paysagers et de Mathilde CUINET, juriste. 22/06/2024 – Élias de Alexandre BOUHÉRET, affuteur com mande numérique et de Charlotte BENARD, secrétaire comp table. 21/06/2024 – Adèle de Clément BERTAZZO, ingénieur et de Frédérique BRICE, horlogère. 21/06/2024 – Rosie de Nicolas BRAND, horloger et de Amélie CHENEBAULT, femme de ménage. 23/06/2024 – Liam de Emanuel SOARES DA SILVA, chauffeur poids lourds et de Ségolène CLÉMENT, assistante d’édu cation. 20/06/2024 – Leyla de Fatih CEYLAN, opérateur et de Edah BÜYÜKSEKERCI, sans profession. 24/06/2024 – Gauthier de Stéphane BOURDENET, ingénieur en mécanique et de Anne-Lise TERRIER, ingénieur en bio technologie. 22/06/2024 – Arthur de Philippe ALEX, charpentier et de Stessy CUCUEL, mère au foyer. 24/06/2024 – Wael de Amor SLAMA, maçon et de Manon LAFLEUR, femme de chambre. 20/06/2024 – Émile de Régis BRENEY, boulanger et de Agathe DERIU, coiffeuse. 23/06/2024 – Sidonie de Gallien DUBOZ, agriculteur et de Océane GIRARD, agricultrice. 23/06/2024 – Noa de Benoît MARTINEZ PINILLA, vendeur et de Loriane PAGNIER, kinésithérapeute.

24/06/2024 – Emma de Yann SPAGNOL, responsable pla nification approvisionnement et de Meike PINARD, coordi natrice des ventes. 23/06/2024 – Clément de Romain MOCQUOT, charpentier et de Lucie JEANNEROD, conseillère clientèle. 25/06/2024 – Joseph de Benjamin PROUDHON, chauffeur routier et de Marilyne BARBIER, ouvrière en maroquinerie. 21/06/2024 – Mïa de Yoann BARRAS, affineur et Charline CHEVAIS, sans profession. 24/06/2024 – Devran de Gokhan SAHIN, agent de production et de Ozlem TEREKEME, responsable contentieux. 26/06/2024 – Roxane de Julien BRETILLOT, électricien et de Stephie FAIVRE, opératrice en horlogerie. 26/06/2024 – Carla de Alexis DOS SANTOS, analyste de laboratoire en horlogerie et de Alice BOUCHEZ, ingénieure consultante. 25/06/2024 – Nathanaël de David MOUGIN, inspecteur tech nique automobile et de Mélanie BESCHET, esthéticienne. 26/06/2024 – Élina et Giuliana de Loup MILLIOT—ASTIER, employé polyvalent en restauration rapide et de Lana ANGUE NOT, agent polyvalent en hôtellerie. 25/06/2024 – Luka de Aymerik BEDDELEEM, gérant de res taurant et de Léa BLIGNY, gérante de restaurant. 27/06/2024 – Lya de Jonas MARCHAL, chef de projet et de Mélanie REBEYROLLE, contrôleuse qualité. 27/06/2024 – Andréa de Joffrey MINET, fraiseur sur commande numérique et de Mélanie BELZ, infirmière. mArIAgES 15/06/2024 – Gözde BUTEV, opératrice en horlogerie et Emre GOKDAG, cariste. 15/06/2024 – Murat CENÇ, gérant de société et Sümbül TEREKEME, conseillère vendeuse. 15/06/2024 – Florian JEANPERRIN, intérimaire et Aurore LAMBERT, intérimaire. 29/06/2024 – Jean-Baptiste PIERROT, professeur d’histoire et géographie et de David MARTIN, res ponsable commerce. 29/06/2024 – Meriam JEBBAR, conseillère clients et de Burak KÖSEN, chef cuisinier.

DÉCÈS 01/06/2024 – Simone JEANDENAND, 83 ans, retrai tée, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Jacques FONTANEL. 02/06/2024 – Guy VIPREY, 69 ans, chauffeur retraité, domicilié à Vercel (Doubs), époux de Jeannine CAS SARD. 04/06/2024 – Jean-Yves ANDRÉ, 59 ans, sans pro fession, domicilié à Pontarlier (Doubs). 06/06/2024 – Marie TOUSSAINT, 63 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Denis CHOUFFOT. 10/06/2024 – Chantal CASAGRANDE, 82 ans, retrai tée, domiciliée à Bonnevaux (Doubs), veuve de Jean-Marie PRZYBYLEK. 11/06/2024 – Antony CHABERLOT, 84 ans, retraité, domicilié à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs), époux de Danielle DUMOUTIERS. 11/06/2024 – Bernard GIROD, 89 ans, retraité, domicilié à Villers-sous-Chalamont, époux de Jeanne BARTHOD-MALAT. 13/06/2024 – Georges DENISOT, 91 ans, retraité de la société nationale des chemins de fer français, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Nicole MICHAUD. 13/06/2024 – Daniel FOURNIER, 63 ans, retraité, domicilié à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs). 15/06/2024 – Andrée PAGNARD, 91 ans, retraitée, domiciliée à La Cluse et Mijoux (Doubs), veuve de Michel THEVENIN. 17/06/2024 – Christiane JAQUES, 81 ans, retraitée, domiciliée à Vuillecin (Doubs), veuve de Jean-Marie BEZ. 17/06/2024 – Christian PARNET, 84 ans, retraité de l’hôtellerie, domicilié à Oye et Pallet (Doubs), époux de Yvette NICOD.

09/06/2024 – Maël de Romain CHARTIER, conseiller com mercial en assurance et de Marine RENAUD, employée de commerce. 08/06/2024 – Roméo de Victor MAILLOT, opérateur et de Coralie BOBILLIER-CHAUMON, horlogère. 07/06/2024 – Elio de Thomas MAMY, chauffeur poids-lourds et de Camille POBELLE, ouvrière horlogère. 06/06/2024 – Ava de Franck BRUGHERA, responsable poseur de cuisine et de Maëlle JAVAUX, infirmière. 09/06/2024 – Luze de Jordy LEVASTOIS, vidéaste et de Marina VERDOT, architecte d’intérieur. 10/06/2024 – Victoire de Thomas GAUME, technicien qualité et de Delphine TOURNIER, responsable de magasin. 10/06/2024 – Juliette de Romain DADDI, responsable adjoint et de Noémie CUEUGNIER, conseillère en immobilier. 12/06/2024 – Stany de Julien PARATTE, agriculteur et de Anaïs PHILBERT, agricultrice. 11/06/2024 – Eleanore de Marc BOSCHET, magasinier et de Tatiana GRECOURT, réapprovisionneuse rayon. 13/06/2024 – Ettore de Matteo CALVARI, technicien infor matique et de Francesca PUCE, médecin généraliste. 12/06/2024 – Sacha de Mathieu HAMOND, agent de sécurité et de Emilie PACHECO, assistante dentaire. 12/06/2024 – Esteban de Julian FONT, employé de restauration et de Océane CHABRIER, aide-ménagère à domicile. 15/06/2024 – Armand de Antonin BESCOND, développeur et de Anne PEROZ professeur des universités. 12/06/2024 – Justine de Sylvain GIRARDOT, directeur adjoint en restauration et de Stéphanie MALLET, serveuse. 16/06/2024 – Meïvy de Aurélien TRARBACH, calorifugeur et de Megane EMERY, assistante ressources humaines. 15/06/2024 – Mia de Théo MOLLIER, graphiste et de Florine PETIT, technicienne en agencement. 15/06/2024 – Marceau de Jérémy LOUREIRO, ouvrier agricole et de Justine LHOTE, secrétaire médicale. 15/06/2024 – Charlie de Sebastien POURNY, infirmier et de Katia ROGEBOZ, secrétaire médicale. 15/06/2024 – Léon de Quentin LACROIX, responsable assai nissement et eau potable et de Camille BARBAZ, chargée de mission environnement.

NAISSANCES 03/06/2024 – Amaury de Kévin CHEVAL, horloger et de Alice POSTAT, horlogère. 01/06/2023 – Jules de Wilfried JEANNEAU, commercial et de Koumba BARRY, étudiante aide-soignante. 29/05/2024 – Oscar de Alexandre BAILLY, contrôleur qualité en horlogerie et de Léa LEBOYER, sage-femme. 01/06/2024 – Adian de Becir ZAHIROVIC, responsable d’équipe et de Harisa KORUGIC, sans profession. 03/06/2024 – Ajla de Senad HALILIC, cariste et de Kamélya KALAY, sans profession. 03/06/2024 – Elyöt de Tanguy GAGELIN, salarié agricole et agent polyvalent et de Laura BULLE, agent polyvalent. 01/06/2024 – Karl de Fabien CÔTE-COLISSON, régleur en horlogerie et de Stéphanie POBELLE, déclarante en douane. 04/06/2024 – Eylina de Yvan LAMBERT, opérateur en pro duction et de Lindsay JOVICIC, mère au foyer. 04/06/2024 – Diego de Valentin BERNARD, agriculteur et de Alice JEANNIN, esthéticienne. 04/06/2024 – Eylül de Nasuh ATASOY, opérateur technicien et de Amandine TABONI, mère au foyer. 05/06/2024 – Elyo de Thomas ISABEY, assistant maternel et de Laurine JACQUET, architecte d’intérieur. 05/06/2024 – Ibrahim de Shpetim MURSELI, micromécanicien et de Miradije MEMETI, mère au foyer. 05/06/2024 – Emma de Romain CÔTE-COLISSON, décolleteur et de Lucie PARIS, éducatrice de l’enfance. 06/06/2024 – Méryl de Nicolas PARMENTIER, infirmier et de Solène MAURICE, infirmière. 05/06/2024 – Loucas de Robin MERIENNE, horloger et de Sandy COLINEAU, coordinatrice développement montre. 06/06/2024 – Noé de Maxime COURTET, opérateur et de Léa CHAUVIN, aide-soignante. 06/06/2024 – Constant de Xavier VERDOT-BOURDON, agri culteur et de Charlène BILLOD, technicienne de maintenance. 06/06/2024 – Lélia de Loïc TISSOT, outilleur et de Fanny LAMBERT, ouvrière. 07/06/2024 – Kenza de Damien KALMAN, artisan plombier chauffagiste et de Sophie CHARPENTIER, vendeur colporteur de presse.

10 Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°294 - Juillet 2024

M. BANFA Voyant Medium

THÉÂTRE FORESTIER Un investissement de 61 938 euros L’aire de pique-nique préférée des Pontissaliens remise au goût du jour Cet espace de verdure sera le premier site communal réhabilité dans le cadre du plan d’aménagement de la forêt : toilettes sèches, tables de pique-nique sous abri, nouveaux barbecues en dur…

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Le mobilier du Théâtre forestier a été grandement renouvelé pour répondre aux attentes des habitants qui avaient eu l’occasion de s’exprimer lors d’une consultation.

L e plan d’aménagement de la forêt a déjà le mérite de faire l’unani mité au sein du Conseil munici pal. Sans doute car il a fait l’objet d’une consultation publique préalable où chacun a pu exprimer des idées d’aménagement, d’animations. “Il y avait une forte demande sur des éléments mobiliers à installer d’abord au Théâtre forestier. On a ensuite travaillé sur ce

sujet avec les élus de la commission forêt en prenant en compte les besoins exprimés par les habitants” , indique Pierre-Yves Siramy, directeur de l’im mobilier, de la forêt et de l’énergie. Premier équipement installé très attendu : des toilettes sèches conçues pour fonctionner sans eau sur un site qui n’est pas connecté au réseau. “C’est aussi une façon de s’adapter au réchauf

100 % naturelles, les toilettes sèches du Théâtre forestier ont été installées fin juin.

insuffisants, on les complétera” , ajoute Daniel Defrasne. Le plan d’aménagement de la forêt comprend un inventaire complet des éléments mobiliers sur toutes les aires de pique-nique pontissaliennes. Après le Théâtre forestier, d’autres lieux comme à la chapelle de l’Espérance ou aux Trois Dames seront équipés en conséquence. n F.C.

comptant sur le civisme des usagers.” Les aires de pique-nique existantes sont vite saturées en plein été. Aussi est-il prévu d’en construire deux nou velles sous abri. Les plateformes béton nées sont terminées et prêtes à accueil lir les abris, les tables et bancs. Le projet de réaménagement inclut le renouvellement complet des six bar becues existants. “On a forcé sur les équipements mais s’il s'avère qu’ils sont

fement climatique avec une technique qui économise l’eau” , complète Daniel Defrasne, l’adjoint en charge de la forêt. À défaut d’eau, ces toilettes sèches dis posent d’un astucieux système de ven tilation naturel qui permet à la fois l’évacuation des odeurs et la déshy dratation des matières fécales. “Cet équipement répond aux normes d’ac cessibilité. Il dispose aussi d’un urinoir. On espère qu’il ne sera pas dégradé, en

SPORT

Une Pontissalienne Romane Jacquot, sur les routes du Tour

Ancienne biathlète, cette jeune Pontissalienne travaille pour la deuxième année consécutive au sein de la caravane du Tour de France. Une expérience dépaysante et pleine de rencontres.

de départ de la 4 ème étape. Forte de son expérience de l’an dernier, la Pontissalienne n’aura pas beaucoup de mal à délaisser le maillot jaune, celui des vendeurs des boutiques officielles du Tour, pour le maillot à pois, symbole du partenariat entre E. Leclerc et le meilleur grimpeur. “J’ai hâte de voir les véhicules en forme de fraise et de melon de la caravane” , avoue la jeune doubiste qui, dans quelques jours, hélera les spectateurs pour leur lancer bob et autres ponchos à pois. Quand elle évoque ce boulot esti val, Romane parle d’un “job de rêve”. Même si les vendeurs n’aperçoivent jamais les cou reurs sur une étape, ils ont la chance d’être au cœur de “l’ef fervescence”, de sillonner la France en long et en large, des Pyrénées aux Vosges, en passant par le Massif Central. De longues heures passées sur les routes et des journées bien rem plies qui pèsent sur les orga

exigent qu’on ait le permis de conduire depuis deux ans au minimum. Les conducteurs et les animateurs restent les mêmes lorsqu’on effectue le trajet de l’étape. C’est seulement après, pour revenir à l’hôtel, qu’une personne prend le relais au volant. La caravane, c’est aussi une aventure humaine, c’est-à dire qu’il ne faut pas avoir peur de vivre en collectivité pendant presque un mois. Enfin, on a des journées très intenses: on se lève à 6 heures, parfois plus tôt, pour préparer les camions, les remplir, les nettoyer et vérifier la sécurité à l’intérieur. Après, on roule toute la journée. Heu reusement, on a deux jours de repos comme les cyclistes!” Après un entretien en visio réussi, Romane doit maintenant assister à une session de stage en banlieue parisienne, les jours précédant le début de cette 111 ème édition de la Grande Bou cle. Elle rejoindra ensuite Pine rolo, ville du Piémont et point

“D es frissons parcou raient mon corps, j’avais des larmes aux yeux.” Un an après sa première participation à la caravane du Tour de France, Romane Jacquot conserve des souvenirs inoubliables de l’édi tion 2023. Comme cette ascen sion irréelle de Thibaut Pinot, roi en ses terres, qui fendait la foule, acclamé tel un dieu vivant, dans le col du Petit Ballon, lors de la 20 ème étape. “Le public était en feu, les gens criaient à pleins poumons, c’était la folie! Avec mon équipe, on était juste à côté des voitures F.D.J., plongés dans une atmosphère démentielle” , relate avec émerveillement la jeune femme âgée de 27 ans, qui est psychomotricienne dans

une école primaire d’Yverdon. Il y a un an, elle ne connaissait rien ou presque du Tour, de sa magie et de ses champions. Elle, la Pontissalienne, ex-biathlète au club d’Arçon, qui enfourchait un vélo de route “de temps en temps pour m’entraîner” et qui, plus jeune, a participé bénévo lement à trois éditions du Tour du Doubs. Maintenant qu’elle a découvert les joies de la cara vane avec les boutiques offi cielles du Tour, il est “difficile” , pour elle, de ne plus retourner sur le terrain de jeu des illustres Anquetil et Contador. Cette année, c’est pour la cara vane E. Leclerc qu’elle roule. Pour intégrer une équipe de la caravane du Tour, il faut cocher plusieurs cases : “Les employeurs

Romane, ici l’an dernier, a postulé chez Adecco pour intégrer la caravane E. Leclerc.

casion. La plupart ont la ving taine, comme moi. J’étais pra tiquement la plus âgée” , s’amuse t-elle. Il n’y a pas qu’avec ses coéquipiers qu’elle a passé de bons moments: elle a croisé Tadej Pogacar, son “chouchou”, en boîte de nuit, sur les Champs Élysées. “C’est un mec hyper cool, très abordable. Cette année, je le vois bien gagner le Tour de France !” n R.G.

nismes. “L’année dernière, j’ai perdu 5 kg en vingt jours. J’ai mis des semaines à m’en remet tre” , témoigne la psychomotri cienne. Néanmoins, ces peines ne sont rien en comparaison des réjouissances que procure la vie en communauté. “Je me suis fait de vrais amis sur le Tour de France. Des amis qui viennent de toute la France et auxquels je rends visite quand j’en ai l’oc

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